Je respecte aussi vraiment... Je pense en outre que l'écriture n'est rien sans la réflexion... à propos d'elle même.

écrire se résumerait à chercher une bonne technique pour raconter, si l'acte en lui-même n'était pas sous tendu par une réflexion ou une démarche de recherche.

Et lors il ne nous resterait plus à lire que des textes tels qu'en écrivent, par exemple, Widjet, Jphil ou Marogne, qui sont de superbes raconteurs d'histoire.

Oups trop tard pour l'édith...

Comme super raconteurs, il y a aussi Vinvigneron et Xuan...

Je tiens à préciser qu'être raconteur n'est pas un défaut du tout, c'est un choix.

Pour le "choix", suis pas persuadé Is, chacun écrit comme il peut à mon avis, pas comme il veut. Si je voulais écrire un poème sans métaphores (alambiquées pour certains) j'en serai incapable.
On ne peut cracher notre coeur qu'avec les "armes" que nous possédons.

Ainsi je respecte autant Lévy ou Musso que d'autres écrivains soi-disant plus profonds. Là c'est un choix.

edit: enfin Musso moins mais pas pour des raisons liées à son écriture.

Je ne pense pas Notrac, je pense que raconter est un choix, écrire un autre (je suis dans les raconteurs, t'inquiète pas - mais dans les "à disparaître - puisque non...)

Pour le reste, la rime c'est bien, le fond, ce qui est vraiment dit, ça me paraît vachement plus important...

Citation :

jôli ça...

Sinon, pour répondre à Is, plus que la réflexion ou la démarche de recherche, je pense que la sincérité et la générosité qui sous-tendent à une écriture sont ce qui fait toute la différence.

Après, la façon dont on l'habille, en tenue de ville ou en robe du soir... bof, ce n'est jamais que l'apparence.

Ben oui, je ne parle que de moi hein.
Je ne sais pas "raconter" personnellement.
Mais j'aimerai bien.

édit: merci Tinu

Haaa Tinu, la façon dont on tourne les mots est forcément apparence. La façon dont on les lit est forcément aussi interprétation...

So Wat, on peut ou penser ou être...

Moi, puisque je ne suis rien, je pense.

Pour répondre à Reggio, les rimes répercutent des sons vocaliques.
Tout comme peuvent le faire des notes de musique.
J'ai du mal à dissocier les deux de mon côté..
Je mêle (trop ?) souvent le tout, si bien que j'ai la sensation d'écrire des sons et de composer des mots.

Chaque mot a sa propre sonorité, chaque auteur a une 'oreille' différente. Certains composent en "dodécaphonie", d'autres en "rythmique régulière"..

Chacun compose donc sa propre musique (ou ses gammes), c'est ainsi que je le vois, sans trop me poser de question.

L'avantage, que ce soit pour les rimes ou pour les notes, c'est qu'elles peuvent se décliner et se combiner à l'infini..

Il n'y a qu'à voir en Musique, comment 7 notes de bases ouvrent sur d'innombrables mélodies, en y rajoutant des perceptions ou des nuances, grâce aux dièses, aux bémols, aux demi-tons, etc..

Du Classique au jazz, du Hard Rock au Reggae, de l'Électro à l'ambiant.. il y a tant de possibilités..

C'est de même, à mon sens, pour ce qui concerne la Poésie.
Et chacun, selon sont "état", son humeur, son tempérament, est à même de reproduire les sons que lui dicte l'instant.


Citation :

Oh que oui, j'adhère ! Mais rien ne nous interdit d'explorer ce que nous ne possédons pas encore, en découverte de nouvelles portées.. ^^

Is,

C'était de l'humour évidement, et je suis loin d'être aussi vieux

amitiés poétiques

Il ne faut pas oublier que la poésie était "vocale" avant, d'où le fait de parfois écrire des sons en reprenant les mots de bulle... ^^.

D'ailleurs, ta question première reggio en amène une autre pour moi, mais je me demande si je ne dois pas ouvrir un nouveau sujet pour ça.