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"La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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Alors, tout d'abord, merci à tous pour votre passage sur « La vérité nue ».
Premièrement, concernant la lecture en espace lecture, les « accolades » étaient en fait l'utilisation du PTS (Pas Touche Système), indiquant aux correcteurs qu'il ne fallait apporter aucune correction aux mots encadrés d'accolades. Pour ceux qui m'ont déjà lu, je n'ai pas pour habitude de travailler dans la simplicité et la sincérité. Il s'agit ici de poésie, pas d'actions quotidiennes. Toutefois, je me refuse à parler d'hermétisme. Si mes premiers textes étaient plus hermétiques que sensés, je me refuse à admettre que celui-ci (tout comme « Le creuset du partir », par exemple) l'est aussi. Mais j'admets que le sens n'est pas littéral. Et même, il s'agit de cela. Quel intérêt de dire les choses pour ce qu'elles sont ? A mes yeux, très peu. Et si j'ai pu affirmer travailler principalement avec des techniques d'écritures issue du surréalisme, ce texte est loin de la démarche surréaliste, aussi bien en terme d'écriture, de texte que de visée sémantique. - Au texte donc, étant entendu qu'il ne s'agit que d'explications globales. Il s'agit ici d'une réaction, d'un texte quasi militant sur la condition de la femme (d'où le féminisme) dans son acception première. D'abord, parce que la féminité est loin d'être une masculinité atrophiée comme on l'attend chaque jour aux détours d'insultes plus ou moins sensées. Aussi, parce que le sexe est une affaire de sens. Jaillit ici une conception personnelle de l'existence -ou plutôt, une recherche existentielle- , envahie par les affects (« Cardinaux sont-ce les sens ? »). Conception d'ailleurs plus ou moins fustigée par la morale et l'opinion générale. D'où les termes de « catégorie démentes » et l'ironie du « un bien, au bien, au mieux » et surtout ce « pour leur bien ». Les parenthèses, plus que l'ironie, admette une certaine interrogation. Instrumentalisation de la femme mais, plus largement, des relations sociales avec ses « conditions d'emploi ». Parce que le social est tributaire de la vie intime et de la façon dont on l'affiche (ou non). L'identité sexuelle et intime (qui sont non pas distinctes mais qui s'englobent l'une l'autre) me semble partie intégrante de l'image de soi. Et cette affiche sociale est partie intégrante d'une certaine marginalisation (« exilées »). Si on voit le texte en terme de cas concret, la « littéralité des conditions d'emploi » figurent, clairement, le mode d'emploi visant à l'essai de l'objet acheté. (L'achat est à titre onéreux, mais pas nécessairement pécuniaire. L'objet est de forme multiple. Et le manuel n'est pas nécessairement inscrit, il peut être d'ordre sensationnel, instinctif ou mental). Plus largement, ce premier paragraphe a une application quasi politique, en terme de populisme. Enfin, je crains qu'il y ait plus de deux niveau de lecture, mais c'est la liberté du lecteur de les lire... ou non. (Et c'est là qu'est la liberté d'interprétation à mon sens. Au sens minimum, vers les valeurs ajoutées). Le second paragraphe peut être vue comme une continuité ou une rupture. D'abord, parce qu'il peut parler de virginité, dont la perte signifie (à mes yeux, même s'il me semble évident que les déformations sociétaires devraient me faire réviser mon opinion) l'entrée symbolique dans une certaine forme de féminité (qui est d'ailleurs pour le moins cataloguée, comme l'introduisait mes « catégories »). Entrée définitive, d'ailleurs (« à jamais »). Mais c'est aussi une évolution mentale, non pas une étape, mais une certaine prise de conscience, un détail moral. Il est donc question de construction psychique (ou mentale), face à la pression du monde moderne (et de l'environnement social direct) ainsi que de l'impact de la communication (plus large que l'impact médiatique). Ici, la narration prend un parti, « le cœur entre les cuisses », expression (s'il en est) qui fait suite aux « conditions d'emploi » du premier paragraphe. A cette affiche, je propose une réponse sous forme de conditionnel (« pourraient »), réponse tributaire des passions et autres affects. Les « fluides » sont littéraux en réponse à la « littéralité des conditions d'emploi » (et le « contenu » un élargissement de sens). Ce second paragraphe pourrait aussi présenter les attaques subies par nombre de personnalités féminines sont couvert de religions, de prétextes et d'opinion fallacieuse. Mon discours ne comporte pas d'égalité, mais une conscience de l'autre (si soi ne vaut pas la peine qu'on s'y intéresse, l'égoïsme est permis) nécessaire et responsable. Au delà du féminisme, ce paragraphe peut présenter un certain militantisme, protestation citoyenne (elle doit l'être, je crois) face à l'industrie des sentiments et la monétisation de l'existence. Ainsi, la construction « l'éclatement psychique résulte l'innocence entière » donne bien mon souhait d'interprétations multiples, ce refus d'absence de retour sur soi et de critique du monde extérieur et de la façon dont « les choses » doivent être. Comme le dit un « panneau » célèbre, l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne. La troisième phrase de ce paragraphe présente l'épilogue. L'inconnu est multiple, comme toujours. Il se situe dans l'humanité, dans les sensations. Et ce choix d'inconnues a des sanctions, « amende », qui ne sont pas nécessairement tranchées (« Douce amère »). Ainsi donc, il s'agit d'un essai (« gestes essayistes ») dont le mode opératoire présente une importance capitale (fut-il défini ou non). Attention particulière aux protagoniste, naturellement (« auteurs conciliées »). Le troisième paragraphe est une conclusion. « Sont portées aux conclusions du débat » une formule rhétorique faisant allusion au fonctionnement juridique. (Idée de tribunal, jugement, etc. en rapport avec l'image sociale, -plus largement- la condition de la femme et ses déboires concrets -actualités-). Quant à l'ironie, elle est le reflet de ma révolte face à ce mode de fonctionnement. Révolte cynique, s'il en est, parce que j'ai bien conscience de l'impossibilité de lutter à part soi contre un tel fonctionnement, ce qui ne m'empêche néanmoins pas d'essayer (« révoltes incendiées », « niées »). Conclusions donc d'une introspection, d'un point sur l'existence féminine et individuelle, en péril parce qu'elle est mise en jeu par la collectivité. Il me semble par ailleurs évident que je réfute cette vérité nue, inexistante par ailleurs. Si elle est dépouillée, c'est parce que même alors, elle n'est pas nue ni révélée à la conscience. Bref. Une explication qui est, je le rappelle, basique et réductrice à mon sens, mais qui pose les premières lignes de forces du texte. Autres réponses en vrac : - Il est bien évident que ce texte demande au lecteur de, pour reprendre l'expression de Jano, « repousser sa compréhension ». Comme dit plus haut, je n'ai pas d'attrait à la littéralité, que je trouve peu(t) intéressante (mais pas là, maintenant, me concernant). Ma sincérité va à mon quotidien et, si elle se devine sous ma plume, il m'importe de ne pas trop l'exposer, ne fut-ce que par souci de préservation. - La formulation de « Cardinaux sont-ce les sens ? » est la mise en évidence du « cardinaux » (pour l'allusion aux idées préconçues, à l'étroitesse des conceptions humaines, à la rectitude des opinions et des rumeurs). Elle a pour but d'ancrer cette interrogation dans le présent, combat quotidien et intime (écrire « Les sens sont-ils cardinaux ? » implique un « il » de rappel, dédoublé, qui met en scène un deuxième combattant). - Je n'avais pas songé à la prostitution. Je n'ai pas assez de connaissance sur la question pour me permettre d'en juger, donc encore moins de la mettre en scène. Mais si ça colle... tant mieux !
Contribution du : 27/12/2011 13:42
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Il ne faut pas trop questionner l'espérance. La vindicte est un sport excédé. |
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Re : "La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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Je reste toujours dubitatif quand je vois qu'il faut des pages d'explications pour un poème de quelques lignes. Je considère que c'est un aveu d'échec, comme si l'auteur s'efforçait de rendre lisible un texte qu'il sait incompréhensible. Une poésie claire et accessible n'a pas besoin d'être disséquée à ce point, elle se suffit à elle-même, elle a tout dit avec ses mots et n'a plus qu'à laisser voguer les émotions dans la tête des lecteurs.
J'en déduis que certains se servent de leur poème comme d'un moyen détourné pour faire passer un message. Le poème compterait moins que l'explication à venir. Sans doute saviez-vous dès le début qu'il fallait des éclaircissements et déjà prépariez-vous la réponse. J'appelle ça une instrumentalisation de la poésie. Mon opinion est que l'expression poétique n'a pas pour but de développer des concepts intellectuels mais de produire du beau. Je ne détiens évidemment pas sa recette, mais pour que le beau apparaisse et qu'il fasse vibrer la sensibilité des gens il me semble qu'il doit d'abord être compris. Sa compréhension doit s'imposer naturellement, gage du succès, et ne pas être fabriqué artificiellement par de longues explications. Ce n'est que ma vision de la poésie Daphlanote, je sais qu'elle est tout à fait discutable.
Contribution du : 27/12/2011 19:04
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Re : "La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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Pour ma part j'ai joué le jeu. J'ai respecté votre poétique et n'ai pas cherché à comprendre mais à ressentir.
Hélas, si j'ai bien compris vos explications, j'avais tout faux. J'ai eu l'impression d'être un cancre recevant sa copie barbouillée d'encre rouge. Du coup, j'ai détesté ce poème que je croyais pourtant avoir apprivoisé.
Contribution du : 27/12/2011 19:40
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Moi aussi j'ai joué le jeu et j'avais également tout faux sauf que moi, j'ai essayé de comprendre... M'apprendra, tiens ! Sinon, j'aime toujours autant ce poème mais sans l'explication de l'auteur, beaucoup trop compliquée à mon goût !
Contribution du : 27/12/2011 19:53
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Re : "La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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Expert Onirien
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Alors.
@tizef : Je ne crois pas, justement, que vous n'ayez rien compris. On ne peut pas, je crois, hors sensibilités étrangement communes et lectures nombreuses et multiples, tout comprendre de ce genre de texte. Vous avez lu le texte en tentant de l'apprivoiser, justement. Et c'est l'attitude qui, je crois, me fait le plus plaisir. En ce sens que vous acceptez de lire mon texte pour ce qu'il est avant de le confronter à système de valeur prédéfini. Vous goûtez avant de dire « j'aime » ou « j'aime pas ». Lorsque je dis que mes explications sont partielles, c'est bien parce que je n'ai pas tout dit, j'en serai incapable, je crois. (Et puis, alors, quel intérêt pour le texte?) Je ne dirais pas que j'y ait enlevé le rythme et la musicalité, même si les images ne sont pas plaisantes (mais présentes je crois). Toutefois, effectivement, il s'agit de ma sensibilité personnelle aux « phrasés », débits de lecture, etc. Là où je le perçois, il est possible/probable que je sois le nez dans le sable. D'ailleurs, oui, la féminité est douloureuse. Tout au moins de mes yeux de scrivaillon. Alors, non, tizef, vous êtes loin d'être à côté de la plaque. Vous n'avez pas tout lu, tout compris. Mais vous avez lu et apprivoisé le texte avec votre bagage, etc. Personnellement, j'en suis heureuse, parce que votre commentaire me sera utile. Je ne puis donc que réitérer mes remerciements. @Jano Citation : Je reste toujours dubitatif quand je vois qu'il faut des pages d'explications pour un poème de quelques lignes. Je considère que c'est un aveu d'échec, comme si l'auteur s'efforçait de rendre lisible un texte qu'il sait incompréhensible. Une poésie claire et accessible n'a pas besoin d'être disséquée à ce point, elle se suffit à elle-même, elle a tout dit avec ses mots et n'a plus qu'à laisser voguer les émotions dans la tête des lecteurs. Bon, alors, je le confesse, peut-être mon agacement me fait-il percevoir votre réponse comme plus agressive qu'elle n'est. Je vais la considérer comme « radicale » et constructivement critique, si vous le permettez. Ainsi donc. Je considère que ce texte peut parfaitement se passez d'explication, cfr les commentaires de Larivière et d'Estelle. D'ailleurs, je n'explique pas le sens de mon texte, je dévoile les lignes de forme et le processus de construction. Mais je refuse de faire cet aveu d'échec puisqu'il n'est pas, parce que le texte, au contraire, est pour moi une victoire, là où Lunar-K ou Larivière s'estiment bousculé. Mon texte est radicalement compréhensible. Même s'il est possible que vous refusiez de le comprendre et d'admettre que la syntaxe puissent être autre chose que traditionnelle. Bref. Si j'ai donné ses explications par respect pour le lecteur qui a pris la peine de lire et de tenter de comprendre parce que, même si ça m'est rarement nécessaire, je sais que certains lecteurs aiment s'assurer de la validité de ce qu'ils ont compris. Ajoutant à cela que je pense que mes explications peuvent donner matière à « enrichir le débat ». Et le message n'est pas prétexte au poème. Je ne goûte pas la littérature engagée et, s'il s'avère que le texte est « militant » à mes yeux, c'est un pur hasard de l'inspiration. J'ajoute que j'avais prévu de faire une réponse, parce que le texte est publié ailleurs et que la réponse sera, elle aussi, publiée ailleurs. O. n'a pas nécessairement l'exclusivité, le lecteur non plus, mais j'essaie d'agir avec respect envers les gens qui me commentent. Ceci dit, je le concède volontiers, mon texte (que je revendique poème, mais passons) n'avait pas la vocation d'être clair et accessible. Clairement, si vous êtes venu chercher cela ici, vous vous êtes trompé de chemin. C'est d'ailleurs valable pour l'ensemble des mes scriturages. Ensuite, là où le bas blesse. Vous m'accuseriez presque d'être un écrivant creux, pour qui l'écriture est prétexte à la masturbation. A cela, je réponds. Premièrement, un concept est intellectuel par définition, fabuleuse formule que voilà. Ne m'accusez pas de bafouer la signifiance quand vous faites de même ;). Secondement, il me semble que, quand on parle de « beau » et, plus précisément, « du beau » (sic), il convient de l'exprimer avec une majuscule. Sans, il n'a pas de sens, et ne peut constituer à lui seul une définition du produit poétique. Si la critique est osée, il convient d'assumer ses mots et de leur donner forme correcte (et je peux, je crois, le respecter. Mais la tiédeur m'irrite, c'est un fait). Ainsi donc, s'il est question de Beau, je crois qu'il est erroné de l'associer avec la compréhension. Je ne prendrai pas d'exemple, il me semble qu'ils sont légions dans l'histoire de la littérature, à commencer par les œuvres d'Homère (qu'il eût existé ou non, d'ailleurs). Non pas que j'aie la prétention de me comparer à ces auteurs, mais bien parce que, pardon, mais ce que vous avancez est faux, radicalement faux. Ainsi donc, pardon, mais je maintiens que mon explication a été faite en vue d'accessiblité aux lecteurs qui manquent de temps ou de regard ou à qui mon univers est radicalement étranger. Je tente juste de facilité l'entrée du texte. Il n'est nul par question de lui donner sa consistance. Bref. Mes excuses pour l'irritabilité dont je fais preuve dans le paragraphe précédent, que je ne retirerai pas, même si je puis concevoir qu'il soit modéré, et merci de votre lecture. Toutefois, il m'important de répondre à ce commentaire, que j'ai ressenti comme des accusations mensongères. J'espère ne pas avoir été excessive malgré tout. @Cyrielle : Je le maintiens, mon explication n'est pas la seule voix de ce poème. Je ne me suis pas permise d'imaginer mettre en scène la prostitution, pour la simple raison que je me considère bien trop jeune (d'expérience, d'esprit, etc.) pour me permettre de juger d'un sujet aussi lourd de sens à tous niveaux (politiques, sociétal, etc.). Après, il est possible que le texte colle. J'ai voulu un texte quasi dynamique, où la syntaxe mouvante ne permet pas d'arrêter le sens. Ainsi donc, clairement, des niveaux de lecture ont totalement pu m'échapper. C'est pour cela, entre autres, que j'ai ouvert ce topic. Ma réponse n'est pas un rejet de votre commentaire, au contraire, je vous en remercie. Votre commentaire est juste, au contraire, la parfaite illustration qu'un auteur n'est pas maître de son texte, mais qu'au delà de l'intention d'écriture, il appartient à son lectuer. Merci, donc.
Contribution du : 27/12/2011 20:53
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Re : "La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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m'importait*
Contribution du : 27/12/2011 21:28
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Re : "La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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Maître Onirien
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Citation :
Houla !... C'est ce qu'on appelle une déduction, voire même une interprétation un peu hâtive et pas très bienveillante. Je ne crois pas qu'expliquer ces démarches constitue une instrumentalisation. C'est plutôt un signe sympa de l'auteur pour faire part de ces démarches. Les démarches artistiques, ça existait et heureusement, ça existe encore... Ce qui est dangereux, c'est de croire que tout est inné "naturellement" et que la poétique se suffit à elle même par la force et la clarté des mots. Tout est pourtant subjectif et partisan à partir du moment où il y a, en plus de l'émetteur (auteur), un récepteur (lecteur) et donc "interprétation"... Même sur une bluette bucolique, on pourrait avoir discussion sur la symbolique personnelle de chaque fleur ou de chaque parfum imaginé... Merci à Daph' pour ses explications... même si je me demande si ça en vaut la peine, vu les réactions de certains...
Contribution du : 28/12/2011 09:45
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... "En dehors du chien, le livre est le meilleur ami de l'homme. En dedans, il fait trop noir pour y lire" Groucho Marx. |
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Re : "La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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Daphlanote a écrit : Citation :
Ainsi donc, s'il est question de Beau, je crois qu'il est erroné de l'associer avec la compréhension. D'accord avec vous sur ce point là. Tous les mouvements d'avant-garde étaient d'emblée rejetés parce que le public ne les comprenait pas, qu'il n'y avait pas encore les références pour les apprécier à leur juste valeur. Avec l'évolution des goûts, les gens ont appris à aimer ce qui semblait détestable. J'évoquais surtout votre poème qui m'apparaissant incompréhensible ne pouvait déclencher aucune admiration de ma part. Pour vos explications, je les comprends, les respecte, mais n'ai pas envie de revenir sur un sujet que j'ai autrefois abordé avec Lunar-K. Disons pour conclure que la poésie trop cérébrale n'est pas faites pour moi. En espérant ne pas vous avoir froisser mais je ne suis pas adepte de la langue de bois.
Contribution du : 28/12/2011 10:35
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Re : "La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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Je trouve que cette forme de poésie, c'est un peu comme le rock-en-roll (en anglais) ou les requiem (en latin).
On n'y pige que couic mais, si c'est bien fichu, on vit la chose, on se fait son propre cinéma et on ne cherche pas trop à avoir la traduction.
Contribution du : 28/12/2011 11:35
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Re : "La vérité nue" de Daph' (Explication, commentaires et remerciements) |
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Citation :
J'ajouterai qu'Oniris encourage ce genre de démarche (qui permet à certains de comprendre un processus d'écriture) didactique. Moi je les ai trouvées intéressantes aussi tes explications. Et si j'ai peur que ça rende le texte obscur ou n'en change ma perception je peux aussi ne pas lire ces explications. Le libre arbitre c'est cool parfois.
Contribution du : 28/12/2011 13:41
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