Bonjour à tous.

D'abord, un grand merci au C.E. d'Oniris pour avoir accepté
ce poème, aux lecteurs et aux commentateurs qui ont bien voulu
s'y arrêter quelques instants.

La naissance du texte :

Lorsque nous sommes entrés dans notre maison il y a maintenant
36 ans, je plantai une dizaine de jeunes bouleaux déracinés d'une forêt proche et(comme ce n'était pas assez) commandai par correspondance chez Willems un groupe de trois bouleaux pourpres.

Bien sûr, au fil des ans, les bouleaux grandirent énormément
et je me résolus à faire de l'abattage, ne conservant finalement
qu'un des trois bouleaux pourpres (l'un mourut d'une maladie,
un autre abattu par une tempête).

J'aime bien me mettre dessous dans mon transat en rêvant,
composant ou ...dormant.
Alors que je pensais à une personne qui me fut chère à une époque de ma vie, une caresse de la branche de l'arbre me ramena à la réalité : le poème naquit quelques temps après.

La couleur vermeil est une sorte de rouge qui sied bien aux feuilles de mon arbre et à la rime de mon écrit.J'aurais pu, peut-être, mettre un astérisque mais je n'y ai pas pensé.

Bien sûr, un bouleau n'a pas de dents mais comme
je le personnifie, il se tait comme un être humain
ou peut-être mieux.
Le problème du découpage du texte s'est posé également
et j'ai longuement hésité entre les 3 coupes que préconisent
Crystale ou la séparation du dernier quatrain.Finalement,
je l'ai laissé compact mais diverses solutions peuvent s'imposer.

Ne voyant rien d'autre à ajouter je remercierai les divers commentateurs en M.P.

Bonne journée.

H