Bonjour à tous,

En tant que commentateur moi-même, je remercie tous les commentateurs qui se sont penchés sur ce texte pour en donner leur ressenti. Je sais le temps et l’énergie que ça coûte. Au passage aussi, merci aux lecteurs qui l’ont sans doute admiré secrètement (ça fait chaud au cœur de le croire).
Enfin, merci au Comité qui m’a laissé (avec raison) dans la catégorie demandée (je comprends mieux maintenant comment fonctionne la nouvelle règle de rattrapage poésie classique).

J’ai eu peur, en présentant cette fable, d’être refusé pour pastiche. Je reprends en effet le « Dépositaire infidèle » (fable 1 Livre IX) du maître, en en changeant toutefois le scénario (les scénarios, il en rajoute un second à la fin), et en y rajoutant un proverbe, variante d’une morale vue ailleurs (- Le Rat et l’Huitre -), alors que celle de La Fontaine est inégalable : « Enchérir est plus court, sans s’échauffer la bile ». Je mets la mienne, car je la trouve bien tournée. Le Bonhomme disait qu’il ne fallait pas publier une morale que l’on jugeait mal formulée.
Pour l’ensemble, je me contente de confronter un fabulateur à une fable, ce qui me semble original en rapport au texte de référence.
J’avais déjà écrit une préquelle pour expliquer comment un fromage avait abouti dans le bec du corbeau :

https://pich24.wordpress.com/2012/06/12/le-renard-et-le-coupable-2/

À la limite, je pourrais dire que c’en est une seconde.

Désolé pour les césures ratées (je ne les vois toujours pas). Mais bon, la catégorie ne m’importe pas. S’essayer, ou faire du vers régulier, ce n’est pas être classique pour autant, loin de là. Pour se dire classique, la première des choses est d’être poète, et j’ai conscience de n’en être pas un.

En revanche, merci de m’avoir signalé certaines tournures fausses ou approximatives, telle « la gravure par » (effectivement l’électrolyse est le premier exemple de Google !). « Grava à ou avec » aurait fait hiatus ; je cherche encore comment rattraper l’affaire.
Pour « en fin de la journée », j’ai trouvé la parade.
Présenter un texte sur Oniris permet de le polir. Après je les mets sur mon blog (je rime ailleurs).

Merci donc à tous : Lebarde, Geigei, Corto, Cox, papipoète et Cornelius de m’avoir accordé temps et intérêt et, par vos points de vue respectifs, m’avoir aidé dans ce polissage.

bonjour poète
Sans vouloir chercher le Classique absolu, je remarque seulement, qu'à un poil près ce texte put se caler dans cette forme.
Pour ceux que cette catégorie horripile, je note simplement que lorsqu'on décide de ce choix, il y a maintes règles à tenir ( dont ces fourbes césures et autres hiatus )
Mais ce poème en " contemporain " ne manque aucunement de charme !
papipoète

Je vous remercie d'avoir apprécié papipoete. Mais à votre oeil, aurais-je commis fourbes césures et autres horribles hiatus ?

Que nenni ! Mais c'est le type d'os contre lequel il faut ferrailler !

Merci. Le vers 4 était un essai pour la nouvelle règle.