Une confidence concernant ma nouvelle "Un amour de parasite". Pour l'appellation dudit parasite venu de l'espace, je me suis inspiré d'une ignoble sangsue : Dinobdella ferox. Elle m'a également servi de modèle pour la technique de parasitage dont fait les frais la malheureuse héroïne. Lisez donc cet extrait tiré de Wikipédia :

« Il arrive parfois que les sangsues s'introduisent dans les orifices naturels comme la bouche, le nez, l'oreille, le vagin ou le pénis. Cette situation (l'hirudiniase) peut s'avérer très dangereuse car la sangsue obstrue progressivement les voies respiratoires en se gonflant de sang. Elle peut également provoquer des hémorragies. Un médecin doit être consulté mais en cas d'urgence, on peut se gargariser avec de l'alcool fort (vodka, whisky, etc.) ou dans les cas extrêmes, percer la sangsue. »

Beuark ! Revenons plutôt à vos commentaires.

Je ne comprends pas votre évaluation Carbona – ce n'est pas un reproche – alors que l'histoire semble vous avoir plu. Je suis d'accord avec vous pour le premier paragraphe, trop ardu, je vais le reprendre pour le simplifier.

Je désespère écrire une histoire qui remporte votre adhésion un jour Shepard. Histoire de goût sans doute. Il y a en effet des approximations et des précipitations (l'intelligence du ferox, sa mort rapide) mais comment faire autrement par rapport à la concision d'une nouvelle ? Développer correctement ces points aurait décuplé sa longueur et assurément découragé tout lecteur.

Merci Agueev, un premier commentaire positif qui me réchauffe le cœur ! Il y a, c'est vrai, du Alien dans le récit (sauf que le ferox n'explose pas le ventre de sa victime pour sortir). Le Cinquième Élément par contre, je ne trouve pas de comparaison.

Tu te doutes bien Perle qu'en choisissant l'orgasme pour faire décrocher la vilaine bébête de sa victime je maniais la dérision. (Ça doit être aussi un fantasme masculin...) Histoire de dire par ailleurs que le plaisir est plus fort que tout !

Je ne me suis pas tant amusé que ça à écrire cette nouvelle Alvinabec car il était difficile de jongler entre les pensées de l'héroïne et les sensations du ferox. Il fallait distinguer les deux tout en restant dans la symbiose. Pas évident. Je reconnais que parfois j'ai trop appuyé sur des détails, je vais tout reprendre pour alléger le truc.

Nemson, votre commentaire n'est pas modérable mais franchement pas très intelligent. Car apprécier la qualité d'une histoire au regard du seul prénom de son héros, admettez que c'est risible ! Sélectionner ses lectures à ce critère me semble pour le moins surprenant. Je retiens par contre « écriture parfaite » qui m'a fait plaisir.

Que vous dire de plus Phœbus et Wall-E sinon que vos compliments me vont droit au cœur. Je suis loin d'avoir confiance en moi dans mon écriture et de telles remarques m'encouragent à poursuivre. Je vous suis très reconnaissant sachant que j'ai sué sang et eau pour rédiger cette nouvelle !

Dans le Cinquième élément, c'est l'amour qui sauve le monde ! C'est le parallèle que j'ai fait avec ta nouvelle, puisque dans un sens, c'est aussi l'amour (physique en l'occurrence) qui sauve l'héroïne.

Exact, j'avais pas vu ça Agueev.

Tu m'as bien fait rire avec ton rappel du silure Coline. À l'époque j'avais pris une volée de bois vert ! Disons que ça m'intéresse quand les gros vilains monstres s'attaquent à une blanche colombe, ça confère un aspect frappant, dérangeant à l'histoire. Je reconnais que j'aime bien naviguer en eaux troubles.
Merci pour tes encouragements sur l'écriture, je trime pour atteindre plus de profondeur mais ce n'est pas naturel chez moi.

Bonsoir Jano,

Ne changez rien à cette nouvelle ; laissez tout tel quel, car en ce qui me concerne, j'aime les détails, à l'image de ce ferox que vous avez décrit parfaitement et intelligemment, que ce soit pour l'aspect physique et psychique. L'exercice n'est vraiment pas facile et vous l'avez relevé haut la main. Entrer dans un cerveau primaire tel que celui-ci demande un talent indéniable, donc chapeau bas. C'est pour toutes ces raisons que j'ai mis un "passionnément +", donc inutile de remanier telle ou telle chose. De toute façon, vous n'arriverez jamais à faire l'unanimité et il y aura toujours des mécontents, puisque le ressenti est propre à chacun.

Feroxement vôtre,

Wall-E

Salut Jano,

En effet il ne serait pas une bonne idée de rallonger votre nouvelle, mais ce n'est pas ce que j'ai voulu dire !
C'est plutôt une question d'équilibre entre les parties : L'intro est très longue, on apprend beaucoup sur le Ferox, etc... Le développement est touffu et la fin est... trop rapide à mon avis. Peut-être qu'une intro un plus courte permettrait une fin plus détaillée. C'est dans ce sens là que je voulais faire cette remarque.

Après, ne vous méprenez pas, c'était une lecture agréable !

Et je pense que nous avons au contraire beaucoup de goûts en commun, c'est pour ça que j'y suis plus sensible finalement.

C'est vrai qu'on ne peut jamais faire l'unanimité Wall-E et il faut savoir garder ses convictions. Néanmoins, si je propose mes textes c'est bien entendu pour les faire lire mais aussi pour les améliorer sur des points que je ne devine pas. La diversité des opinions reste fondamentale pour tirer le meilleur de nos écrits.

Je suis on ne peut plus d'accord avec vous Shepard pour le déséquilibre structurel de cette histoire. Déjà je trouvais l'intro mal foutu et finalement je n'attendais que confirmation. Je vais aussi insister sur le combat final en rendant le ferox moins facile à griller ! Il périra dans les flammes, ça ne changera pas, mais défendra chèrement sa peau.

Jano, spéciale dédicace du silure :
http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/11/08/un-monstre-de-2-73m-et-130-kg-sorti-de-l-eau-nouveau-record-du-monde

Ah, vous voyez que c'est possible ! J'le savais, j'le savais...
(Incroyable cette prise )

Merci de votre commentaire YvanDemandeul, je suis ravi que ça vous ait plu ! En effet, j'aime beaucoup la randonnée. Le village de Castellane que je mentionne dans le récit existe d'ailleurs bel et bien. C'est un point de départ d'excursions en Haute-Provence.

Bonjour Jano,

J'ai aimé le côté humoristique de votre nouvelle mais n'ai pas tellement accroché avec le ferox et toute son histoire. Ce que je retiens de votre texte quelques semaines après ma lecture est l'image d'un couple de randonneurs avec un homme qui est en train de se dire que sa nana déraille :) ; et cet aspect-là m'a plu !

Bonjour JANO
Je passe la remarque vindicative à propos de l’étendue de mon QI, mais comme dit Maitre Gims : « Les mauvaises critiques rétrécissent plus le jugement que les bons écrits ne l'étendent ». Oui Maitre Gims a dit ça… et il est mort juste après d’un court circuit cérébral.
Bon soyons sérieux. Ce qui me chagrine le plus c’est que tu trouve « risible » le fait d’être dérangé par le choix de prénom du personnage principal. Pour moi c’est très important car c’est une étiquette très marquante d’une personnalité, en tout cas dans l’écriture de récit (dans la vie je connais de très charmante Raymonde) Ainsi te serais tu précipité pour lire les enquêtes de Jean-Pierre Holmes, ou les aventures du héros de Marvel : Flash Ferdinand, et si Batman s’était accompagné d’Eugene… serait t il aussi glamour? Penses-tu que Gustave McLane se serait mieux sorti du piège de cristal que John McLane ? On ne se fait pas la même idée d’un Theodore que d’un Rachid. Toi-même si tu recevais deux demandes de rendez vous amoureux d’inconnues, rédigée s de la même façon, pour le même jour à la même heure, mais l’une est signée Mauricette et l’autre Vanessa…. (Passe le bonjour à Vanessa)
En gros voila mon raisonnement, je trouve le prénom « Jérôme », et c’est évidemment très subjectif, d’une banalité effarante (dsl pour eux en même temps ils l’ont pas choisi) et je me dis qu’un auteur qui néglige ce détail, ne peut pas faire de miracles par la suite. Ceci dit je comprends ta réaction et l’avais même anticipé dans mon com prédisant que tu allais trouver ça débile. Ne vois aucune agressivité ou cynisme dans mes propos, je voulais juste m’expliquer.
En toute amitié. Nemson.