Bonjour BlueFox,

Tout d'abord, bienvenue sur Oniris et merci de votre commentaire sur ma nouvelle Le Mur. Je suis très flattée que le désir d'exprimer vos remarques vous ait incité à vous inscrire.

Je réponds point par point dans ce forum car, pour ma part, il n'y a aucune incohérence ; tout au plus des non-dits qui ne me semblaient pas nécessaires au déroulement d'une nouvelle.

Je réservais ces précisions pour une éventuelle prolongation de cette histoire en roman, mais étant actuellement sur Les Elémentales, ce n'est pas à l'ordre du jour.

Bon, ne nous égarons pas. Sur vos critiques :

1/ l'âge du protagoniste principal

147 ans au moins, dites-vous, et cela vous paraît une incohérence ? Nous sommes tout de même dans les années 3500 et quelque. Où ai-je écrit dans ma nouvelle que la durée de vie moyenne à ce moment sera la même qu'aujourd'hui ? Nous sommes peut-être actuellement dans une période ou 120 ans paraît un maximum, mais j'ose espérer que les progrès de la science dont on nous rebat les oreilles aboutiront en tout cas à une plus grande longévité à ce moment là.

Des précédents de plus longue vie humaine existent. Tout d'abord, les fondateurs de tribus en Israel (Mathusalem, bien sûr, mais Noé, plus de 500 ans quand même...).
Bêtises, direz-vous ? Pas si sûr. Savez-vous que la découverte la plus déconcertante du génie génétique a été que nos cellules humaines semblent programmées pour une durée de vie moyenne de 400 ans ?
Ce qui expliquerait aussi pourquoi on accédait, chez les anciens grecs, à la majorité - droit de vote - à l'âge étonnant de 42 ans.
Et c'est aussi, pour en rester aux grecs, pourquoi Ulysse s'est baladé sans inquiétude majeure pendant plus de vingt ans (inclus 10 ans de guerre de Troie, semble t'il, mais d'aucuns disent 10 + 20, je ne saurais trancher) lors de son Odyssée avant de rentrer à la maison retrouver Pénélope (qui n'avait pas pris un cheveu blanc ni beaucoup changé, soit dit en passant...)
Même le chien d'Ulysse (Argos, pas Rooniaus) a attendu son retour pour trépasser (hello Brabant ). Ce qui prouve qu'il n'y avait pas que les humains de concernés par cette longévité.On vivait longtemps alors et nous semblons toujours aptes à vivre longtemps.
Donc, mon personnage devrait se situer dans une norme raisonnable.

2/ La non reproduction en captivité

Ce filet de protection contre les ondes magnétiques, qu'on gentiment installé Maître Zaj et les siens, est si efficace qu'il empêche toutes sortes d'ondes de passer, pas seulement celles du LHC. Et je pars du postulat que certaines ondes sont nécessaires à la vie et à la procréation. C'est mon choix d'auteur dans cette nouvelle de SF (j'avais décidé que dans les années 2960 environ, interviendrait la découverte du rôle incroyablement important des ondes Hartmann sur la fécondité du vivant (alors qu'actuellement beaucoup parlent de ces ondes comme de charlatanisme ; pas moi).

Donc ces braves insectoïdes n'ont pas compris qu'en abritant les humains de l'influence des ondes de toute sorte, des mauvaises comme des bonnes, ils les empêchaient aussi de bénéficier des bonnes, d'où stérilité.

L'enfer est souvent pavé de bonnes intentions et les chanceux rescapés de la catastrophe seront les derniers humains si les nouveaux maîtres de la Terre ne comprennent pas le phénomène.

Mea culpa de n'avoir pas explicité tout ceci dans la nouvelle mais je le répète, j'espérais en créer un roman donc je voulais garder quelques petites surprises.

J'espère qu'une nouvelle lecture sous cet angle vous sera plus agréable,