Retour au bercail et à une connexion opérationnelle qui me permet de faire ce que j'aurais dû depuis deux jours : remercier chaleureusement les lecteurs et commentateurs du « poudrier » d'avoir été sensibles à cette histoire simple et de me l'avoir dit avec autant d'indulgence que de gentillesse. Je ne m'attendais pas à pareille réception, le thème restant bien simple, tout comme l'écriture.
Cependant je suis particukièrement heureux de cet accueil car comme je l'ai mentionné dans l'incipit, c'est une histoire presque vraie.
Je résume : dans les souvenirs laissés par ma Marraine née en 1899, disparue en 1988, j'ai retrouvé un médaillon fermé contenant deux petites photos en noir et blanc dont l'une représentait une très jolie jeune femme.
C'était le portrait de sa sœur ainée, née en 1894 et décédée de la tuberculose en 1920 peu de temps après ses fiancailles. Elle se prénommait Madeleine et avait 26 ans. Cette vie trop brève et ce visage charmant m'ont touché : j'ai éprouvé le besoin d'écrire ce poème pour m'approprier ce sentiment et me rapprocher d'elle par la poésie.
J'espère qu'elle me pardonnera les quelques libertés que j'ai prises avec la réalité.
Merci de tout cœur à Papipoète, Jaseh, Pizzicato, Léni, Alexandre, Tizef, Francis, Lulu, Hananké, Mariajo, Pied-en vers, Automnale, Cristale, Coquillette, Arielle, Jfmoods, Michel64, Pieralun, Myndie, Louis, Cervantès, Wall-E de s'être arrêtés sur ce poème et d'avoir prodigué des remarques qui recouvrent judicieusement les difficultés que je n'ai pas su surmonter lors de l'écriture et qui me permettront de l'améliorer..
Encore merci à tous.

C.

Bonjour,
Quel bel hommage à Madeleine en tous cas ! Son existence est ainsi parvenue jusqu'à nous, sa beauté, sa douceur, ce parfum sur elle que l'on imagine, sa main serrant ce poudrier. Aurait-elle pu imaginer qu'un jour lointain dans son futur, il y aurait quelqu'un comme vous qui nous enchanterait par ce poème magnifique en l'évoquant, elle, une jeune femme inconnue, et qui n'aura rien connu, emportée si tôt par la mort ?
C'est très impressionnant pour moi, ce pouvoir de la littérature, de la poésie, de l'esprit en général, qui vogue au-delà du temps, de l'inconnu, et de la mort.
Encore bravo à vous.