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Le retour des "cornus"
Expert Onirien
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Un grand merci pour tous ceux à qui je dois la parution de ce texte : Les équipes gestionnaires, les correcteurs, le CE, et aussi Curwwod et Lebarde, qui ont commenté en EL.


Pour ce texte en forme de jeu, mon défi a été, pour chaque strophe :

- De réussir à faire du « à la manière de » par les tournures et le vocabulaire.
- De maintenir à chaque fois le thème de l’infortune du narrateur.
- De saupoudrer d’indices liés à la vie ou l’œuvre de chacun.
- D’essayer, autant que possible, par la caricature, ou des pirouettes, de rester dans l’humour.
- De bien rester dans les règles prosodiques de l’alexandrin : métrique, césures, hiatus et rimes.

Je crois nécessaire de proposer ce retour en trois parties : deux consacrées aux solutions du jeu, et une troisième pour répondre aux commentateurs et les remercier.

PARTIE I


STROPHE 1 :

" Mahloneste ribaulde, ay de la desplaisance
Quant faire la chosette et fretinferrailler
Brisent povre cuer. Oyez ceste meschance !
Q’avecque diable vast rataconniculer !"

Les tournures de phrase sont empruntées à VILLON, mais les trois termes exprimant…des « actions » sont puisés dans le vocabulaire truculent de RABELAIS. Les rimes pauvres des vers 2 et 4 condamnent d’emblée le classement en classique, mais j’ai préféré maintenir des expressions authentiques.


STROPHE 2 :

« Quand le vent a tourné viennent les temps moroses ;
La romance se meurt dans le chant de l’oiseau,
Et Mignonne s’enfuit, m’envoyant sur les roses
Pour faire la coquette au bras d’un damoiseau. »

Mignonne, roses… RONSARD bien sûr. Je n’ai pas cherché à imiter le style du poète, à cause du « m’envoyant sur les roses » qui est hors lexique.


STROPHE 3 :

« Un beau chat bien honnête aimait une lapine,
Mais fut tôt fatigué de rendre les honneurs.
Un lièvre aventureux sut combler la gredine :
Amour ne peut suffire à faire tous bonheurs. »

3 vers pour l’histoire avec des animaux, un pour la « morale ». LA FONTAINE en condensé.


STROPHE 4 :

« Madame, je fais fi des femmes malhonnêtes,
Rejoignez ces amants qui guignent vos appas ;
À ces petits marquis offrez vos galipettes,
Ce monde est trop impur, je m’enfuis à grands pas. »

Alceste fustigeant Célimène avant de fuir la société. Le Misanthrope de MOLIERE, écrit en rimes suivies, alors que je me suis engagé en rimes alternées.


STROPHE 5 :

« Dois-je du suborneur supporter cet outrage ?
Il faut que dans le sang se lave mon honneur,
Qu’on présente les fers, qu’il montre son courage,
Si de sa fine lame il use avec bonheur. »

Le ton de Rodrigue, ou de Don Diègue dans ce pastiche de CORNEILLE
Dernier vers à double sens.


STROPHE 6 :

« Tous me parlent de toi, ma douce au cœur fidèle :
Le cygne qui revêt la blancheur de ton cou,
Le zéphire au parfum de ta peau tendre et frêle,
L’oiseau gris tout là-haut, chantant « coucou,coucou ».

La douce, c’est Elvire. Zéphire, cygne = Lac. Je pensais que LAMARTINE serait évident. Mais il y a télescopage avec le cygne de SULLY PRUDHOMME, à qui l’on pouvait légitimement penser.
Les « coucou » du dernier vers : clin d’œil à l’étymologie du mot…cocu.


STROPHE 7 :

« Ô grande est ma douleur, profonde ma détresse !
Je hurle ma colère et sonne l’olifant ;
Que les dieux à jamais bannissent la traitresse
Qui vers Onan me pousse au matin triomphant. »

J’ai essayé de reproduire l’emphase de bien des poèmes de V. HUGO.
Il y avait un indice : « matin triomphant » Voir « Booz endormi. »


A suivre…

Contribution du : 02/04/2020 06:44
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Re : Le retour des "cornus"
Maître Onirien
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quelle érudition ! les poètes doivent sourire, lorsqu'ils se voient encensés sous une telle plume !
chapeau monsieur !

Contribution du : 02/04/2020 10:26
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Re : Le retour des "cornus"
Expert Onirien
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Suite 1

STROPHE 8

« Je suis le délaissé, -l’exclu,- l’indésirable,
Le vieux prince déchu, privé de son blason ;
À mon cœur qui se meurt ma lyre inconsolable
Soupire les accords de la morte-saison. »

Je n’ai pas osé la moindre blagounette avec ce prince de la poésie, Gérard DE NERVAL. Je me suis contenté de copier le rythme du premier quatrain El desdichado, et d’essayer de créer quelques similitudes : le ternaire du premier vers, le prince, lyre-luth…

STROPHE 9

« Si tu reviens un jour pour assécher mes larmes,
Ô toi ma douce Aurore, objet de mon malheur,
Je trouverai les vers dont les sublimes charmes
Mieux qu’une polonaise iront charmer ton cœur. »

Aurore Dupin = George Sand, Polonaise = Chopin, vous avez le bonjour d’Alfred de MUSSET.
Facile, celui-ci

STROPHE 10

« Dis, cruelle Aphrodite, ô toi dont l’inconstance
M’ôte des bras d’Éros et m’offre à Thanatos,
Ai-je bien mérité l’horreur de ta sentence
Qui me fait partager le sort d’Héphaïstos ? »


Héphaïstos trahi par sa femme Aphrodite, et donc privé d’amour (Éros), ce qui lui donne des idées noires (Thanatos). Pour faire ronfler la mythologie. L’auteur ? Dans la mouvance post romantique, parnassienne. Pas de choix précis, Leconte de L’isle ou Banville, Th Gautier, voire Baudelaire

STROPHE 11

« Riez sans vous priver, libérez votre bile,
Moquez ces andouillers qui fleurissent mon front,
Dites de ces branchus, dont se gausse la ville,
Qu’il suffirait de peu qu’ils rayent le plafond. »

Avec ces appendices offerts à la moquerie, je pensais que les lecteurs auraient assez de nez pour penser à E. ROSTAND

STROPHE 12

« Quand le vent des oublis rage la mélopée
De la désespérance et du fiel de l’orgueil…
Quand je rentre mes pleurs auprès de ma Pépée…
Je désapprends tes yeux pour pisser sur mon deuil. »

« Désespérance », « rentre mes pleurs », « désapprendre » (je désapprends les mots), présents dans le lexique de LÉO FERRE. « Rage la mélopée » : souvent Léo rend transitifs des verbes intransitifs.
Et bien sûr Pépée, avec une majuscule, nom de la guenon chère à son cœur.

STROPHE 13

« -L’on fait bien peu de cas de la vertu des femmes,
Du beau sexe se tient mauvais procès ici ;
Ces poètes contrits, n’écoutez pas Mesdames :
La faute se partage, et l’infortune aussi. »

Pour conclure, celui qui s’est souvent exprimé avec humour sur le cocufiage et les mœurs : SACHA GUITRY. Avec pour indice, « n’écoutez pas Mesdames ». Castelmore remarque avec justesse que c’est un peu à contre-emploi que je le fais ici prendre la défense des femmes.

A suivre…

Contribution du : 03/04/2020 06:22
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Re : Le retour des "cornus"
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Salut,

merci pour ce retour.

Bon, je suis content de ne pas m'être trompé concernant ma strophe préférée rendant hommage à Léo Ferré... (le style est fort bien rendu)

Encore bravo pour l'exercice, au plaisir.

Contribution du : 03/04/2020 07:48
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Le retour des "cornus"
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Bonjour Mokhtar,

Merci de nous avoir donné les noms des écrivains pastichés. Il m'en manquait deux, Lamartine et Rostand. Maintenant que vous avez révélé leurs noms, je me dis, un peu comme lorsqu'on se fait avoir par la fin d'un bon roman policier: "bon sang, mais c'est bien sûr"! Comment n'ai-je pas pensé à Lamartine et à Rostand?
Encore bravo pour ce poème très réussi qui, j'espère, a été aussi jubilatoire pour vous à écrire que pour moi à lire.

GillesP

Contribution du : 03/04/2020 08:00
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Re : Le retour des "cornus"
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Encore merci Mokhtar...

Pour ce jeu de pistes bien sûr,

mais aussi et surtout pour la qualité des vers et la finesse de tes propos si habilement vêtus des masques de leurs modèles.

Après tout, dans un bal costumé, la musique et les conversations peuvent aussi avoir grand intérêt !

Contribution du : 03/04/2020 11:51
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Re : Le retour des "cornus"
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Suite et fin ;

Mes remerciements, pour conclure, aux commentateurs qui se sont exprimés ici, ou par MP.

Ceux qui ont pressenti que ce poème m’a pris beaucoup de temps ont raison. Ceux qui pensent que j’y ai pris plaisir…aussi.

Pour chaque poète, je me suis astreint à de nombreuses lectures afin « m’imbiber » de leur style. Parfois, je me suis laissé aller, piégé, oubliant mon but premier pour le seul plaisir de lire. Ce fut le cas pour Nerval, Ferré (en allant réécouter ses chansons), Musset, dont les lettres à G Sand sont superbes et pour le Misanthrope, relu intégralement.

A propos de ce dernier, je conseille aux oniriens les passages où l’on évoque le procès fait à Alceste pour avoir dénigré un poème. Ils y trouveront d’hilarants rapprochements avec quelques querelles vues parfois sur Oniris.

Je constate que ce poème a été bien accueilli. Et, bien que relativisant les choses, ma modestie n’ira pas jusqu’à l’hypocrisie de nier que j’en suis très heureux.

Mes remerciements sincères à :

CURWOOD en EL. Travail plus que culture, il suffit de potasser. Effectivement le thème n’est que prétexte pour créer un lien logique entre les mini confessions. Il permet aussi de tenter d’instiller un peu d’humour. Très admiratif de vos poèmes, votre bonne appréciation m’est particulièrement précieuse.

LEBARDE en EL. Plaisir, et presque… gêne à découvrir vos « louanges » le jour de la publication. Je ne suis pas sûr que ce soit à moi que vous pensiez en parlant de classicisme, moi qui n’ai jamais produit un poème dans cette catégorie. Mais très heureux qu’ici votre plaisir de lire rejoigne…mon plaisir d’écrire.

CORTO : « Exercice un peu farceur » : je revendique. Le lexique requis est là. Merci de votre bonne appréciation

SYMPA : Hugo au lieu de Corneille ; il est vrai que nous avons là deux spécialistes de la grandiloquence.
Merci de votre intérêt pour mon petit jeu.

POUET : Pas très surpris que mon « Ferré » soit votre préféré. Votre réflexion sur : « désapprendre les yeux » m’a un temps inquiété. Si le « désapprendre » est de Léo, les yeux sont…de moi, mais je me suis demandé si vous n’aviez pas relevé une réminiscence plagiaire. Comme il se trouve qu’en même temps, j’écrivais un quatrain sur Aragon, j’ai eu un peu peur, mais les moteurs de recherche, muets sur l’expression, m’ont rassuré. Mon quatrain sur Aragon (il n’y a pas d’amour heureux, nous ne dormirons plus ensemble…) est passé à la trappe : j’ai trop de vénération pour ce poète pour faire avec son œuvre des blagues iconoclastes.
Merci pour votre intérêt.

ANNICK : Bravo, vous avez trouvé un bon nombre d’auteurs. Dans le quatrain cité, si les trois premiers vers s’essayent à imiter Lamartine, le dernier est bien …pour rire. Mais c’est bien de « coucou » que vient le désagréable qualificatif. Merci d’être entrée dans mon jeu.

CRISTALE : La « villonite » serait-elle contagieuse ? Il y a beaucoup de charme dans ces vieux mots, ancêtres des nôtres. Je voulais aussi faire du Ronsard dans son style originel, mais je tenais trop à ma blagounette « envoyer sur les roses » que je n’aurais pu insérer.
A deux pas du graal ? En fait, ce sont treize mini poèmes en série que je propose, et, bien que m’efforçant d’être soigneux, je n’ai jamais cherché le classique dont je maitrise mal les règles de rimes.
Vers 2 et 4, rime pauvre sans doute (mais hors de question de renoncer à mes trouvailles rabelaisiennes).
L’autre : peut-être « front » et « plafond » ? Merci de votre bonne appréciation.

PAPYPOETE : Superbe commentaire, que je vais conserver, et dont je vous remercie vivement. Vous avez fait une farandole joyeuse de mes personnages avec beaucoup de talent. Je constate que vous m’avez bien lu, et sans doute relu. Je constate aussi que vous avez débusqué bien plus de personnage que vous voulez bien le dire. Mille mercis.
Nota : Rabelais parle de la « chosETTE » ce qui est encore plus savoureux.

VINCENTE : Reconnaissez que ma tablée a de la gueule. Imaginez un peu ce que ces personnages pourraient se dire, en maniant la fourchette et levant le coude. Rabelais tendant l’oreille aux aphorismes de Guitry. Corneille évoquant sa joli môme Chimène auprès de Léo…
Il y a peut-être un poème à faire sur ce thème.
« Tout ceci est un jeu ». C’est pourquoi j’ai choisi un thème propice à la blague.
« Qu’un exercice. ». C’est bien sur l’exercice d’écriture qui me motive sur ce site. Merci d’avoir si joliment commenté.

MICHEL64 : Votre quatrain préféré est aussi le mien. Vous remarquerez que je ne me suis pas permis de plaisanterie sur du Nerval. Par respect. Je l’ai beaucoup relu, et j’ai essayé vraiment de faire du « à la manière de ». Ne le répétez pas, mais je ne suis pas mécontent de ma petite imitation. Merci pour votre bon accueil.

CASTELMORE : « chef d’œuvre » ? Sachons raison garder. Mais ton enthousiasme me va droit au cœur.
« Exercice en forme d’amusement » : c’est cela, rien que cela. Après, j’ai fait de mon mieux, en me donnant un peu de mal. C’est le moins que je pouvais faire pour rendre hommage à ces génies. Merci pour ton commentaire flatteur.

ARCHIBALD : Le sieur de St-Amand (qui m’est parfaitement inconnu) aura eu son heure de gloire : être comparé à Molière. Il aurait écrit dans le burlesque. Molière aussi, parfois.
Charles-Timoléon de Beauxoncles ? Et dire que je lui ai préféré Rostand et son Cyrano. J’ai honte.
Mais Siffredi pour Hugo, ce n’est pas totalement farfelu. Ce bon Totor avait la réputation d’être quelque peu insatiable dans la pratique de la chosette, et de chercher à rataconniculer avec tout ce qui porte jupon.
J’espère que les solutions du jeu te seront parues plausibles. Merci de t’y être prêté avec humour.
PS : « je désapprends SES yeux » : Je suis d’accord.

EMILIA : Un grand merci pour vos variations savoureuses autour de mes personnages. Très heureux qu’ils vous aient quelque peu divertis. Je n’avais d’autre ambition. Merci pour votre joli commentaire.

FRANCOIS : Merci de votre passage. Les auteurs sont dévoilés. J’espère que vous ne serez pas déçu.

ROBOT : Vous avez reconnu la moitié. Oui, beaucoup de travail. Mais est-ce vraiment du travail ?
Merci pour votre appréciation.

GILLES P : Belle sagacité, avec des réponses explicitées qui me rassurent sur mes choix de forme et d’indices. Si l’on considère que le 6 et le 10 étaient un peu ambigus, seul le 11 vous aura échappé. Ce qui est amusant, c’est que vous évoquez en début de commentaire la tirade des nez comme exemple de présentation d’une chose de différentes façons. Beaucoup n’ont pas reconnu cette allusion à Cyrano, ce qui aura été ma plus grande surprise dans les réponses. Je réfléchis à une forme plus près du texte, avec le qualificatif en début de vers. A regret car mon petit quatrain tournait bien rond.
Pour Ronsard, j’avais bien envie d’être plus dans le pastiche daté, mais je résiste rarement au plaisir de placer une petite « vanne ». Je vais quand même y réfléchir
Merci pour votre commentaire intéressant, et très complet, qui témoigne d’un intérêt qui me touche.

Ps : Je prends la résolution (…une fois de plus) d’aller voir votre roman.


Encore grand merci à tous. Je serais bien tenté par une suite…mais ne pourrais la faire sans rompre la règle de l’anonymat.

Contribution du : 06/04/2020 06:27
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Re : Le retour des "cornus"
Maître Onirien
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Merci pour ce retour Mokhtar.

Non, juste une pensée pour les yeux d'Elsa...

"Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire"




Au plaisir.

Contribution du : 06/04/2020 07:47
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