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Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Apprenti Onirien
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11/04/2014 14:48
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Bonjour,

Tout d'abord je tiens à remercier les administrateurs, le comité éditorial et les correcteurs d'Oniris qui ont permis à ma première nouvelle qu'est Le Rond-Point de paraître en bonne et due forme sur ce site.

Pour remettre ladite nouvelle dans son contexte, comme je viens de le dire, Le Rond-Point est mon premier écrit et je le considère comme un test. Aussi, il ne faudra pas s'étonner que le style soit relativement neuf et l'histoire un tantinet "facile" ou "convenue". Je m'explique : pour entrainer mon écriture j'ai préféré prendre une de mes idées dont je suis le moins fier et à laquelle je n'attachais que peu d'importance pour que mes meilleures histoires soient écrites avec une plume plus expérimentée.

Je tiens maintenant à remercier Socque et Shepard pour leurs commentaires constructifs (en espérant en avoir bientôt d'autres) et vais me permettre de répondre à ces derniers...ou plutôt de voir si je les ai bien compris.

A la lecture de ces commentaires, je comprends que le message de cette nouvelle est formulé de manière trop classique (ce que je peux comprendre au vu de ce que j'ai dit ci-dessus) et lourde. Je pense que ce manque de subtilité est du à des défauts de narration.
Ainsi le conseil que je cherche est le suivant : que faire pour améliorer ma narration et gagner en subtilité?
Quels autres défauts importants ou choquants avez-vous pu déceler? (je pense notamment à mon style qui n'a pas été critiqué...)

La deuxième chose que je ferais vis à vis de ces commentaires est me justifier. En effet, le problème de réalisme qu'ont eu Socque et Shepard sur deux "images" est, je trouve, injustifié (ou pas assez^^). Le fait que quand la voiture fait demi-tour et reprend sa voie, la police arrête la course poursuite et passe à côté de la voiture "sans la voir", montre bien l'invisibilité de l'individu dans la masse quand il roule dans le sens convenu, normal. Le Rond-Point est à considérer comme un conte fantastique, où les actions sont un ensemble de métaphores qui n'ont pas de cohérence si l'on résonne de manière trop réaliste ou cartésienne. De même, la voiture peut se permettre de "dérouler" une route derrière elle au moment où celle-ci s'engage hors des sentiers battus. On comprend alors que toutes les routes qui partent du Rond-Point ont été créé ainsi.

Voilà j'attends vos commentaires et conseils avec impatience. (et notamment ceux de Shepard et Socque)
Encore merci!

PLN

Contribution du : 03/06/2014 18:50
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Visiteur 
J'apprécie beaucoup votre attitude positive, votre recherche d'amélioration dans votre écriture... et regrette de décliner votre invitation à vous dispenser des conseils là-dessus.

D'abord, parce que qui suis-je pour vous donner des conseils ? (Et un coup d'œil sur la phrase précédente suffira peut-être à vous convaincre que je n'ai rien à suggérer pour améliorer votre expression.) J'ai réagi en lectrice à votre texte, vous ai dit ce qui, comme lectrice, me gênait ou me plaisait.

Il est vrai que je suis également auteur sur Oniris, mais persuadée que c'est à chacun de trouver sa voie dans la pratique de l'écriture. Dieu sait qu'il y en a de multiples ! Je considère que le rôle d'un commentateur est de s'exprimer en lecteur, en réaction au texte. Le lecteur peut certes se dire "tiens, si la fin avait été comme ci ou comme ça, j'aurais préféré", mais pour moi son "autorité" s'arrête là.

En ce qui me concerne, je présente depuis des années des textes sur des sites littéraires, et c'est grâce aux commentaires des lecteurs joints à ma réflexion propre que, peu à peu, je crois être parvenue à évoluer. Tel est donc le seul conseil d'écriture d'ordre général que j'aurais à vous donner : écrire, considérer les retours qui vous sont faits et à partir de là trouver votre voix(e) propre. En vous souhaitant toute réussite sur ce chemin.

Contribution du : 03/06/2014 19:22
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Organiris
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07/04/2014 15:25
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Salut PLN, je comprends très bien votre idée "métaphorique" du demi-tour, et il est clair que je suis extrêmement cartésien, mais je trouve justement que les conséquences de ce demi-tour auraient pu être un élément clé du récit, alors que finalement on passe rapidement à autre chose. Je me serais attendu à ce que le récit enchaîne et pousse vers la fin à partir de cet élément plutôt qu'un "retour à la normal" puis à nouveau un pétage de plomb, qui rallonge d'autant l'histoire sans forcément trop y apporter.

Du reste je ne saurais trop vous conseiller sur la forme de votre récit, je ne pense pas être assez qualifié pour ça d'autres le feraient beaucoup mieux que moi ! Je ne fais que donner mon ressentit sur les textes ici, quand j'en ai le temps (j'aimerais pouvoir laisser un message à tous les auteurs, je sais à quel point c'est encourageant, que ça soit négatif ou positif mais je n'aurais plus de concentration pour autre chose !)

Maintenant, je suis curieux de lire les idées auxquelles vous attachez de l'importance...

Contribution du : 05/06/2014 18:29
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Visiteur 
Bonsoir, pln,

Il m'avait semblé comprendre que vous espériez des commentaires plus détaillés afin d'enrichir la palette de perceptions de vos lecteurs.
Il se trouve que je passe, du moins de l'avis de quelques uns, pour être un emmerdeur de première, ou un pinailleur, pour être plus précis, ou bien encore pour un maltraiteur de drosophiles selon le degré de métaphorisation ou l'inspiration poétique, bien que le registre demeure assez homogène.
A la lecture de votre texte, des tas de remarques me sont venues à l'esprit, mais il y en avait tant que je n'aie pas voulu en faire étalage avant de savoir si cela pouvait vous intéresser, car cela représente tout de même pas mal de temps à consacrer.
A vous de voir si cela vous intéresse, mais, quoi qu'il en soit, ce ne seraient jamais que des avis personnels et certainement pas des conseils.

Bien à vous.
Stone

Contribution du : 05/06/2014 23:26
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Visiteur 
Bonjour, pln,

Comme convenu, je m'attaque au détail de votre texte. Je vous propose de le faire ici plutôt que d'éditer mon com sous votre texte, ce qui facilitera l'échange si échange il doit y avoir.

AVERTISSEMENT PREALABLE :
C'est peut-être inutile, mais on ne prend jamais assez de précautions (sauf peut-être Roselyne Bachelot). J'ai autant de conseils à recevoir que vous et ne suis donc nullement habilité à vous en donner. Ce ne seront ici que des avis personnels, dépendant notamment de mes goûts de lecture qui peuvent différer des vôtres. Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je ferai une analyse par morceaux, parce que cela me permet également de fractionner le temps que j'y consacre (je suis quelqu'un de très lent et je ne dispose pas d'une plage de temps continue suffisante).


"Le rideau noir allait et venait tandis qu’il s’éveillait. Comme chaque matin, ses yeux avaient le plus grand mal à s’habituer aux lueurs blafardes projetées par un soleil froid au travers du voile gris des nuages."

Ces deux premières phrases m'ont donné l'impression que vous vouliez conférer aux forceps un caractère résolument littéraire à l'entame de votre texte. On y trouve plusieurs figures de style comme s'il s'était agi, dans un programme imposé de patinage, de caser à tous prix un triple axel et une quadruple boucle piqué. Cependant, la manière de les mettre en oeuvre affaiblit considérablement l'impact qu'elles auraient pu avoir. On y trouve un oxymore : soleil froid. Là, c'est l'équivalent du quadruple saut. Il s'agit cependant d'un oxymore tellement convenu que je ne saurais le compter dans le nombre des sauts acceptés, il me laisse même une première impression défavorable, comme si la réception avait été mauvaise et que le patineur s'était retrouvé au sol.
Comme l'on enchaîne un quadruple saut avec un triple, voire deux triples pour les plus hardis patineurs, vous associez l'oxymore avec une voire deux métaphores. Le "voile gris" des nuages me parrait encore d'un impact très faible parce que très convenu, et j'ai l'impression que la patineur s'est dégonflé en transformant son triple saut en un double. Je ne suis pas spécialiste du patinage, mais je crois que les juges n'apprécient guère cela. Quant à la première métaphore (le rideau noir), je ne suis même pas certain qu'il s'agisse d'une métaphore. Je ne sais pas très bien si je dois prendre cette expression au premier degré (y a-t-il réellement un rideau de couleur noir ?) ou s'il s'agit d'une métaphore pour représenter un ciel lourdement voilé. Ceci brouille le message.
En relisant encore, je crois apercevoir une faute technique qui m'avait échappé en première lecture, mais il faudrait qu'un juge compétent le confirme ou l'infirme. Le temps principal de narration est le passé simple (un peu plus loin, on trouve "Il s'étira et s'assit sur son lit étroit"). Vous utilisez l'imparfait lorsqu'il s'agit d'évoquer des actions habituelles ou se prolongeant dans le temps, ce qui est très bien. Cependant, je tique lorsque vous écrivez "Comme chaque matin, ses yeux avaient le plus grand mal à s’habituer aux lueurs blafardes". La formulation "Chaque matin, ses yeux avaient le plus grand mal à s’habituer aux lueurs blafardes" serait sans conteste correcte, car il s'agirait d'évoquer une action habituelle. Mais, par l'utilisation du mot "comme", vous évoquez une action ponctuelle comme une occurrence particulière d'une action habituelle et il me semble dès lors que le temps de narration principal aurait dû être utilisé, dans la formulation suivante : "Comme chaque matin, ses yeux eurent le plus grand mal à s’habituer aux lueurs blafardes".
Pour revenir aux figures de style, si je ne les trouve déjà pas très percutantes par elles-même, je les trouve en outre noyées dans une bouillie trop homogène. En effet : "rideau noir", "lueurs blafardes", "soleil froid", "voile gris" et même, à la phrase suivante, "fade lumière" sont autant de formules consacrées à décrire des choses très semblables voire identiques et il s'en produit une impression de répétition très désagréable, ce qui me conduit, outre une note technique réduite, à octroyer une note artistique assez faible.
Puisqu'il s'agit des deux premières phrases, je démarre ma lecture d'un texte dépouillé d'un crédit que je lui aurais plus volontiers accordé si ses deux premières phrases avaient été moins ambitieuses.



Je ne vous avais pas menti. Voyez l'espace qu'il me faut pour analyser deux phrases !
Je me permets un break avant d'entamer la suite, sauf bien sûr si vous ne souhaitez pas que je poursuive.

Bien à vous.
Stone

Contribution du : 07/06/2014 11:29
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Visiteur 
Il s’étira et s’assit sur son lit étroit, regardant la sonnerie de son réveil naturel s’amplifier. « Au moins ça a l’avantage d’être silencieux, se disait-il toujours, déjà qu’on passe notre vie dans un vacarme pas possible. »

J'ai l'impression que vous avez voulu ici exploiter un effet proche de l'oxymore (sans doute possède-t-il un nom que je ne connais pas). La vue et l'ouïe ne sont pas opposées, mais disjointes, sauf si l'on est synesthésique.
Je comprends donc votre intention. Je ne la rejette pas, mais elle ne me convainc pas vraiment. Plus exactement, je la sens forcée pour créer un effet littéraire.
S'il s'agit d'effectuer des "expériences", vous avez tout à fait raison de les réaliser, Oniris est un endroit parfait pour cela.
Je vous signale seulement que pour moi, cette expérience-ci ne porte pas de fruit, mais peut-être en sera-t-il autrement pour d'autres.

Contribution du : 07/06/2014 15:36
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Visiteur 
Après une succession de métiers plus inintéressants les uns que les autres, il avait décidé, quelques années plus tôt, de prendre sa retraite pour se « consacrer à lui-même » comme il l’avait si bien dit aux automates humanoïdes qu’étaient ses collègues. « Dans la vie, tu ne peux pas faire ce que tu veux juste parce que tu l’as décidé », avaient-ils répondu en le regardant prendre ses affaires et partir.

L'expression "automates humanoïdes" est d'autant plus caricaturale qu'elle se rapporte à tous les collègues sans distinction. Je le regrette un peu car cela me porte à croire que, par la suite, je vais suivre les plaintes d'un type mal dans sa peau, percevant son univers de manière manichéenne, davantage qu'une réflexion nuancée, fût-elle déclinée en nouvelle.
D'ailleurs, les collègues apportent un réponse, preuve qu'ils ne sont pas dépourvus de réflexion, même si celle-ci implique le fatalisme. Cette réponse comporte le mot "juste" (pour "uniquement"), ce qui montre qu'ils laissent tout de même une porte ouverte à la nuance, ce que ne semble pas faire le héros.


Pour le reste, il n’avait jamais rencontré quelqu’un qui vaille le coup de s’y attacher et avait plongé dans l’asociabilité de manière exponentielle.

Pour moi, il ne s'agit pas du reste, mais du principal : le point de vue du héros qui ne peut s'attacher à quelqu'un en particulier puisqu'il ne fait aucune distinction entre les autres. De plus, ce point de vue est exprimé par un narrateur qui pourrait être extérieur, mais qui, du coup, se confond un peu avec le héros. Et de me demander alors si la narration n'aurait pas gagné en cohérence si elle vait été menée à la première personne du singulier, d'autant que le héros, j'amais nommé, ne se distingue pas vraiment non plus de la masse.

Question de détail : "de manière exponentielle" me gêne un peu. Mauvais réflexe scientifique, peut-être. La grandeur considérée (l'associabilité) varie de manière exponentielle, d'accord, mais en fonction de quelle autre grandeur ? On comprends bien sûr qu'il doit s'agir du temps, mais l'expression posée telle quelle me laisse une impression d'inachevé.
Et puis, dites, exponnentiel, c'est pas rien ? On devine une progression s'étalant sur des mois, des années. Si cette progression était exponentielle, le héros devrait s'être suicidé depuis longtemps.

Contribution du : 07/06/2014 16:12
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Visiteur 
Splash. Des gouttes d’eau perlèrent sur le pare-brise. « Encore ces putains de Zodiac, hurla-t-il intérieurement, qui est le con qui a pensé que c’était une bonne idée de mettre la voie nautique à côté de la nôtre ! »

Pourquoi pas ? Ca a le mérite de l'originalité. Je me suis imaginé la situation et je l'ai bien acceptée sur le moment. Le problème, avec moi, c'est que, dès lors que je commence à imaginer, je ne peux m'empêcher de poursuivre au-delà de ce qui se trouve dans le texte. J'avoue que je ne me suis pas arrêté tout de suite, mais, parvenu au rond-point, je n'ai pu m'empêcher de me demander comment celui-ci est constitué pour permettre un croisement des voies terrestres et nautiques. Certains me diront que c'est du fantastique et qu'il ne faut pas chercher la cohérence là où il n'y a pas à en trouver. Je changerai peut-être un jour, mais, pour l'instant, je ne suis pas de cette école.

Sur le plan symbolique, je suppose que vous avez voulu indiquer que si des routes peuvent être communes, tous ne la suivent pas avec des moyens semblables ?

Je note que vous n'avez pas écrit "de mettre la voie nautique à côté de la voie des voitures citadines" ni "de mettre la voie nautique à côté de la mienne", mais "de mettre la voie nautique à côté de la nôtre". Ce "nôtre" tranche avec le reste du texte, où l'on a l'impression que rien de partagé n'existe vraiment. Est-ce voulu ?

Contribution du : 08/06/2014 13:03
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Visiteur 
– Oui mais enfin… il est évident que cela est dû à la jeunesse. Le plaisir de conduire est éphémère, tout le monde le sait. Inéluctablement, les trajets se répètent et la conduite tient plus de la corvée nécessaire. C’est pour ça que les voitures automatiques existent, pour nous en soulager. Il est bien beau de conduire sans se préoccuper de rien, mais à partir d’un moment, il faut bien se décider à aller quelque part, à rouler vers quelque chose.

De manière globale, je trouve toute la section de dialoque assez longue. Surtout, je ne la sens pas naturelle, mais davantage comme une manière pour l'auteur de caser autrement ce qu'il a à dire. Dès lors, je ne sens pas les personnages exister, il ne m'apparaissent que comme marionnettes pour argémenter l'énoncé d'un message.
Ci-dessus, je n'ai reporté qu'une seule ligne de ce dialogue car c'est celle-là qui me parait la plus représentative.
Le registre de langage trop hétérogène ne contribue pas rendre un caractère naturel à l'échange. Dans un registre plus soutenu, on trouve, dans cette phrase : 'Oui, mais enfin", "que cela est dû" "Le plaisir de confuire est éphémère", "Inéluctablement, les trajets se répètent et la conduite tient plus de la corvée nécessaire.". Dans un registre plus familier ou approximatif, on trouve "C'est pour ça", "à partir d'un moment". Le contraste se remarque fort.

Contribution du : 09/06/2014 13:07
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Re : Le Rond-Point : à propos et conseils pour évoluer
Visiteur 
Coups de klaxon et de sifflet s’unirent

Une coquille.
Le pluriel pourrait s'évérer justifié également pour "klaxon". Pour ce qui est du sifflet, j'imagine qu'il n'y a qu'un seul agent de police.


– Monsieur, il est interdit de s’arrêter sans raison sur le Rond-Point, vous bloquez tout le monde. Veuillez avancer.
– Ce n’est pas sans raison monsieur l’agent. C’est juste que… je ne sais pas où aller.
– Peu importe, vous ne pouvez pas stationner ici.


C'est une question de détail, certes : le code de la route (du moins, dans mon pays) distingue l'arrêt et le sationnement par le fait que, lors de l'arrêt, le conducteur reste dans ou à proximité immédiate de son véhicule. L'abus de langage est courant, je le relève ici uniquement parce que c'est un agent de police qui le commet.

Même s'il ne s'agit que d'une question de conventions, il est habituel d'utiliser un point d'exclamation pour souligner l'impératif (Veuillez avancer !).



- Je m’en fous et tout le monde s’en fout de votre putain de route ! Je vous conseille de redémarrer si vous ne voulez pas avoir des ennuis.

La trivialité de l'invective est peut-être exagérée, surtout qu'elle est suivie immédiatement après par "Je vous conseille de", formule beaucoup plus polie.


L’agent saisit un talkie-walkie qui pendait à sa ceinture pour appeler des renforts. Il remarqua que ses mains tremblaient. Il en tira un malin plaisir, qui ne fit qu’alimenter sa colère. Il redémarra, ne voulant pas particulièrement faire la rencontre « des renforts ».

Cette succession de phrases est difficile et même impossible à comprendre.
Votre choix de ne jamais nommer le héros vous oblige à le désigner à chaque fois par le pronom personnel "il". Du coup, cela pose problème lorsqu'il s'agit d'utiliser ce même pronom pour désigner un autre personnage.
Dans la première phrase, l'agent de police est clairement le sujet, puiqu'il est nommé. Dans les deux phrases suivantes, on suppose, en l'absence d'indication contraire, que le sujet n'a pas varié et que le pronom "il" désigne toujours le même. Cependant, le contexte indique clairement que le "il" de la quatrième phrase désigne le héros. Du coup, rétrospectivement, je n'arrive pas à comprendre quel(s) personnage(s) est(sont) désigné(s) par le "il" dans les deuxième et troisième phrase.

Contribution du : 09/06/2014 16:16
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