j’espère avoir au moins fait dans le suffisant (pour la rime pas pour l'égo!) et ne pas m'être fourvoyé dans les décomptes des pas, pieds à pieds.
Si faute il y a, n'hésitez pas à me fesser...

Si m'étais donné de conter,
J’effleurerais le bout des doigts.
Fleurette voudrait s'exclamer.
Aux mots sévissent des pourquoi.

Mariage pour tous, se doit
Ode d'éther haut à partager.
Glisseraient, frissons, au creux des moi,
Si m'étais donné de conter.

Le chiffre en lettre se fourvoie.
Aux saints desseins, langue aimer,
Et les chers se joueraient d'émoi.
Si m'étais donné de conter,
J’effleurerais le bout des doigts.

Tu t'es un brin fourvoyé
vers 6 et 7 (9 pieds)
vers 10 (7 pieds)
Mais ne compte pas sur moi pour les sévices


Sinon, le style médiéval pour traiter un sujet contemporain, avec calembours en prime, ça le fait.

Mince, Tizef, je n'avais point remarqué que "calvaire" était une rime féminine. L'heure tardive m'aura trompé.
Au fait : j'ai bien aimé votre saucisson ( à l'ail, pour ce qui me concerne), mais même en cherchant encore, je n'arrive pas à y trouver la forme prescrite par Merseger. Le fait que ce dernier valide le saucisson sans réserve (je cite : "adéquation parfaite à la forme canonique") me trouble un peu.

Stony, ça fait partie de l'âme bretonne, qui comme chacun sait cultive la rigueur, mais s'autorise la fantaisie à dose homéopathique et tant quel celle-ci n'est pas contraire aux bonnes mœurs.

Ici elle concerne le dernier vers, qui contrevient à la règle dans le souci de muscler le propos.
A rapprocher de ton "calvaire", très bienvenu dans le contexte et qu'il eût été sot de remplacer par un mot moins fort au prétexte que la rime n'est qu'une assonance.

@ Tizef : Je savais que le Breton cultivait l'artichaut, mais n'avait point remarqué les champs de rigueur.
En fait, je pensais aussi à la succession des rimes des quatre premiers vers (ABAB plutôt que ABBA).

Je rêve ou on se tutoie ? Aurais-je gagné mes galons de poète ?
Si j'avais su qu'il suffisait pour ça de foirer une rime, j'aurais tout bousillé depuis le début.

Ainsi donc, en plus d'être féminine, mon "calvaire" n'est qu'une assonnance ? Et moi qui le croyait rime riche. Faut que je reprenne tout du début. Je retourne à la page 1 du Sorgel.


Sinon, @ chVlu : la poésie et le style savoureux de chVlu (bien plus beau que lapins turent allô, mais aussi dix filles cils que la pinte eut râle huile) n'abolissent pas totalement l'orthographe et la conjugaison : si m'étais donné de conter -> si m'était donné de conter.
Je commence par la gauche ou la droite (la fesse) ?

Merci Tizef,
Merci Stony,

à les jolis exercices,
chVlu, des cris t'eurent révélé faux tifs.
bien fais !
c'est bien reçu...

(qui sait si le polisson taquin n'aurait pas laissé une coquille, comme pousse au crime pour varier les plaisirs de droite à gauche)

chVlu
pas encore centriste



Si m'était donné de conter,
J’effleurerais le bout des doigts.
Fleurette voudrait s'exclamer.
Aux mots sévissent des pourquoi.

Mariage pour tous se doit,
de l'éther haut, à partager.
Joueraient à je, nous, toi et moi
Si m'était donné de conter.

Le chiffre en lettre se fourvoie.
Aux saints desseins, langue aimer,
et les chers se verraient d'émoi.
Si m'était donné de conter,
J’effleurerais le bout des doigts.

Citation :

Margueritec : Je rêve de stupre et de foutre,

Puisque Margueritec est devenue la nouvelle caution morale du site, ça commence à me plaire.


Dieu je ne sais plus ou j'habite
J'ai perdu l'adresse en chemin
En bon élève cénobite
Il me faudra rentrer demain

Où donc ai-je rangé ma ....
Pourquoi si vite ôter ta ....
Dieu je ne sais plus ou j'habite
J'ai perdu l'adresse en chemin

Jouons encore la mort subite
Rien n'est sans doute plus humain
Que cette joie où je médite
Le miel de tes lèvres carmin
Dieu je ne sais plus ou j'habite

Soyez indulgents : Première Rondelle de ma vie.

Ludi
qui a perdu la main

Ludi de la Rondelle chantante, c'est un vrai plaisir de vous tendre la main ! On en veut encore !

Citation :

En pays de Léon cultivons le chou-fleur
Ainsi que la rigueur et les roses oignons
En pays de Léon et de l’humour breton
On croque un saucisson à l’ail et à toute heure

On croque aussi selon son inspiration
Du curé au bacon arrosé de citron
Ou bien passée au gril la cuisse d’un baigneur
En pays de Léon cultivons le chou-fleur
Ainsi que la rigueur et les roses oignons
Ah ces mignons tétons qui sautent dans le beurre !
Les touristes on aime, on est des bons garçons
C’est pas qu’on soit cruel, ça change du poisson
En pays de Léon et de l’humour breton

Citation :
Bon, Arielle, on ne se connaît pas encore très bien, mais c'est avec grand plaisir

Ludi
main tendue