Je l'ai composé ce matin, en allant à la messe. (vous comprendrez après lecture pourquoi je me marre comme une baleine)

Qu'adviendra-t-il après mon heure ?
Le paradis ou le néant ?
Pour moi qui suis un mécréant
Et ne crois plus aux bonnes soeurs,
Je bouffe la vie sans pudeur
Et me frotte à tous les séants.
Qu'adviendra-t-il après mon heure ?
Le paradis ou le néant ?

Priez pour moi, pauvres pêcheurs,
Vous qui semblez être croyants,
Mais c'est ici et maintenant
Que se trouve le vrai bonheur.
Qu'adviendra-t-il après mon heure ?
Le paradis ou le néant ?

@ludi : et oui je me suis égarée dans de drôles de chemins et comme j'aime les chemins égarés

j'ai aussi perdu mon adresse.


mais saurais-je récidiver ?

Comme quoi le rondel s'accomode parfaitement de sujets graves. merci de l'avoir démontré. C'est la variante à 14 vers. Bravo Olivier.
Au temps pour moi Stony. Il y avait un os dans le saucisson de Tizef. Mais il suffit d'inverser les vers 3 et 4 pour retrouver la forme canonique. Je serai privé de chipos, voilà! Pas grave, il pleut!
Vraiment les Oniriens me la coupent (la chique hein!) esprit, habileté, talent en un mot, tempérament joueur, gauloiseries à gogo, je suis ravi comme Arielle de participer à ce feu d'artifice.
Pour Margueritec, Arielle, Tizef, Chvlu, Olivier, Stony et Ludi qui entre brillament dans la déconnade : hip hip hip Hourra!

Merseger,

pardon d'avoir déformé votre rondelle par une forme canonique déviante. Je promets dès mon prochain de respecter des pratiques plus courantes

ludi
rondel artisanal

Citation :

On croque un saucisson à l’ail et à toute heure
Rien que pour ce zeugme, qui fait écho à celui du refrain,
Arielle, on ne peut que te pardonner de chambrer les bretons.
J'ai a-do-rè

Je ne voudrais pas être en reste d'évocations, comment dire ?, surprenantes, non émoustillantes...

Daphnée sous sa courte chemise
Ne porte jamais de dentelle :
Elle aime tant se montrer telle
Que sa naissance l'a surprise.

Chair secrète offerte à la brise,
Pour une caresse sensuelle,
Daphnée sous sa courte chemise
Ne porte jamais de dentelles.

Juste là où il est de mise,
Quatre discrets rubans pastels
Épicent le secret autel
Qu'elle consacre à sa promise.
Daphnée sous sa courte chemise
Ne porte jamais de dentelle !

Bonjour à tous,

Toujours avec un temps de retard, et pour revisiter la pratique religieuse hors piste...

Les ronds de pierre sont légion,
Qui poussent mille ans sur la lande.
Autour, les vierges, de guirlande
Ornées, filles de la région,
Sont le corps de leur religion.
Dansez, que vive la légende !
Les ronds de pierre sont légion,
Qui poussent mille ans sur la lande.
Qu’au grand jamais nous ne changions
Le rite fol des sarabandes !
Qu’aux bouches fines et gourmandes
Un mil de baisers échangions,
Les ronds de pierre sont légion.

Cordialement
Lotier

Lotier, grand merci d'avoir rejoint notre bande (ce n'est pas une allusion) de joyeux lurons pour ajouter votre rond de pierre à l'édifice.
Vous le faîte avec poésie et distinction. Bravo!



Auriez vous des racines gaéliques ?

MercI Mersseger d'avoir ouvert ce fil et de le nourrir d'aussi galante façon
Merci Lotier pour avoir évoqué ces mégalithes qui poussent un peu partout dans mon voisinage.

Elle avait perdu sa rondelle
Avec un voyou du faubourg
Il disait qu'il était fou d'elle
Elle avait cru au grand amour
Mais il se fichait bien d'icelle
Et changeait de meuf chaque jour
Elle avait perdu sa rondelle
Avec un voyou du faubourg

Désespérée par l'infidèle
Elle se pendit haut et court
Privée de céleste séjour
Elle a rejoint les hirondelles

Elle avait perdu sa rondelle