Olivier,

Ben dis-donc, il a vachement rétréci, ton gros pain, depuis cet après-midi. Une sarbacane...pfff. Je sens que ça va finir en sifflet.

Ludi
arbitre de touche (pas à mon citron)

@ Olivier :

Je pensais aller me coucher en rêvant à Elise, et j'apprends à l'instant que je devrais aussi y enmener Eliane, une fille qui montre son citron à tout le monde, en plus !
Qu'est-ce que tu crois ? Mon lit ne fait qu'1m40, je peux pas tout me permettre.



@ Fugu :

Je pensais me fendre d'un rondel à l'accent savoureux d'ici (de chez moi) et vous l'offir pour me faire pardonner, mais je vais plutôt me dispenser de cet effort.
Ca me tracassait, cette "animosité" que vous évoquiez, ne sachant pas très bien si vous parliez de la mienne ou de la vôtre. Bien entendu, je n'ai pas voulu croire qu'elle serait vôtre (repensant à ce sonnet que vous avez descendu pour avoir eu l'audace d'y enmener une bigoudène dans les Côtes d'Armor ; Faible ou Très Faible, je ne me souviens plus), alors j'ai cherché dans les archives pour trouver les monstruosités que j'aurais pu vous adresser. Voici le résultat de cette recherche. Me voilà rassuré. Il y avait méprise sur le degré : vous étiez dans le premier et j'étais dans le second. On ne pouvait pas s'entendre, et je crains que ce soit irrémédiable. Je peux aussi vous rassurer : vous n'êtes pas du tout rancunier.
Je vous prie encore de me pardonner si j'ai pu vous offenser d'une quelconque façon. J'ai cru pouvoir vous offrir ma cordialité sinon mon amitié sous l'angle de l'humour, mais il se peut que le vôtre et le mien ne soient pas en tous points compatibles. Je ne suis pas très doué pour user d'autres outils que celui-là. L'âme humaine est un coffre mystérieux dont il m'arrive d'égarer la clef, et je renonce parfois à la chercher.
Je vous souhaite la bonne soirée.

@Stony :

bluffez je suis avec ce sonnet

@ à toutes et tous

Je serai bientôt de retour dans la cour des grands enfants

est né un 14 juillet.
On est priés de ne pas rire, les anarchistes français

A très bientôt
Margueritec

Citation :
Je comprends qu'il soit difficile
aux cerveaux de votre acabit
de quitter un instant l'habit
pour cet exercice futile
qui remonte bien à l'an mille.
On peut en sortir estourbi.

Je comprends qu'il soit difficile
aux cerveaux de votre acabit
de pétrir les mots comme argile
et de baliser son débit.
Rondelliser n'est qu'un hobby
propre aux rimailleurs oenophiles.

Je comprends qu'il soit difficile.

A stony pour l'inciter à la prudence dans ses voyages, le hiatus et la licorne ne font pas toujours bon ménage :

A Lohéac la Bigoudène
Portant sa corne sur le front
Peut énerver le fanfaron
Des environs de la Vilaine

Les licornes sont pas légion
Dans les bois du Bassin de Rennes
A Lohéac la Bigoudène
Portant sa corne sur le front
Ferait figure de huron
Et la populace indigène
Pourrait bien voir comme un affront
Cet appendice assez obscène
Qu’arbore éhontée sur le front
A Lohéac la Bigoudène

@Stony.
Non mais ok, votre poème m'avait agacé mais ce petit rappel plus haut c'était juste pour vous taquiner. Genre j'ai voulu faire mon chieur si vous préférez, sans vouloir créer d'animosité. Après évidemment on ne se connait pas et vous ne pouvez absolument pas savoir si je déconne ou pas.
Bon tant pis. Je m'abstiendrai une prochaine fois.

Citation :

Eh bien, voilà !
Je savais que j'avais raison d'écrire "mais il se peut que le vôtre et le mien [l'humour] ne soient pas en tous points compatibles", car j'ai d'abord voulu écrire "mais je crains que le vôtre et le mien soient incompatibles", et je me serais trompé. La porte était certes faiblement ouverte, mais pas totalement close. La voilà qui s'ouvre davantage et je vous promets de me creuser la tête pour trouver des rimes belges lavant l'affront des rimes bretonnes.



Sinon, Arielle avait diablement raison d'écrire que tout va si vite. Vous vous réveillez et vous découvrez que plusieurs autres ont oeuvré pendant que vous dormiez.
Félicitations à tous !

Citation :
Dis-moi mon cher Ludi, je te signale que je parlais dans mon dernier rondel, d'un vrai citron. T'as vraiment les idées mal placées !
Bon, c'est vrai qu'en le relisant, on pourrait croire qu'il y a un double sens mais ce fut involontaire de ma part. Si, si !

Rondel dadaiste

Je mange des fleurs dès l'aurore
à dada sur mon bidet bleu.

Les cyprins à la queue-leu-leu
broutent des ciels de mandragore
et comme un fol je clame « encore »
lorsque sur les blés d'or il pleut.

Je mange des fleurs dès l'aurore
à dada sur mon bidet bleu.

Mais que penser de l'albacore,
lui qu'on croyait tuberculeux ?
Il se répand en « Ventrebleu ! »
tout au fond du café de Flore.

Je mange des fleurs dès l'aurore.

Tizef, tu as dû fumer une herbe spéciale, non ? ^^ bien que la scène soit très réaliste : sur le bidet bleu...