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Le sourire se donne-t-il aux cafards ? |
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Maître Onirien
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28/04/2010 15:29 Groupe :
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Avant toute chose, je souhaite remercier tous les lecteurs de ce texte. Sans exception, qu’ils aient laissé ou non une trace de leur passage sur ces mots.
Ensuite, je souhaitais revenir sur l’écriture de ce texte. Pour le fond il est simple, et chacun des lecteurs l’a bien appréhendé : en cas de cataclysme important, les créatures vivantes non microscopiques les mieux armées à la survie sont les insectes de la famille des blattes (dont les cafards). Sans vouloir déprimer, il me semble que l’on se rapproche de plus en plus et partout de ce cataclysme. Rien dans l’actualité de ces dernières années ne m’amène à une petite lueur d’espoir. Et je me suis amusé à penser que les blattes pouvaient en rire. Je n’ai pas la prétention que quelques mots puissent y changer quoi que ce soit. Oh non ! Par contre j’adore écrire, par moment ça arrive même à me détendre. Et je pense depuis toujours et sincèrement qu’écrire DOIT servir à dire. Avec quels moyens ? Avec humour, avec percussion, avec idéalisme, avec insistance. C’est pourquoi j’ai choisi de partir au casse-pipe avec une anaphore du type grosse enclume gros marteau. C’est aussi pourquoi j’ai volontairement choisi une construction variable dans les images, parfois fortes, parfois banales, mais toujours le plus directes possible. J’aime beaucoup la façon dont RB décrit cela : sinusoïdale. Faut-il accepter d’aller droit dans le mur sans rien dire ? Le poète est-il condamné à faire semblant que tout est beau sous prétexte de faire chanter les mots ? Pour moi, poser la question est y répondre. Un merci tout particulier à Lariviere (une pointure dont les conseils sont toujours précieux) , Lulu (une fidèle), leni (un maître à chanter), Pivoine (une amoureuse des titres), Mona79 (chère Mona), Marite (la réalité dépasse l’affliction, non ?), PIZZICATO , Wall-E, LeopoldPartisan (mon nanar préféré) , RB (que j’admire beaucoup pour son écriture, que j’arrive bien souvent trop peu à commenter), TheDreamer, Blacksad, Francis, OH2Warenghien, wancyrs (mon frère de cœur), corbivan (j’ai beaucoup d’estime pour vous) et pour conclure, BrunoGaia. A me relire, je trouve que ces explications et remerciements sonnent un peu comme une oraison, je suppose que cela colle bien au texte. Il me faudrait cependant conclure par un sourire. J’en laisse le soin à mes chères blattes.
Contribution du : 02/10/2015 18:37
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Dans une poignée de sable de la route, j'ai mis un rayon de soleil qui brille, un murmure du vent qui se lève, une goutte du ruisseau qui passe et un frisson de mon âme, pour pétrir les choses dont on fait les histoires. Jean Ray - Les derniers contes... |
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