Remerciements au comité pour avoir publié ce récit, et aux orgas pour avoir proposé ce concours. Le sujet m’a emballé, particulièrement « Le temps de se retourner » dont le sens littéral plutôt que le sens de l’expression m’a inspiré ce récit. Récit dont l’écriture m’a procuré beaucoup de plaisir, c’est le principal. Pour un concours, choisir le récit poétique, peu prisé en général, était risqué. Remerciements à vous dont les commentaires me sont d’autant plus précieux qu’ils sont peu nombreux, comme sont peu nombreuses les lectures.
Le texte est ici : http://www.oniris.be/poesie/cyrill-pierre-paule-jacques-et-le-printemps-suivant-concours-11698.html

Et bravo encore aux lauréats !


Merci Pouet. Les guenilles d’humanité m’inspirent en général. Ce n’est pas le premier texte ou sont convoqués dans les commentaires Beckett ou Devos, je dois dire que j’en suis tout retourné encore une fois. Que Devos m’inspire ce n’est pas étonnant, je l’ai tant écouté ! Mais je n’ai pas la volonté consciente d’en faire ma muse. En ce qui concerne Vladimir et Estragon, je suis plus surpris, mes souvenirs sont anciens et très vagues. Beckett à relire donc.

Merci AnnaP pour la belle écriture et la camaraderie que vous avez senti dans ce texte. Quelques termes vous ont fait tiquer. Étonnant, de mon point de vue, qu’on élimine d’emblée du registre de la poésie certains mots, mais pourquoi pas. Et puis c’est peut-être das leur contexte qu’ils ne vous ont pas paru à leur place.

Papipoete, merci. J’accepte volontiers que vous emboîtiez le pas à cette ronde processionnaire et dissidente. Je suis certain que vous ferez des émules avec votre bâton de jeunesse et chacun, par solidarité, adoptera le même instrument. On se reconnaîtra l’un l’autre, qu’on soit en gilet jaune ou en guenilles dans le miroir que Pouet - que j’invite à rejoindre le mouvement - nous tend, et si Godot ne vient pas c’est bien qu’il faudra accepter toute l’absurdité de la vie. J’ouvre également le cercle à AnnaP si elle veut bien se rallier à ce tout indivis, chacun équidistant de chacun afin que le convoi ait de l’allure !

Wilmon, en revanche, j’hésite à vous dire de tenter l’aventure, J’aurais peur que vous vous y ennuyiez de tous ces mots qui se répètent et qui ne racontent pas grand-chose, ou des choses si infinitésimales que vous ne les avez pas aperçues. mais merci pour votre commentaire.

Et le temps de me retourner voilà que j’aperçois Eskisse ! Merci pour ce commentaire, et pour avoir appréhendé avec justesse ce pas de danse que Paule esquisse ( ! ). Je serais ravi que tu te joignes à cette minorité agissante, que tu acceptes d’entrer dans la danse et de reprendre avec ses initiateurs le refrain de ceux qui vont au chant. On sera bientôt nombreux, camarades !

C’est le sens de cette danse, cette camaraderie qui fait que même en s’ignorant on se meut et se retourne d’un même ensemble, et qu’on en vienne à se ressembler, à adapter son pas à l’autre, à faire que son corps prête attention à l’autre avec toute son empathie, malgré les facéties du temps qui efface, retourne, remodèle, parfois démunit, mais recommence et redémarre à chaque printemps.
Je m’aperçois maintenant que j’ai peut-être également invité Gomrowicz à observer cette troublante ressemblance et à se joindre à la chorégraphie.

Faut-il avoir eu un passé commun pour éprouver cette fraternité ? Les personnages de mon récit en ont-ils eu un ? Je n’en sais rien, il semblerait que oui si je me remémore ce que j’ai imaginé au départ. Commun de toute façon dans le sens où ils ont vécu et vivent encore sur la terre, ont emprunté des routes et des ronds-points communs, ont connu les mêmes hivers et peut-être les mêmes doutes, oui.



Cyrill

Tous dans la ronde !

Ce ne sont pas les mots en eux-mêmes qui m'ont gênée mais leur "sonorité" (c'est très subjectif)

Merci du retour Cyrill,

C'est avec plaisir que je me joins à cette danse de la fraternité, un peu virtuelle certes, mais symbolique. J'adore la danse, un de mes premiers textes sur Oniris tournait autour d'une chorégraphie de Mats Ek.
Encore bravo pour nous avoir emportés.

AnnaP, je comprends bien entendu la subjectivité.

Merci à vous et à Eskisse d'accepter d'entrer dans la danse, voyez comme on danse ♪♫
Eskisse, je ne connais pas du tout Mats Ek

https://youtu.be/OApcHKkCXmQ
Mats Ek est un chorégraphe suédois de danse contemporaine, pour le découvrir je conseille toujours Smoke avec Sylvie Guillem.

Merci pour le conseil, Eskisse, j'ai trouvé Smoke et me suis régalé !

Merci Don pour ton commentaire. Je dois dire cependant qu'en ce qui me concerne le récit poétique est pile dans ma zone de confort. Récit, du moins. Poétique, pas si sûr, c'est selon.
Le jour où je m'essaierai au classique je pourrai dire que je pars à l'aventure.

Eh bien voilà, on le tient le challenge, Cyrill !