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Les contre-feux de l'amour
Visiteur 
Bonjour Mesdames, bonjour Messieurs, chères lectrices et lecteurs, commentatrices et commentateurs ! J’espère n’avoir oublié personne et, de plus, utilisé les termes qui conviennent …
A toutes et tous, passés et à venir, un grand merci pour avoir consacré quelques minutes de votre précieux temps à ce sonnet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre en peu de temps.
En principe, et c’est logique, un lectorat se décompose comme suit :
-ceux qui ont aimé, les « tièdes » et ceux qui détestent.
Aux premiers je dirai simplement … Vous avez souri et vous m’en voyez comblé car c’était l’un des buts de ces quelques vers, le second étant de situer dans le temps l’ « invention » du feu.
Les seconds émettent, souvent à juste titre, quelques réserves, et j’en tiendrai compte pour la version corrigée appelée à traverser las siècles à venir.

Ceux qui détestent sont à classer en deux catégories…
La première concerne les dames qui se sont indignées en parlant de sexisme, machisme et autres termes que bien entendu je réfute au plus haut point.

Reprenons le dernier tercet qui semble créer la polémique…

« A sa tendre moitié vint déclarer sa flamme
Afin qu’elle mijote un aurochs à son goût,
Ce que depuis ce jour toute femme réclame !

Ce que depuis toujours toute femme réclame…

C’est, bien entendu, qu’un homme vienne lui déclarer sa flamme et non point l’obligation de lui mijoter quelque petit plat que ce soit ! Je ne vois pas où se situe ici sexisme ou machisme ou alors nous ne vivons pas sur la même planète. Mesdames, n'êtes-vous point ou ne fûtes-vous jamais sensibles à ces hommes se traînant à vos pieds pour déclarer leur flamme ?
Peut-être que cette tournure prêtait à confusion et, si c’est le cas, je suis désolé que vous ayez mal interprété la chute de ce poème.

Dans la seconde partie de « ceux qui n’aiment point », on retrouve ceux qui considèrent que la forme classique ne se prête pas à ce genre d’exercice… Et pourquoi diable ?
Pieralun a écrit :
« Classiques que nous sommes nous devons montrer l’exemple au risque d’être ringardisés… »
Tout d’abord je n’écris pas mes sempiternels sonnets pour servir d’exemple à qui que ce soit… Ensuite, fut un temps pas si lointain, on me reprochait d’écrire comme Ronsard ou Du Bellay d’une plume ringarde des sujets complètement ringards… Où est la juste voie ?
Jano abonde dans ton sens en considérant que le vers classique se doit d’exprimer des sentiments nobles, envolées lyriques, réflexions et sentiments intimes.
Ne serait-ce pas plutôt de cette manière que l’on risque d’être ringardisés ?
Cela dit, je respecte votre point de vue tout en conservant le mien mais en vous promettant une autre fois du culturel si la chose est acceptée car, si l’auteur propose, Oniris dispose !

Allez, sans rancune aucune et à la prochaine !

Contribution du : 07/05/2012 15:51
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Re : Les contre-feux de l'amour
Visiteur 
Bonjour Alexandre, et merci d'avoir apporté des précisions sur votre poème. Pouvez-vous indiquer la signification de l'avant-dernier vers : "Afin qu’elle mijote un aurochs à son goût", s'il n'est pas question de demande culinaire de l'homme à la femme ?

Pour ma part, je le redis ici, là n'est pas le problème à mes yeux ; simplement, je n'apprécie pas les déclarations où quelqu'un d'autre parle pour moi et décide de ce que je souhaite ou non. Ainsi, vous l'aurez compris, je réfute a priori "Ce que depuis ce jour toute femme réclame !"
Mon commentaire vous indique donc une réaction possible de lectrice à votre poème. Il n'a pas d'autre ambition et je me réjouis que vous ne l'ayez pas pris en mauvaise part.

Contribution du : 07/05/2012 16:19
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Re : Les contre-feux de l'amour
Visiteur 
@socque
Merci pour votre réponse, Madame !
Revenons sur cet ultime tercet... Oui, bien entendu vous avez raison, au sens premier, il s'agit bien de faire cuisiner un ragoût à sa compagne.
Imaginez cet Homo Erectus, enfin maître du feu. Il vient donc présenter ce premier brandon à sa tendre moitié...en la "priant gentiment" de lui mijoter un quartier d'aurochs à moins que ce ne fut un jambonneau de mégacéros ou un cœur de mammouth... D'où l'expression que vous n'aimez point ! Tout ceci me semblait, sinon poétique au dire de mes pairs, tout au moins bien innocent... mais restons-en là si vous le voulez bien.

@ Wancyrs

Merci pour ton passage l'ami Wan...
Qu'appelles-tu mots savants ? Les trucs en "us" ? C'est dans le langage courant de ce côté-ci de l'Atlantique mais il est fort possible que la Belle Province ne les utilise pas.
Désolé pour l'émotion, une autre fois peut-être car il s'agit ici d'un sonnet-sourire sans autre prétention. Bonne soirée

Contribution du : 07/05/2012 18:48
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Re : Les contre-feux de l'amour
Maître Onirien
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Non, non Alex! Je ne reproche surtout pas à ce texte le manque d'envolées lyriques: tu sais parfaitement que je ne suis pas pour.

J'aime également qu'il y ai un brin d'humour quand il se justifie.

Je lui reproche juste d'être exclusivement construit autour de la farce et de la prosodie.

Et peut-être me suis je mal exprimé quant à nos devoirs de poètes "classique", mais je parlais de l'émotion. Cette émotion que tu fais parfaitement naître dans bien de tes textes et qui me semble absente de ce dernier tant il est chargé en bons mots et formules alambiquées.

Voilà tout; mais je sais également avoir écrit certains textes dépourvus totalement de cette émotion, de ces évocations qui font voyager notre esprit: je me le reproche un peu.

Contribution du : 07/05/2012 20:10
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Re : Les contre-feux de l'amour
Maître Onirien
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De Al Andalus
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Bonsoir Alexandre.

je viens de relire mon commentaire, et il est vrai, il est un peu lapidaire...

Désolé d'avoir été si bref, ces deux derniers vers effectivement portaient à confusion et tels qu'ils sont tournés, ils nous offrent une morale des plus déplacées. Ce n'était pas votre volonté, mais c'est ce qu'on comprend. Mon commentaire ne porte que sur le texte et non pas surl a personne, bien entendu. si vous souhaitez que je l'élague ou l'adoucisse...

Contribution du : 08/05/2012 01:34
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Re : Les contre-feux de l'amour
Visiteur 
Merci de cette précision, Alexandre.
Je suis dans les "contre-feux de l'amour".

Le choix de l'humour en classique me ravit étant assez innovant dans ce style. J'ai déjà lu aussi (ailleurs) des sonnets "loufoques" et ils sont jubilatoires pour moi.

Je ne suis cependant pas entièrement satisfaite de l'explication.
Certes vous êtes dans l'humour, mais il n'empêche que vous restez dans des schémas très traditionnels du rôle ou de l'état de la femme : attendre son homme, sa flamme et son appétit.
Comment vous le reprocher vraiment, puisque dans la tête de tant de nos contemporains, on en est encore là.

Très cordialement. Éclaircie

Contribution du : 08/05/2012 05:09
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Re : Les contre-feux de l'amour
Visiteur 
En effet, le dernier vers « des feux de l’amour » est sans doute trop personnel, mais après avoir lu tous les commentaires sur le site et ici, résumons : il ne faut pas d’humour, pas de lyrisme en vers classiques. Alors on écrit quoi, des narrations ? Les auteurs d’anthologie doivent se retourner dans leur tombe !
Ce n’est étonnant qu’il n’y ait qu’à peine deux cents poèmes classiques présentés.

Amitiés
Gigi

Contribution du : 08/05/2012 06:47
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Re : Les contre-feux de l'amour
Visiteur 
Citation :
Comment vous le reprocher vraiment, puisque dans la tête de tant de nos contemporains, on en est encore là.


Cependant le texte d'Alexandre fait référence à une époque pour le moins ancienne, sinon révolue. Peut-être que vous et d'autres devriez tenir compte de ce fait ? Je crois que vous reprochez à Alexandre quelque chose qu'il n'a pas voulu glorifier (le sexisme), et qu'en plus vous faîtes un combat d'époques.

Ce n'est pas une attaque, soyez en sur, mais un constat qui explique peut-être pourquoi ce sonnet est mal vu par certains d'entre vous.

Contribution du : 08/05/2012 08:36
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Re : Les contre-feux de l'amour
Visiteur 
Suite...

@ pieralun … N’en parlons plus très cher collègue. Comme tout un chacun, tu as parfaitement le droit d’exprimer tes opinions… Ce sonnet, peut-être un peu brut de décoffrage, j’en conviens, n’avait d’autre but que de préciser l’époque de l’ « invention » du feu.
Une équipe de chercheurs, experts en vieux os, vient en effet de découvrir en Afrique du Sud que le premier feu remonte à l’Erectus (soit environ un million d’années) alors que jusqu’à présent on attribuait cette flamme initiale au Sapiens, voire au Neandertal… il y a quelques 5 à 700.000 ans
La première flamme déclarée sur notre vieille planète a donc pris un coup de vieux mais j’imagine que tu n’étais pas sans le savoir.

@Charivari. Bonjour ! Rassurez-vous, votre commentaire ne me gêne en aucune façon !
Tant que ça vient du cœur tout est bon à prendre et je suis convaincu que c’est ici le cas…

@ Eclaircie. Bonjour. Vous avez, si je puis me permettre, une drôle d’opinion de vos contemporains…
« Attendre son homme, sa flamme et son appétit » ne me semble pas être le lot de la femme moderne occidentale, tout au moins dans mon entourage et aussi loin que je puisse voir.
Ce qui était vrai voilà encore cinquante ans ne l’est plus de nos jours si l’on excepte quelques cas qui dérogent à cette règle… et c’est très bien ainsi.

@ Gigi Salut camarade sonnettiste ! Vois-tu, mon problème, après ces escarmouches, est de savoir si je peux proposer un sujet où il est question de calvitie sans blesser les éventuels chauves de notre digne assemblée… Je vais quand même tenter le coup quitte à prendre en retour quelques… coups sur l’échine !

@ Nachtzug.
Je vous remercie pour votre commentaire que je comprends mieux après être passé lire votre production poétique et onirienne. Bonne continuation…

Contribution du : 08/05/2012 09:04
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Re : Les contre-feux de l'amour
Maître W
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19/01/2008 01:44
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Encore une fois, certains jouent les mijaurées et s'en vont tailler l'ensemble d'un texte (d'honnête facture même si Alexandre a fait bien mieux) pour une phrase qui sous couvert d'humour volontairement ou non ambiguë. Tout ceci ne mérite en aucun cas des réactions aussi disproportionnées. Heureusement que la majorité (et beaucoup de femmes) a l'esprit ouvert et l'humour taquin.

C'est symptomatique de notre époque de bienséance vomitive où on ne peut peut plus rien dire sans risque d'être traité de raciste ou d'avoir les féministes au cul.

Bon, Alex, tu nous ponds un autre texte sur les femmes, un truc qui dit quelque chose comme :

Agacées par cette sainte pudibonderie
Nos belles et adorables interlopes
Lassées du Blanc, souhaiteraient aussi
Qu'on les voit comme de fieffées salopes


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Contribution du : 08/05/2012 09:56
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