Désolée d'encombrer ce fil, mais je voulais ajouter une chose pour ne pas laisser libre cours à la polémique.
Car en effet, par mon intervention, j'ai peut-être laissé l'impression que je défendais votre travail, et c'est en effet ce que j'entendais faire, mais je ne veux pas laisser penser que je le défend contre quelqu'un. Dans l'exact champ où elle s'applique, c'est-à-dire ni plus ni moins, je suis d'accord avec la réserve exprimée par Socque : il est toujours très désagréable et même horripilant de voir quelqu'un penser pour soi-même. On pourrait même dire que c'est révoltant que le mot ne serait pas trop fort.
J'ai moi-même tiqué en lisant le vers mis en cause, mais je suis passée au-dessus en considérant qu'il s'agissait d'une sorte de frime qui n'engageait pas nécessaire le vrai fond de la pensée de l'auteur, et donc pas nécessairement la mienne ni celle de mes petites camarades.

Citation :
Vous savez bien pourtant qu'en poésie les mots, justement, ne sont pas toujours à prendre pour ce qu'ils sont.
Au reste, chère amie onirienne, ne prenez pas la mouche, personne ne veut vous faire sortir des limites de la courtoisie ; les gens qui vous apportent la contradiction ne font qu'user comme vous de leur liberté d'expression, et je vous assure que si un texte disait : "ce que tout homme demande", je ne me sentirais pas impliqué par l'avis tout personnel de son auteur. Je ne voudrais pas que vous pensiez, ni personne d'autre, que je défends un point de vue parce qu'il a pu paraître railler le sexe féminin ; mais si on ne peut plus se taquiner un peu ...

Ah, mais pour se taquiner, encore faut-il bien se connaître et savoir jusqu'où aller trop loin ! Je ne crois pas que nous en soyons là, vous et moi...

Et, bien sûr, vous usez de votre liberté en déclarant que vous n'êtes pas d'accord avec moi. Comme on dit en anglais : "We agree to disagree", et c'est très bien comme ça.

J'hésite un peu à intervenir sur ce forum que j'ai suivi avec grand intérêt, mais là, je rejoins Socque dans sa dernière intervention : STP Alexandre ne change pas le vers en cause il est trop amusant ! Et tant pis pour ceux que ça ne fait pas rire et puis, demain où un autre jour, c'est encore quelqu'un ou quelqu'une qui va se sentir concerné(e) par un autre vers et il faudra le modifier !!! ça n'a pas de sens et puis, avec le champ des libertés qui se restreint de plus en plus, c'est quand même inquiétant ...

Citation :

Oui, je crois qu'à vouloir tout bâillonner, plus personne n'écrira. Je crois également que certains échanges dans les forums seraient tout autres de visu. Les émoticones ne sont pas à disposition pour rien.
Et sans humour, il vaut mieux éviter les forums où de joyeux lurons ont le don d'une provocation subtile. Ici, ce sont des roses qui s'échangent, en comparaison avec d'autres forums.

Un sourire et l'on n'en parle plus.

Tout à fait d'accord Gigi !!! sauf que je ne sais pas trop utiliser les émoticones sauf ceci ))

Socque, MMArtinez résume parfaitement ce que je pense et je vais même compléter son point. Vous dites attacher de l importance aux mots et c est bien mais clairement insuffisant car il me semble important de savoir aussi QUI les dit (ou les écrit dans ce présent cas).

En effet, avec un peu plus de recul et moins d empressement, vous auriez convenu que de part ses précédents textes, ses interventions en forum etc... Alexandre (qui n est ni un proche ni une connaissance, je l ai même jamais vu!) n est pas ce qu on peut qualifier de polémiste ou de machiste, c est qu'un qui manie l humour et la légèreté dans la plupart de ses textes. C est pour ça que je dis et maintient que vous avez été de mauvaise foi et injuste en n interpretant un texte exclusivement que sur la base de mots sans lever la tete sur l auteur et son histoire onirienne (alexandre n est pas un bleu ici) ou sur l éventuelle possibilité d une autre signification (reference au vers plus haut) bref vous etes restee excessivement sérieuse, surtout très premier degré alors que vous ne manquez ni d humour ni d auto derision - vos textes en temoignent - sans accorder le moindre bénéfice du doute sur l intention de l auteur.

Quand je dis que de part ce que vous aviez entendu sur votre texte et par extension ce que les gens avaient sous entendus sur vos intentions ( je me souviens vous avoir défendu avec autant de conviction) je me suis dit que vous auriez réagi avec plus de compréhension , je me suis trompé, c est pas un drame non plus.

Comme je l ai dit de nos jours, il faut précéder toutes nos phrases d un " d après moi" , d un " a mon avis...." sinon gare aux retours. Mais les gens font semblant de ne pas comprendre que ce qu on écrit n est pas la vérité, mais la notre ni plus ni moins et y'a pas besoin de mettre les points sur les i à chaque phrase qu on écrit.

Citation :
Je comprends votre position, mais je vous répondrai que j'ai commenté le texte et rien que le texte. C'est ainsi que je pratique en Espace Lecture, c'est ainsi que je tâche de pratiquer sur les textes publiés. Je ne fais pas de supposition sur la personnalité d'Alexandre, j'estime que cela ne me regarde en rien. J'ai réagi à son texte où un vers parlait pour toutes les femmes, donc pour moi, ce que je n'apprécie pas.
Du reste, je me permettrai de vous faire remarquer qu'à aucun moment, me semble-t-il, je n'ai attaqué la personnalité de l'auteur. Si vous avez trouvé trace d'une attaque personnelle dans mes interventions, je vous serai encore une fois reconnaissante de me signaler la partie qui pèche pour que je puisse le cas échéant présenter mes excuses à Alexandre.

Citation :
Ben oui, comme j'ai dit, je ne me base que sur le texte. Je ne vois pas où est la mauvaise foi là-dedans.

Citation :
Je ne vois pas en quoi mes textes devraient laisser présager de ma personnalité : même objection que pour Alexandre. Vous apprenez ici que je n'ai aucun humour et que je n'accepte pas qu'on parle pour moi. C'est comme ça.
Les intentions de l'auteur, je le répète, ne me regardent pas. Je commente selon ce que moi j'ai ressenti, je ne vois pas comment faire autrement.

Citation :
Non, bien sûr ce n'est pas un drame ! Comme j'ai dit plus haut, au moment de cette malheureuse polémique où d'aucuns ont descendu mon texte en flammes je ne crois pas, à aucun moment, avoir récusé aux commentateurs le droit de dire ce qu'ils pensaient, fût-ce en des termes très durs. De même, je tiens à mon droit de commentatrice de dire ce que je pense. Je crois rester cohérente.

Citation :
Je pense pour ma part que ce qu'un auteur écrit dans une fiction n'est ni la vérité absolue ni la sienne propre, mais bien celle du texte. C'est pourquoi j'ai réagi au texte et, me semble-t-il, à rien d'autre.

MODÉRATION

Attention aux propos qui sont tenus sur ce fil : comme souvent quand une polémique est lancée, les modérateurs sont obligés d'intervenir pour recadrer certains intervenants dont les propos dérapent.

Socque et Alexandre - entre autres - nous montrent qu'il est tout à fait possible de débattre d'un sujet tout en restant courtois.