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Les étrennes du vent : merci |
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Maître Onirien
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31/10/2009 09:29 De du côté de Brocéliande
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Un grand merci à tous ceux et celles qui ont apporté leur fagot de mots ou de travail pour alimenter le feu qui couve dans mon âtre. Vos commentaires et vos appréciations m’encouragent à remettre sur les tisons le caquelon que j’avais un peu délaissé.
J’ai été la première surprise par cette flambée d’enthousiasme que je n’attendais guère autour d’un thème aussi rebattu. La recette de l’alexandrin déguenillé n’a échappé à personne et j’avoue que si je lui demeure fidèle il arrive que ce soit à mon insu. Le rythme étant pour moi indissociable de la poésie au point que, même en prose, je me surprends à en retrouver les traces dans mes écrits. On peut bien sûr reprocher à une poésie dite « libre » de traîner derrière elle ce boulet du vers ancien mais ne sommes-nous pas tous faits des bribes d’un passé qu’il serait mal venu de renier quand il nous a enchantés depuis tant de siècles ? La poésie libre (je préfèrerais écrire libérée) nous permet aujourd’hui d’assouplir, d’aérer par sa disposition sur la page, les quatrains ou les versets d’un classicisme rigoureux. Elle permet aussi de mettre en relief un mot ou une image qui nous semblent importants à retenir, la liberté étant laissée au lecteur d’entendre ou de ne pas entendre la cadence choisie par l’auteur. Mais j’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes avec mon petit laïus que vous avez déjà du lire cent fois ici ou là ! Encore merci à tous : correcteurs, éditeurs, lecteurs et commentateurs qui avez ensoleillé mon hiver bien morose et tempétueux.
Contribution du : 27/01/2018 11:38
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"La poésie est aux apparences ce que l'alcool est au jus de fruit" Guillevic |
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