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Les Oiseaux lune vous remercient |
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Maître Onirien
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09/07/2007 19:16 De par le fait
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Bonjour à tous et toutes !
Je tiens tout d'abord et très classiquement à remercier le comité éditorial qui a bien voulu intégrer ce texte au catalogue du site, ainsi que les correcteurs et les correctrices qui se sont chargés en coulisses de le rendre le plus propre possible à la lecture et enfin, bien sur, tous les lecteurs et particulièrement ceux qui ont pris le temps et la bienveillance du commentaire. Ce qui est fort sur Oniris c'est cette possibilité d'avoir dans un même espace une interactivité réfléchie, à la différence de beaucoup de plate-forme d'écriture fonctionnant plus sur l'éphémère de l'instant de lecture. Ca permet des échanges complètement libre et résolument inédit pour des écrivains amateurs sur le net et peut être ailleurs (en dehors des café-littéraire, si ca existe encore...) dans la sphère publique, et un lien direct entre l'oeuvre, l'auteur et le lecteur. . Je ne fait pas de leçons en disant cela (le travail bénévole me prends déjà du temps en comité d'édition et je ne commente plus autant qu'avant, mea culpa), je veux juste faire partager mon enthousiasme et ma motivation de faire parti d'un tel site d'auteur et j'espère que tout le monde saisi comme moi la chance et la richesse inestimable du phénomène, autant coté auteur (pour progresser dans l'écriture) que lecteur (pour progresser, dans la lecture) Pour en revenir plus précisément au sujet, je tiens à remercier tous les commentateurs : Cherbiucapesque, Maria, Louison en el (et Mokhtar!), Plumette, Herline, Tiramisu, Ours, Cat, Babefaon, Louis, Malitorne, Robertus et Pepito. : Avant de remercier dans un second temps les différents commentateurs pour la singularité de leurs remarques et de leurs ressentis, je peux d'ores et déjà dire un mot sur les intentions générales : Sur le thème, les oiseaux lunes sont l'histoire très simple d'un scientifique dans la moyenne de l'âge, issu et vivant dans la société des cadres supérieurs américain, comme l'a très justement souligné Cat, qui se voit confier un dossier hors normes dans le cadre de son travail au moment même où des drames familiaux viennent troubler le cours tranquille de sa vie. En ce sens, et comme beaucoup de commentaires le remarquent en employant le terme ou en argumentant leurs ressentis, les oiseaux-lune sont effectivement des créatures plus proche du fantastique que de pur produit de science-fiction, au sens conventionnel du terme. D'ailleurs, faire le choix de la catégorie « fantastique-merveilleux » aurait peut être permis d'ôter quelques doutes et quelques questions sur les choix et les intentions d'écriture à la lecture brute. J'ai en effet hésité entre les deux catégories, car le thème se prêtait à mon sens aussi bien à l'un qu'à l'autre choix, tout en pensant d'un point de vue personnel que la sf est le prolongement littéraire du récit fantastique et de son évolution dans le temps. Je voulais donc autant inscrire la nouvelle et son histoire dans un cadre moderne que de rendre hommage aux maîtres du récit fantastique comme les Français Théophile Gautier ou Maupassant et nos cousins anglophones comme Wilde, Hoffman et bien sur le grand (avec un d) Edgar (sans d) Allan Poe, un maître du genre, toute époque confondue, sans oublier dans cette liste d'inspiration, celui qui pour moi fait la jonction dans le symbolisme littéraire entre le pur fantastique finissant du XIXième et ce qui annonce ce qui deviendra plus tard les récits de « sciences fictions » : le comte Villiers de l'Isle Adam, dont « l’Ève future» est écrit dans un style artistique qui deviendra effectivement « futuriste ». On est proche de Métropolis, la femme fatale du cinéma de sf débutant des année 30, et la progression culturelle et sociale du « robot et du récit de sf » évolue avec le temps... cette petite digression pour expliquer mes intentions de construction sur la forme et dire que c'est parfois difficile au final de compartimenter un récit dans une catégorie... Malheureusement, il faut bien ranger les choses dans les tiroirs pour les retrouver plus facilement et peut être qu'au final la place de ces oiseaux lunes étaient effectivement plus le tiroir « fantastique/merveilleux », pour ne pas induire une lecture trop « terre à terre » des événements du récit et permettre plus facilement aux lecteurs de comprendre que le double sens et l’ambiguïté quasi permanente des actions et du réel qui impacte le personnage étaient complètement intentionnel et bienveillant à priori pour celui-ci (le lecteur), mais j'y reviendrais.;) dans les intentions... Pour résumer le point qui fait le plus polémique, c'est à dire l'interprétation des faits réels (car oui le réel existe, mais au pluriel ^^), je reprendrais les deux axes principaux cités par Louis dans son superbe commentaire (Louis est le seul commentateur qui écrit mieux sur le texte que l'auteur lol) : Il y a effectivement deux grilles de lectures possibles principalement pour comprendre les éléments et l'intrigue au mieux : A partir des deux lignes narratives l’une relative à la vie privée du narrateur, l’autre relative à sa vie professionnelle, que propose Louis qui se nourrissent et qui interagissent, j'ai voulu construire l'intrigue et l’ambiguïté du récit : - Soit Mister Chadwick est un chercheur qui a trouvé ce qu'il n'aurait pas dû trouver et alors les éléments se déchaînent sur lui, pour le détruire subtilement, ce qui est tout à fait possible...;)... En effet, peut être que monsieur Chadwick est vraiment un grand scientifique, honnête et intègre, un peu naïf, comme le sont souvent les enfants et les grands savant, et que sans le savoir il a mis à jour une vérité assez incroyable qui le dépasse considérablement, et que depuis il est interné pour le réduire au silence. - Soit Mister Chadwick, tout scientifique cartésien qu'il est, à perdu pied et est devenu délirant, avec une certaine composante paranoïaque tout à fait possible vu tous les événements dramatiques qui lui tombent dessus au même moment, et qu'ainsi s'en sans rendre compte, il transforme malgré lui cette réalité trop dure et trop hermétique à ses attentes... Ainsi, son rationalisme étant faussé, mais celui-ci étant son seul mécanisme de défense psychique, celui-ci lui suggère alors de drôles de réalité... (un peu comme un mouvement réflexe qui se renforce quand on veut le stopper) et que son état mental le rend inapte à son travail (d'où d'ailleurs sa jeune retraite...) et même à la vie publique puisqu'il est interné. Effectivement, le récit est une lettre, qu'il écrit de son lieu d'hospitalisation (d'où l'infirmier pigeon ramier...), un peu comme le font, pour l'avoir vu par expérience (pas comme patient lol), les vrais paranoïaques, qui passent leurs temps à écrire des lettres procédurales teintés de doux ou de durs délires et qui les adressent à tout va, de l'Elysée à Matignon, en passant par le concierge du CHS... Voilà de façon globale comment je voyais possible cette double lecture. Je dirais aussi, si on me demande, que c'est difficile de savoir quelle est la version la plus véridique et je pense que, comme nous ne sommes pas dans la tête du docteur Chadwick et que nous ne le serons probablement jamais, ce point là sera toujours un point obscur, même si personnellement, je penche plus pour la seconde hypothèse... Mais on peut aussi extrapoler sur d'autres possibilités et c'est toute la beauté du genre fantastique : peut être que monsieur Chadwick sans être victime d'un complot lunaire et ornithologique est juste victime de sa grande naïveté, comme le souligne (certainement influencé aussi par tous ces drames familiaux qui doivent quand mêmes jouer sur sa lucidité quoi qu'il dise...) et que peut être des « collègues » de l'observatoire lui ont fait une simple blague, bête et méchante, ou plus perfides, car les deux coups de téléphones de l'observatoire, une fois pour annoncer la découverte des échantillons de plumes et l'autre pour informer « amicalement » le narrateur de la survenue de ces oiseaux sur la lune, sont quand même très étrange, quand on y réfléchit sans bien sur, tomber dans la paranoïa;)... Au passage, je constate que ce choix de l'ambiguïté dans l'axe de traitement est déplaisant chez certains lecteurs. Pourtant, dans le pur style du récit fantastique, j'ai voulu ainsi laisser la part libre au lecteur, non pas de façon inélégante pour le laisser se débrouiller avec l'intrigue, mais bel et bien pour lui laisser « la part de l'ange » (et d'Angie) dans sa lecture, afin qu'il décide lui même de la direction du récit et de son interprétation finale... c'est un des codes d'écriture plutôt sympa du genre, et c'est ce qui m'attire en tant que lecteur dans le style (comme dans la lecture de « La morte amoureuse » de Théophile Gautier, mais aussi des récits plus modernes de J. Cortazar...). A mon grand étonnement, je constate que pour beaucoup, c'est une source d'irritation plus que de stimulation ou de suspens agréable la lecture... et j'en suis désolé, car tout n'est peut être aussi que question de dosage... Cherubiacespe : Bonjour Cherubiacespe, Merci beaucoup pour ce retour Espace Lecture, et pour vos félicitations ; vous êtes mon premier lecteur commentateur et je vous en suis très reconnaissant !... merci aussi de souligner à la fois l'originalité du thème et le travail de documentation et d'enquête qui comme vous le dites est un travail fastidieux qui m'a pris beaucoup de temps. Pour donner une idée, j'ai un doc de 15 pages de documentation que j'ai crée spécialement pour le travail en amont et qui m'a servi pour l'écriture. Tout n'est pas utile bien sur pour construire une simple nouvelle. Mais sans forcément servir littéralement comme élément du récit, toutes cette documentation m'a permis aussi d'appréhender un peu mieux l'univers dans lequel celui-ci devait se dérouler... En tous cas merci pour votre bonne évaluation et cette remarque très pertinente, car oui, c'est assez sport, type endurance et marathon, mais c'est souvent payant au final et c'est assez enrichissant, car on apprend des choses par la même occasion. Il y a toujours une moitié de verre plein dans le verre à moitié vide...;) Merci aussi d'avoir remarquer l'intérêt, dans la crédibilité de la lecture, de la monotonie d'expression du narrateur, en forme de témoignage de son propre récit, effectivement. J'ai d'ailleurs pensé un temps le présenter comme une espèce d'audition devant un tribunal ou une commission d'enquête, donc le ton du témoignage colle assez bien avec le ton du narrateur. C'est un point important aussi pour comprendre un minimum la psychologie basique de celui-ci. Comme souvent chez les scientifiques, surtout les plus éminents, il y a souvent un petit coté autistique dans leur façon d'être ; ils sont souvent dans leur bulle et interagissent d'une façon décalée, dans le quotidien comme dans les émotions... parfois mais pas toujours, bien sur... Je pense que cet aspect monotone et assez détaché du discours correspondait bien pour la fluidité du récit dans le style, mais aussi pour créer en filigrane une ligne « comportementale » du personnage. Sur la compréhension générale, à la fois de l'intrigue et des intentions, vous avez tout bon !... En fait, vous résumez les choses de façon très claire : « On reste ainsi dans le mystère. Est-il interné pour garder le secret ou est-ce un halluciné qui a rêvé toute l'histoire. » Merci beaucoup pour votre lecture et votre commentaire ! ..... Maria Merci beaucoup Maria, pour votre lecture attentive, et de rien pour le partage, tout le plaisir est pour moi ! Je vous remercie aussi pour la justesse de l'écriture et pour l'imagination. La gageure était de construire un récit réaliste sur une idée complètement libre d'inspiration au départ assez « abracadabrantesque » comme aurait dit un poète ou un ancien président... A la base, l'idée du récit m'est venu en tombant par hasard sur une vidéo complotiste sur la face cachée de la lune pour le ton, et pour l'ambiance, je ne sais plus comment ça m'est venu, mais j'ai trouvé suffisamment poétique et amusante cette histoire possible d'oiseaux extra-terrestres pour en écrire le récit... Cette construction n'est pas si facile à faire tenir en équilibre et peut être qu'ainsi le récit paraît parfois trop bavard, car le choix du traitement qui privilégie le suspens et l'intrigue suit une progression en spirale, avec souvent ses implants infimes ( le rapport probable à la mère, j'y reviendrais, et tous les petits détails insignifiants comme la perruche qu'a justement remarqué Cat...) bref, je n'ai peut être pas su doser les éléments pour satisfaire certains sur le format court nouvelle, bien que le format long (et bavard lol) j'aime assez ça,la preuve avec ces remerciements ;)... Sinon j'aime beaucoup votre bonne traduction de ce qui devait être le ressenti de lecture et votre conclusion : « Les autorités craignent qu'il ne dévoile la dangerosité de "cette guerre psychologique et sensorielle". Verrons-nous, lors de prochaines “collisions accidentelles”, ces "petites orbites bruyantes" ? Pour que "la destruction de l'humanité se fait en silence" n'aie pas lieu, continuons donc à respecter “le pacte” avec les oiseaux ! Merci encore ..... Louison Bonjour Louison, je vous remercie pour votre commentaire en EL et pour la sincérité de votre ressenti toujours utile à un auteur comme retour quel que soit le contenu. J'avoue que j'aime bien les formats longs comme je le disais à l'instant et c'est aussi ma faiblesse d'écriture, j'ai du mal à faire court. Mais même si ça ne se voit pas forcément, je fais des efforts en ce sens. Merci d'avoir pris le temps du commentaire. Au plaisir de vous (re)lire ..... Mokhtar, en EL(si,si). Bonjour Mokhtar, merci pour votre lecture en el lol Oui je vous crois ; j'ai lu votre demande au sujet de ce texte et la réponse de Perle à ce propos. Je vous remercie d'être aussi sport et de reconnaître une certaine qualité d'écriture malgré le peu d'intérêt que vous avez eu à lire cette histoire ainsi décrite. J'avoue que le style est ardue et qu'il est peut être difficile pour moi de rendre quelque chose de meilleur dans la catégorie, mais je voulais vraiment construire un récit fantastique ou sf, peu importe le terme (ou pas d'ailleurs finalement...) avec ses codes, non pas pour perdre le lecteur, mais pour lui laisser le choix de l'intrigue. Je suis désolé de ne pas avoir su à vos yeux communiquer tout l'intérêt de ces petits détails ou de ces digressions qui n'en sont pas. Les éléments que vous citez par exemple ont pour moi un intérêt au récit très important car il expose (peut être maladroitement) un lien logique sur l'état psychique du narrateur et même d'Angie. Par exemple, on ne le sais pas forcément, mais la sclérose en plaques est une maladie neurologique dégénérative encore mal expliquée dans ses causalités (son étiologie) qui peut être déclenché par un fort choc émotionnel (pour Angie, la perte brutale de ses parents et sa soeur dans le coma sont les faits qui produisent ce choc, et ensuite l'évolution de la maladie suit logiquement l'évolution de l'état de Sylvia...). Mais je comprends aussi que tout ça ne soit pas parfait. Je vois l'écriture d'un récit, en tous cas à mon degré de maturité ou de non maturité, comme le moyen de me faire plaisir tout en appréhendant des styles d'écritures différents ; ici par exemple, je me retrouve bien comme auteur très égoïstement dans la scène « lazarienne » lol, comme vous dites (mais la tentation de saint-Antoine de Dali aurait aussi fonctionné !) dans le plus pur style symboliste au sens littéraire (Beaudelaire, Le dounier Rousseau, Goya, G. Moreau)... J'aurais même aimé arrivé à concilier encore davantage la poésie avec l'aspect prosaïque. Mais comme toujours, tout est souvent question de dosage. Ensuite, j'entends bien vos réserves complètement légitimes sur le crédit à accorder aux éléments et à la réalité tangible de ce qui est raconté, mais l'histoire de ces oiseaux-lune étant un pur délire ou un pur complot, j'avoue que je ne suis pas aller chercher aussi loin à rationaliser tous ces points là. Pour moi, comme je le disais dans la présentation des interprétations, le personnage est un personnage délirant, donc il ne me paraissais pas opportun de creuser ce qui semble effectivement être un message philosophique, mais qui pour moi, en tant que lecteur (l'auteur n'a pas d'avis...) est un simple délire d'un gars peut être très instruit mais qui a perdu complètement pied... sinon, vous avez raison, cette histoire est peut être un brin trop teinté de philosophie basique sur l'humanité, j'y réfléchirai, car après tout, si monsieur Chadwick ne délire pas, il faut que le complot soit crédible ^^... Merci pour votre lecture, votre bonne évaluation du travail abouti et aussi, de votre interprétation des faits, dans le temps et dans l'espace Lecture !;) ..... Plumette Bonjour Plumette, merci pour le beau travail et pour avoir noté le travail d'écriture et de documentation, ca me touche vraiment. Oui le bonjour s'adresse au lecteur, car le récit est rédigé sous forme d'une lettre que le narrateur, interné, à tort ou à raison, envoie peut être un peu à tout va, peut être pour partager un secret ou un malaise trop lourd pour lui... En fait vous avez bien compris le dilemme qui fait l'intrigue de la nouvelle (complot ou délire du narrateur), mais je comprends que nous ne soyez pas rentrée dans cette atmosphère du double sens possible, qui n'est pas une manière facile pour l'auteur de perdre le lecteur, mais bien comme je le disais un choix de narration fantastique pour le laisser libre de ses ressentis. Mais j'entends tout à fait vos ressentis de lecture sur mon récit et il est tout à fait recevable, même si personnellement mes goûts de lecture et donc certainement aussi d'écriture me font apprécier ce genre de texte. Merci encore d'avoir pris le temps de lire et de dire ! Je vous souhaite une bonne journée ! ..... Herline Bonjour Herline, Déjà, merci beaucoup pour le style charmant et suranné qui aurait pu en vexer plus d'un... je plaisante, le suranné peut avoir son charme comme vous dites et je prend ça comme un compliment sincère ou en tout cas une remarque appréciable sur le travail d'écriture fourni ici dans le style. Vous ne croyez pas si bien dire quand vous parlez d'une écriture style auteurs de XIX ième siècle ; en plus des auteurs que j'affectionne, ce que j'aime dans cette époque, c'est que le fantastique et la sf ont encore des racines communes où la poésie et la philosophie ne restent pas en dehors de l’intrique. Je rajouterais, bizarrement, Victor Hugo, qui est venu planer sans que je le convoque dans la description très baroque, gothique au sens architectural, de cette scène onirique des oiseaux et qui correspondaient assez bien à l'image teinté de sombre et de mystère que je voulais pour la scène. Je vous remercie également d'avoir cité A. Hitchcock, qui m'a aussi beaucoup inspiré dans cette scène et que je pense être un des maîtres du genre dans le septième art. J'ai voulu lui rendre hommage, en plus de Poe et de Victor Hugo malgré lui, dans la construction de la scène des oiseaux (voir le film de même nom). Au passage, pour renforcer le clin d'oeil amusant et amusé au maître et pour me faire un petit plaisir personnel, je me suis permis d'emprunter sa célèbre marque de fabrique et sa signature en passant moi aussi comme figurant. « L'infirmier qui ressemble à un pigeon ramier » c'est moi. Je suis réellement infirmier et même si je ne sais pas si je ressemble vraiment à un pigeon-ramier, j'ai trouvé ça amusant. En ce concerne l'université, il fallait absolument faire étudier le narrateur dans la plus grande MIT du formidable pays que sont les USA, pour renforcer au maximum la pression sociale que cela induit, en plus du prestige et du reste, mais j'apprécie le clin d'oeil à Lovecraft, car effectivement après coup, il y a quelques ressemblances dans l'ambiance ; je pense que pour l’atmosphère, vous faites allusion notamment à « la couleur tombé du ciel « que j'ai beaucoup aimé effectivement. Merci aussi pour la relative maîtrise de l'écriture, sur ce genre qui n'est pas mon genre de prédilection, je m'en contente largement ! Au plaisir de vous lire ! ..... Tiramisu Bonjour Tiramisu ! Oui, c'est ça. Le narrateur est interné dans un hôpital psychiatrique et il envoie des courriers à des destinataires (la preuve!) mais sans véritable logique, probablement... et certainement que comme vous le devinez, certains de ces fameux courriers se retrouvent parfois dans la corbeille à papier... Merci beaucoup pour la scène de nuit d'Angie. C'est peut être la scène qui à mes yeux représente le mieux dans ce texte, la texture de mon écriture personnelle, en terme d'ambiance et d'impact poétique. Merci aussi pour le suspens qui vous tient en haleine, c'est important dans ce type de récit. Je vous entends sur l'aspect trop long et répétitifs et je vais y réfléchir. J'entends aussi vos critiques sur la densité et la présence de personnages parasites qui rejoignent certains autres commentateurs. Je pense dans tous les cas qu'il y a de multiples façon de lire en fonction de beaucoup de choses et que les ressentis de lectures qui divergent sont peut être inévitables en fait, dans l'absolu...Plaire à tout le monde est une folle chimère, c'est sur, en revanche, coté auteur, j'entends ce que vous dites et je vais voir si je peux améliorer le rendu en fonction de vos remarques. Merci encore de votre lecture et de votre commentaire ..... Ours Bonjour Ours, Merci beaucoup pour votre commentaire et votre évaluation revue à la hausse !- Merci encore et toujours pour le travail de recherche, oui ça été un sacré travail. Au départ, c'est vrai que je ne suis ni scientifique, ni américain, ni membre du cercle céleste et complotiste des oiseaux lunes... J'ai donc découvert pas mal de choses qui m'étaient étrangères. En revanche j'aime bien me passionner "pour tout sur tout" et j'aime assez la biochimie et l'astronomie (comme beaucoup!), j'ai donc pu me plonger dans tout ça avec un certain plaisir malgré le labeur de récoltes d'infos, de coupes et de recoupes pour que ca colle aux mieux, à la fois sur l'aspect scientifique mais aussi sur le coté pathologie SEP et le coté « cadre sup. américain », mais j'y reviendrais, en répondant à Cat... "Ce que j'ai le plus apprécié dans votre nouvelle, c'est l'incursion du fantastique particulièrement à la fin du récit qui donne un vrai élan presque lyrique me plongeant dans la psychologie du personnage et son interprétation du phénomène. Tout n'est pas dit explicitement, de fait je ne sais pas si le narrateur affabule, divague ou perd complètement la tête. Ce contraste avec le côté pur SF m'a plu." Votre lecture est très intéressante car assez proche de mes intentions d'écriture, notamment sur la construction et l'incursion du fantastique, je vous en remercie. A l'écriture, pendant les phases de décantation et d'élaboration de la trame narrative, je le voyais exactement évoluer comme cela. Un récit de sf, qui plonge dans les sources du fantastiques (dont il est issu, s'il a bonne mémoire...) Je vous remercie d'avoir parler d' élan presque lyrique, au sujet de la fin du récit, et si j'ai parlé de Victor Hugo pour la scène d'Angie, c'était aussi dans ce sens, dans cette écriture assez lyrique et poétique . "J'ai parfois eu l'impression de lire un roman dans le sens où il y a beaucoup de détails et d'informations qui ne servent pas directement l'histoire. Mais cela est affaire de goût." C'est vrai que l'idée du roman est séduisante. J'ai avec les découpes plus de 70 000 caractères que je pourrait peut être rallongé dans ce sens pour un projet long format... Pour finir, merci d'avoir noté la naïveté du personnage. Personnellement, je l'ai voulu un peu comme cela : d'abord parce que ca colle assez avec la perte de lucidité de celui-ci et ensuite parce que j'ai remarqué » que souvent comme les enfants, les grands savants étaient assez naïfs dans leurs styles... et que sorti de leurs sphères de compétences, parfois ont pouvait leur faire gober pas mal de choses, y compris des œufs d'oiseaux lunes ^^... Merci encore de votre lecture (multiple) et attentive. ..... Cat Bonjour missis Cat ^^ Merci infiniment pour ton commentaire ! Il n'y a pas de quoi pour ce texte... Procurer du plaisir de lecture à quelques uns ou quelques unes, c'est pour ainsi dire le seul objectif, alors quand c'est le cas, quand la rencontre par le biais de l'oeuvre est présente entre auteurs et lecteurs, alors, c'est le moment de grâce et comme disait jean pierre coffe, le but et la tarte est atteint... Sur le format, c'est vrai que j'apprécie le longueur. C'est mon problème, mais j'aime bien les moyens formats, comme j'aime bien les moyens métrages au cinéma. Sans être trop techniques, pour une écriture et un récit spiralée, c'est le format idéal pour entretenir une intrigue et une certaine esthétique avec un texture suffisamment dense pour résister au lavage de plusieurs lectures. C'est pour moi, d'ailleurs la clef capitale de la réussite d'un truc écrit, qu'il reste en tête après la lecture et qu'il se renforce au fur et à meure de celles-ci. Si je t'ai bien lu, sur ce point c'est réussi, et déjà tu m'en vois comblé. C'est important, malgré le travail invisible, d'arriver à faire quelque chose peut être de moins clinquant, de plus rigide en apparence et de moins perméable sur l'instant, mais qui tient à l'épreuve de plusieurs lectures... Bien sur j'entend aussi que certains préfèrent aller droit au but, comme l'OM en ce moment, parfois j'aime bien aussi, mais là ce n'était pas l'objectif du récit. J'ai peut être un regret sur cette nouvelle, ne pas avoir pu faute de place, développer un peu plus le caractère et la personnalité d'Angie qui devait certes rester une espèce de fantôme dans le récit, mais qui m'aurait surtout demander un format plus long pour l'étoffer aux yeux du lecteur (car dans ma tête c'est déjà le cas)... Comme je le disais un peu avant en répondant à Ours, il est peut être possible de faire un court roman avec cette longue nouvelle et je crois que j'ai assez de coupes sur l'établi (et de commentaires !) pour y arriver aisément si l'envie m'en vient ^^...;) « Elle est superbe la scène de la nuit où Angie se lève et marche comme envoûtée par les harpies. Harpies que découvre Edgar Allan (joli clin d’œil au Maître!) perchées sur les branches. Elle est le clou du spectacle pour moi. Une scène ou la Poésie se fond dans le Fantastique pour une hallucinante danse macabre. » Pour moi, c'est très touchant ce que tu dis là, c'est exactement la description de la scène dans mes intentions, sur le fond et la forme, j'aime bien la comparaison avec la « danse macabre » (de C. Saint Sens ou plus improvisée...), qui colle plutôt bien à la musicalité et à l'imagerie de la scène. Sans vouloir ramener tout le rendu à cette scène, tu as juste, quand tu parles de clou (et de croix!) du spectacle.. parce que sans dire que toute la nouvelle est construite pour ce moment là, c'est certainement un des passages du récit où je me suis le plus fait plaisir et où probablement sur l'ensemble du texte, je suis le plus moi même dans l'écriture et dans le style, sur fond, comme sur forme... ;)... Et je suis satisfait, car en règle générale, cette scène est plutôt appréciée dans les autres coms... Merci aussi d'avoir remarqué ce que dans la profession d'A. Hitchcock on appellerait un « implant » (un élément apparemment anodin qui prend son sens dans l'intrigue du récit ; le lecteur ou le cinéphile le découvre souvent après coup...)) concernant Rosie la vieille perruche de maman, dans le même esprit, pour aiguiller l'intrigue comme tu le dis, il y a les parents d'Angie qui meurent d'un accident d'avion (les oiseaux lunes auraient ils éduqué eux aussi des kamikazes ?), il y a Angie qui est la réalité en miroir de l'état du récit : alors que les oiseaux lunes prennent de la force et se rapprochent, elle décline et s'immobilise, il y a aussi les canards colverts au lac Michigan qui sont là pour nous rappeler que les oiseaux veillent même dans les beaux moments, ainsi que la dinde de la Thanksgiving, pour le petit clin d'oeil amusé à la tradition américaine, qui fait aussi parti des objectifs peut être invisible du récit. Pour Mister Chadwick, Louis "l'analysateur" hors pairs des textes, cite à juste titre en référence le physicien James Chadwick, mais j'avoue que ce n'est pas celles que j'avais initialement quand j'ai opté pour ce nom. Seulement j'aime bien ça, ce coté multi-registre ; je trouve que ca renforce la densité du récit et j'apprécie quand un seul fait peut en stratifier plusieurs... c'est aussi la base des éléments du fantastique originel pour moi, l'aspect « symboliste » qui englobe plusieurs choses à la fois. A l'arrivée donc, c'est aussi une référence « guerrière » au célèbre physicien que cites Louis, mais dans l'idée initiale, c'était juste un personnage de Columbo (saison 2, dans les premiers épisodes, il me semble) Mac-beth Chadwick, j'aimais bien le tin clin d'oeil au personnage et aussi le rapprochement sémantique avec “shadow”... comme quoi, parfois ca va pas chercher bien loin, une idée de nom au départ ^^ Sinon, tu as tout compris dans les intentions aussi sur le choix des personnages et sur l'idée de les faire « graviter » dans le milieu des cadres sup. américain ; je ne sais pas s'il y a un message politique ou philosophique (bien sur que oui, mais tout n'est question que de définition...) en tous cas, il y a un message social sous-jacent, assez basique et assez proche de celui que l'on retrouve souvent dans la sf ou le fantastique : le récit est un élément de « faille sociale » qui vient faire exploser le réel et son équilibre pressurisé apparent du foyer du cocon familial, du cadre professionnel, etc... ici on peut imaginer la vie de monsieur et madame Chadwick, dans ce milieu confortable où ils se sont pas forcément à l'aise, ou plutôt où ils ne se retrouvent pas forcement épanoui sur le plan existentiel malgré la relative abondance matérielle. Mon analyse sociale, assez hâtive, serait que comme beaucoup de gens issus de bonnes familles, ils n'ont pas forcément choisis comme ils l'auraient souhaité la voie de leur épanouissement personnel, sans aller à dire qu'on leur a un petit peu volé (au sens figuré !) leurs vies et leurs destinées, peut être que s'ils n'avaient pas été quelque part prisonnier de leur cercle familial et social, ils n'auraient pas choisi la même vie ou les mêmes carrières et que ces oiseaux lunes, une fois la réussite matérielle finalement arrivée dans le couple, ne sont plus que le reflet du vide de ceux qui pensent tout avoir et qui au final, sont vide de tout et ne possède rien... Je trouve que ca correspond bien à la classe aisée désabusée, ici ou ailleurs et peut être encore plus aux USA... c'est en effet le seul soubassement « moraliste » de la nouvelle, mais il est effectivement présent, merci de m'avoir permis de développer et de présenter ce point là, car oui, l'idée était aussi de décrire cette atmosphère et cette vie bien huilée de ce milieu de cadres aisés américains et de les confronter à des événements qui font vaciller l'équilibre normal des choses. A ce propos, si on veut pousser un peu plus loin dans la psychologie des personnages, ce que nous allons faire ensemble pour la première fois, car en réalité j'aime bien construire mes personnages peut être comme beaucoup, c'est à dire les imaginer, les faire vivre puis me laisser fondre en eux ou l'inverse, jusqu'à ce que le récit prenne sa vie et son cap propre en fonction des façon de ressentir de mon propre moi bien évidemment, mais aussi des personnages, ce qui est presque de la « schizophrénie critique » (un peu, j'imagine, comme un acteur de cinéma doit se fondre dans le rôle pour être crédible ou au moins authentique) mais qui me semble nécessaire pour apporter de la cohérence véritable et non un simple vernis de mauvais comédien dans les us et les agissements... si ont essaie après coup donc de creuser un peu la psychologie du narrateur, et en posant un temps la casquette d'auteur pour celle de l'imperméable beige et du mauvais cigare de l'enquêteur ou du profileur à l'ancienne, on peut penser que l'apparition de Rosie n'est pas qu'un implant qui révèle l'intrigue ornithologique mais aussi qui révèle peut être une certaine faille affective du personnage, avec l'emploi de ce terme enfantin ou du registre privé « « maman » et sur cet étrange focus émotionnel sur ces souvenirs là, à ce moment heureux de sa vie, (le déménagement pour s'installer à côté du MEO...) n'est peut être pas anodin, surtout si on le compare à son caractère presque naïf comme disait Ours et son aspect très neutre au demeurant dans sa façon de raconter son témoignage. Je ne suis pas major de promotion personnellement, mais j'en ai connu. Ce sont des personnages exceptionnels à bien des égards, mais je n'en ai jamais rencontré de véritablement heureux ( bien sur, je n'en ai peut être pas connu assez !...) ; je trouve qu'il y a toujours chez eux une certaine faille affective, un reste de pression sociale et familiale parfois inconscient mais qui est là, enfoui depuis trop longtemps pour que çà ne les parasite pas et que ca ne colore ou dépeigne pas sur leurs caractères et leurs personnalités... Sur ma propre interprétation de l'histoire je disais donc en présentation générale que je ne savais pas moi même qu'elle était le fin mot de l'histoire ou quelle était la fin véritable, si toutefois, il y a une fin... Comme je disais j'ai différentes hypothèses sur la réalité des faits de la plus réaliste qui a ma préférence, celle de la psychologie humaine, mais aussi jusqu'à la plus fantaisiste après tout, pourquoi pas ? Peut être même que le narrateur mister Chadwick ne fait qu'entrevoir une réalité encore plus incroyable, peut être que ces oiseaux lunes ne nous veulent pas du mal pour rien finalement, peut être que ceux ci sont les vrais anciens astronautes de notre terre et de notre planète, peut être qu'ils sont même les lointains descendants de très anciennes créatures terrestres comme les dinosaures qui auraient pu, grâce à leurs ailes naissantes, explorer et coloniser d'autres systèmes solaires et dont les descendants reviendraient aujourd'hui pour se venger des mammifères que nous sommes et qui les ont supplantés sans conteste sur la haute montagne de l'échelle des espèces et de sa chaîne alimentaire.... car avoir été un tyrannosaure-rex qui terrorise toute la jungle et se retrouver dans la peau et les plumes d'un rouge gorge à l'affût du moindre chaton qui passe sur une petite branche de l'évolution, il y a de quoi l'avoir mauvaise...;) Effectivement et plus sérieusement, cela peut paraître du délire, mais toute révolution des paradigmes est en soi un délire, parfois un simple départ de feu improbable.... comme le disait le narrateur dans une version plus longue, en ayant en tête Galilée ou Copernic, « qu'il ne faut pas oublier que les vérités de demain, sont parfois les hérésies d'aujourd'hui »...;) En tous cas merci d'avoir toi aussi perçu cette liberté d'interprétation dans le récit comme une liberté tout court pour le lecteur et non un piège ou un traquenard pour celui-ci... c'est aussi comme ça que je vois le genre, comme tu dis …. mais peut être que c'est une conception différente non pas de la lecture, mais de la façon de lire et de ses différents temps de cerveau disponible, no lo se... en fait...;!) Au plaisir de te lire et merci de cette (s) lecture(s) !... ^^ ..... Babefaon Bonjour Babefaon, Merci pour votre commentaire positif et pour vos remarques sur la façon de mener le sujet documenté. C'est quelque chose d'important dans ce type de récit en effet. Merci si j'ai réussi cela à vos yeux. Sur les découpes possibles, j'entends ce que vous dites comme d'autres, et vous avez raison l'équilibre est difficile à trouver surtout dans le style et je peux vous avouer que c'est déjà un vrai pari d'arriver à obtenir quelque chose d'abouti et de plaisant ne serait ce que pour moi, de tout ce fatras de plume et de chairs ^^. Bonne journée à vous ! ..... Louis "Merci Lariviere pour ce beau texte fantastique." Bonjour Louis, Merci beaucoup à vous, encore et toujours, pour votre superbe commentaire sur fond et forme et pour avoir aussi bien saisi l'ambiance, l'axe de traitement et les références. Je vais devoir vous relire dans les détails si je ne veux pas simplement reformuler en moins bien ce que vous dites vous même du texte dans votre long et (extra) lucide commentaire. En l'état, je ne peux que prendre une à une vos analyses et y ajouter un « c'est ça » d'approbation... Pour votre citation de Goya, je vous avoue que c'est assez saisissant car l’image (une pyrogravure ou une estompe en noir et blanc je ne sais plus) dont est tirée la fameuse phrase que vous citez m'est venue à l'esprit au moment précis de l'écriture du début de la scène de la nuit, où le docteur Chadwick dit s'être endormi sur ses dossiers avant d'être réveillé par de petits bruits... Bravo pour votre analyse et pour votre beau travail dans le cadre du commentaire, un commentaire très utile et très juste, comme toujours, sur fond et forme !... Merci infiniment et bonne journée à vous ! ..... Malitorne Bonjour Malitorne, Rassurez vous, pour ma part, je vous apprécie autant d'un coté comme de l'autre ^^ Je vous remercie pour avoir pris le temps de laisser un commentaire sur vos impressions de lecture, et pour le côté encourageant, c'est à dire pour votre appréciation du style sur l'ensemble et pour vos remarques positives sur l'aspect fantastique imbriquée et sur la réussite de l'apparition des oiseaux-lunes dans l'espace. Je note aussi votre avis sur les défauts qui suivent et même si le fait que la perte de clarté soit voulu puisqu'elle suis la perte de clarté du narrateur sur la réalité, elle n'est pas censé pour autant perdre la clarté du lecteur ; je vous remercie donc pour ces remarques constructives qui me feront peut être revoir certains passages. Bien cordialement ! ..... Robertus Bonjour Robertus, Merci beaucoup pour votre bravo et pour votre commentaire très détaillé. Votre lecture est très technique et donc très intéressante. J'avoue que la scène dont vous parlez longuement me convient complètement en l'état pour son coté onirique tel qu'elle est dans son rendu, mais si les choses peuvent être mieux, pourquoi pas, je vous relirai plus tranquillement à tête reposée et surtout à distance, pour qu'il y ait un minimum de décantation, et s'il y a possibilité d'améliorer encore, je suis toujours preneur ! Je vous remercie encore pour votre lecture minutieuse.;) ..... Pepito : Hello Larivière ! Style : débute façon curriculum vitae... et continue de même. Le tout bourré d'annotations d'école célèbres (aux US, bien sûr, parce que les E.T. ils atterrissent toujours aux US, c'est bien connu ;=) et galimatias scientifique. Pour les émotions, merci de prendre la file d'attente. Je dois avouer que je me suis ennuyé ferme et j'ai sauté la fin. Une histoire de zoziaux ? Le genre de SF qui fait détester la SF à ce qui ne connaissent pas la SF. "qui flottaient dans l'espace sur un plan horizontal." voilà une phrase qu'elle est drôle. Une autre fois surement. ^^ Pepito oiseau de mauvais augure... cui_cui_cu Bonjour Pepito Cot-cot ?... Visiblement, vous n'avez pas aimé. Une autre fois assurément... ;) Voilà ce que je pouvais déjà vous dire et c'est encore bavard, décidément !... Encore merci à tous et à toutes !
Contribution du : 09/02/2020 17:12
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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Chevalier d'Oniris
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Bonsoir Lariviere,
Merci pour ce retour sur commentaires riche en éclairage. On sent vraiment le travail de fond puisque vous avez encore beaucoup à en dire 'hors texte' si je puis dire. J'avais remarqué et apprécié les références aux classiques donnant du relief à votre histoire qui elle est contemporaine. En lisant votre retour notamment sur la liberté laissée au lecteur de choisir son issue ou son interprétation, j'ai repensé au 'Le jeune homme, la mort et le temps' de Richard Matheson qui met en scène un écrivain qui se met en tête de voyager dans le temps pour rejoindre une femme qu'il ne connaît qu'au travers d'une photographie. On y retrouve clairement le style de récit fantastique que vous évoquez. Point de science fiction, mais voyage un vrai voyage dans le temps ! Au plaisir de vous lire.
Contribution du : 09/02/2020 19:54
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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Visiteur
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Hey Mister Larivière, ^^
Merci pour ton retour flamboyant sur commentaires. Il est d'une grande générosité, et j'ai lu ces trois pages comme j'aurais bu un grand verre de lait chaud, au miel tant qu'à faire ! ;)) C'est passionnant, très, de remonter avec toi tes Oiseaux-lunes de l'intérieur, si je puis dire... Avec un bel altruisme tu nous offres les plans, les coupes, les échafaudages, les clairs-obscurs, les méandres de tes pensées, les volutes de tes ambitions, tes références, riches elles aussi... sur lesquels tu as planché, et je trouve ça magnifique d'avoir l'auteur qui se met à disposition, ''sous la main'' en quelque sorte. Qui n'a pas rêvé d'échanger en direct avec Baudelaire, Rimbaud, Flaubert, Hugo, et tous ou bonne partie des auteurs moins connus des livres qui nous passent sous les yeux, pour avoir leur propre analyse de texte ? Parce que les ''analystes'' pro, ils ont beau prendre leurs airs supérieurs de monsieur-je-sais-tout-je-suis-le-maître-d-école, je ne leur accorde pas le même crédit, loin s'en faut... ^^ Ici, grâce à Oniris (c'est pour ça aussi que je t'aime Oniris !), c'est chose facile de connaître les tenants et les aboutissants, pour peu que les auteurs jouent le jeu (et les commentateurs aussi, namého, y'a pas que l'auteur !). Tu fais bien de le souligner, Lari. Ce n'est jamais assez répété... Parce qu'en découvrant ton retour sur commentaires, je suis heureuse d'avoir mis dans le mille avec les cadres sup' américains, avec la perruche Rosie, mais je m'en veux de n'avoir pas parlé des colverts un dimanche cool au bord de l'eau, de la volière à la fin du récit (j'ai loupé, ça oui, les plumes de la dinde du Thanksgiving et l'accident d'avion des parents d'Angie), car effectivement, cela rebondissait tout le long de ma lecture dans un effet de manche plumée très bien calculé. J'apprécie après coup, l'influence que peut avoir le déménagement de la maison maternelle... J'avais glissé dessus et c'est dommage, car bien pensé... En fait, j'ai collé au millième près à presque tout ce que tu expliques. A quoi ça tient le bonheur, finalement ! ^^ Seule, bizarrement, j'ai laissé la fin dans le flou, ne voulant pas pencher vers une ou l'autre des hypothèses les plus plausibles. Je n'ai pas envie de voir un naïf méchamment berné (même si les deux coups de fils, maintenant que tu le dis... ), ni un narrateur qui aurait pété les plombs. Pour moi, il se retrouve interné par un pouvoir désireux de ne pas alarmer les foules, un pouvoir déjà pris en mains par les oiseaux-lunes qui va user de sa fragilité après l'avoir provoquée, et basta ! Mais c'est triste quand même, hein ?... lol Pour ce qui est du choix du tiroir - même si je ne prête que rarement attention au nom qu'il porte, la teneur du récit me guidant suffisamment - pour moi la SF se distingue du Merveilleux/Fantastique en cela qu'elle a besoin de plans, de dates, de calculs savants et concordants, etc... de la même façon que l'on va raconter une histoire vraie, en chair et en os, veillant à la crédibilité des faits. Là où le Fantastique se suffit à lui-même et peut s'autoriser de sortir allègrement des sentiers balisés, justement pour intégrer sa part de Merveilleux et ainsi mieux prêter le flanc à la Poésie, qui du coup peut se présenter quand et comme elle le souhaite. Avec le Fantastique par exemple, on peut se mettre à voler si on le souhaite, alors qu'avec la SF, il faudra intégrer le processus qui va nous amener à voler... Je ne sais pas si je me fais bien comprendre ?... Tu me diras. C'est effectivement ce dernier cadre, le Merveilleux/Fantastique, qui semble le mieux convenir aux oiseaux-lunes, à mon sens, surtout avec la scène de nuit d'Angie et les harpies. Mais, je le répète, il n'y a rien de rédhibitoire à ce qu'il se trouve en SF, pour moi. Ce n'est pas parce que j'ai lu les mots ''Nasa'', ''Lune'', ''OVNI'', que je me suis mise automatiquement en mode SF. Faut savoir lire, aussi ! :))) Merci infiniment d'avoir partagé avec nous, en plus de ta nouvelle, très riche - tellement riche qu'elle pourrait étoffer sans problème une suite ou un épisode qui viendrait se glisser tout naturellement dans le récit mère - toute sa genèse. Ton bonheur d'écrivain, que ce soit dans la fiction ou ici, dans tes explications et l'évocation de tes ressentis, fait plaisir à voir. Et comme le plaisir est le meilleur des pains à partager, au plaisir donc de te lire encore et encore... ^^ Cat PS : bien sûr, il reste encore plein de points sur lesquels rebondir, mais je n'ai pas ton aisance pour tenir la plume sur une longue autant qu'estimable durée.;)
Contribution du : 10/02/2020 14:41
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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Expert Onirien
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Bonjour Lariviere.
J'avoue que le travail de recherche, pour fastidieux qu'il soit, permet en effet très souvent de faire des découvertes enrichissantes. Le côté fastidieux, en vérité, est qu'il ralenti la vitesse de progression du texte que l'on écrit (la fièvre de l'inspiration, eh oui!). Nous ne faisons malheureusement, les uns et les autres moi y compris, que trop peu attention à cet aspect en amont de nos récits. Alors qu'il est fondamental et n'est pas toujours une sinécure. Félicitation(re) pour cette parution bien méritée!
Contribution du : 10/02/2020 19:28
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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Visiteur
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merci pour ce retour de lecture sur commentaire, je voulais juste revenir sur le terme utilisé en effet de " suranné", il est , c'est vrai peut être pas approprié, mais en fait c'est dans sa toute grande positivité qu'il fallait l'interprété, comme si je vous aurais dis "old school " ou "old fashioned". J'ai trouvé en effet que votre style et le coté " old fashioned" faisait ressortir idéalement le texte mais aussi les thèmes. Félicitations pour votre texte et pour ces instants de lecture délectable.
Contribution du : 10/02/2020 22:20
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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Merci à vous
Oui Herline, pas de souci, je l'avais bien rpis comme ça :) Merci Ours pour Richard Matheson que je ne connais pas et que je vais découvrir grâce à vous ^^ https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01885702/document Merci Cat pour ton ressenti et tes belles lectures , c'est vrai que le fantastique aurait été judicieux ^^ @ Cherbi : c'est clair que c'est tout à fait ça pour cette partie du travail ingrat qu'est la docu et qui freine notre frénésie d'écrire malgré nous. Mais c'est toujours bon en fait, c'est ça, ne serait ce que pour soi.
Contribution du : 11/02/2020 10:16
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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Expert Onirien
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Bonjour Larivière,
Merci pour ces retours qui font œuvre sur l’œuvre. Ce sont des encouragements à commenter sans rester dans le sommaire ou le lapidaire, car il est réconfortant de trouver une écoute attentive. On est loin du simple « merci » suivi d’une liste de pékins. Le monde de la SF ne m’accroche pas, et c’est par désœuvrement, un jour où ma liste de lecture était mince, que je me suis lancé. Et si je suis allé au bout, c’est grâce à votre écriture. C’est bien de la SF que j’attendais, du fait du choix de la catégorie. Aussi me suis-je accroché à votre personnage, éminent scientifique, que j’ai imaginé rigoureusement « droit dans ses bottes », cartésien sans faiblesse, avant que n’arrivent les petits hommes verts (à défaut d’oiseaux). Il faut dire que la progression « méthodique » de l’histoire, telle que vous la proposez, n’est pas pour rien dans cette approche. Je suis donc complètement passé à côté et suis resté bloqué sur votre « première ligne narrative », n’imaginant pas une seule seconde que la « solidité » du scientifique puisse être entamée. Car c’est bien dans le fantastique qu’il fallait se positionner. Et si je n’avais qu’un seul regret à propos de mon commentaire, c’est celui d’avoir omis de souligner la poésie de la fin du texte. Il y a dans l’imaginaire fantastique ce « relâchement » qui est commun à celui de la grande poésie. J’ai beaucoup lu Poe, mais il y a très longtemps. Vous êtes coupable de m’avoir donné l’envie d’y refaire un petit tour, et me conditionner pour vous relire. Car j’irai revoir votre histoire. En me débranchant du rationnel. Après avoir laissé reposer un peu. Après avoir relu votre retour et les très riches échanges avec Louis, Cat, Ours et les autres. Une question me tarabuste un peu : quand vous avez commencé votre récit, saviez-vous exactement, et précisément , où vous alliez ? Avez-vous suivi rigoureusement une ligne préétablie, ou bien vous êtes vous laissé embarquer vers des dérives de votre imagination en cours d’écriture ?
Contribution du : 12/02/2020 07:58
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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@ Dugenou ; je ne sais pas ce qu'est devenu votre commentaire écrit au jus de citron lol... en tous cas merci quand même pour vos lectures et votre passage exprès dans l'espace du commentaire ;)
@ hersen ; merci beaucoup pour ton com !... Je suis content que tu aies appréciée le choix de mener l’intrigue de cette façon... oui parfois moi même, à la relecture, mon coeur balance entre les différentes possibilités et puis Cat a raison, c'est bien sympa aussi de se laisser embarquer dans cette histoire avec monsieur Chadwick ^^ Je note encore une fois pour la longueur et les coupes possibles :) @ Mokhtar : merci beaucoup pour vos remarques et pas de quoi pour le retour sur com. ; c'est bien la moindre des choses de remercier les personnes qui ont passé du temps à lire et à dire sur vos écrits, enfin, comme vous, il me semble... Sur la catégorie qui induit une lecture trop sf premier degré je vois tout à fait ce que vous voulez dire et vous avez raison. Pour les personnages, c'est tout à fait ça. A partir du moment où ils sont bien là dans ma tête, ils prennent vie et chair sur le papier de façon assez autonome, et c'est exactement pareil pour l’intrigue... Au départ, j'avais juste l'idée d'écrire quelque chose sur le ton du complot tout en prenant à contre-pied le fond du sujet. J'avais juste ce récit complotiste d'ET sur la face cachée de la lune qu'un scientifique était amené à étudier sans le savoir. Ensuite c'est la magie des muses et des nuits étoilées, où planent parfois la pleine lune dans le chant mystérieux des hulottes et des oiseaux nocturnes ^^ Bonne journée à tous et toutes ^^
Contribution du : 12/02/2020 15:43
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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Bonjour Larivière. J'ai édité mon commentaire sur votre nouvelle car je le trouvais hors sujet : ayant lu sans accrocher, au vu de votre hors texte, je catégorisais votre texte comme ce que j'appelle de l'Étrange, une branche du fantastique impliquant une explication rationnelle. Ici, les oiseaux lunes sont apparentés aux oiseaux terriens. Mais, vérifié sur le web, ce sous genre n'a d'existence que dans les thèses sur les genres littéraires dont je suis friand. Puis, erreur monumentale, je vous ai comparé à Theodore Sturgeon, un des maîtres de ce sous genre. Sans doute à cause de votre hors texte, si riche, presque psychanalytique (pas de vous même, mais connotant une analyse très poussée de votre processus mental de création).
Il reste que votre texte est, pour moi, à la frontière entre SF et fantastique, ce que je définis par le terme "Étrange", ce qui règle la polémique sur la catégorisation de votre texte...
Contribution du : 13/02/2020 06:32
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Re : Les Oiseaux lune vous remercient |
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Maître Onirien
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Bonjour Dugenou, merci beaucoup pour ces explications sur votre vision du texte et de ce que vous aviez trouvé après plusieurs lectures, étrange... et savoureux !
Etant plus adepte moi même de Dionysos que d'Apollon, "l'étrange" à la place de la catégorie sf, ca me convient parfaitement et ce n'est pas une boutade... Merci beaucoup pour ce que je prend comme un très beau compliment et merci pour votre retour sur retour ;) Pour Theodore Sturgeon que je ne connais pas et que je vais connaitre grâce vous, son "cristal qui songe" me parait déjà assez délectable, et assez proche du genre de Marcel Brion (pas mal du tout dans ce style) : https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=-257716833
Contribution du : 13/02/2020 09:01
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