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Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





les scandaleuses vous remercient
Expert Onirien
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21/07/2012 17:47
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J’ai écrit dans l’incipit que c’était l’histoire d’une vieille photo. Au début des années 70, je n’avais pas quinze ans, je l’avais découverte dans un numéro de Paris-Match que devait s’être procuré mon père qui ne l’achetait jamais, sans doute émoustillé par un reportage sur cette nouvelle mode des seins nus sur les plages à la mode. Je me souviens d’un cliché pleine page en noir et blanc, pris au téléobjectif, ce qui lui donnait du grain et ce flou accrocheur de photo volée par un paparazzi.
J’étais abasourdi de voir ce que l’on ne montrait jamais et dont je saisissais vaguement le pouvoir attractif magnifié par l’interdit. Je comprenais aussi, bien que j’eusse été incapable de l’exprimer, le caractère délicieusement putassier de ce type de journalisme et du voyeurisme en général.
Mais ce dont je ne me doutais pas alors, c’est que près de cinquante ans plus tard, ces femmes si jeunes, si belles, si manifestement enivrées de leur beauté et de la toute-puissance de vie qu’elles possèdent m’obséderaient encore. Si elles ne sont pas mortes, elles ont aujourd’hui près de 80 ans et ont été impitoyablement dépossédées de tout ce qui rayonnait sur cette photographie. Je ne peux voir la vie et la jeunesse que comme deux sortes de Déesses qui nous charment et nous séduisent au point de nous faire croire qu’elles nous resteront fidèles éternellement.

Merci Provencao. Je ne sais pas si je mérite le qualificatif de « sublime » pour un si petit poème qui ne m’a pas coûté plus que la retranscription aussi fidèle que je le puis d’un souvenir aigre-doux.

Merci Papipoète. C’est joli cette idée de l’oie blanche et c’était ce que j’étais, en effet (enfin, un canard blanc si l’expression voulait dire quelque chose). La fameuse photo de la petite fille brûlée au napalm, courant nue en fuyant les bombardements est sûrement un peu antérieure, mais procède, je pense, du même caractère accrocheur qui fait vendre du papier. Je ne crois qu’offensant soit le terme le plus approprié – mon titre fait plutôt référence à la presse à scandales. Vendre des nichons ou des images de guerre, c’est toujours vendre.

Merci Hersen. Je suis touché que vous soyez sensible à mon style « libéré ». Je m’emploie en effet à cela : simplifier, raccourcir, dépouiller. Et ne conserver que le minimum. Je n’en tire aucune gloriole puisque ce n’est pas très difficile, ni douloureux, mais c’est une sorte de travail de précision qui m’amuse beaucoup.

Merci Pizzicato. Si je m’attendais à ce que vous posiez un commentaire sur un de mes poèmes ! J’imagine que l’époque évoquée y est pour quelque chose. Je suis sincèrement touché que vous ayez apprécié. L’étrange pour moi est que ce poème ait évoqué pour certains Brigitte Bardot. Bien sûr, St-Tropez y est pour quelque chose, mais dans mon esprit, ces trois femmes libérées sont absolument anonymes.

Merci Leni. De même que pour Pizzicato, bien sûr, je suis touché d’un hommage inattendu de ma part. Quel vrai plaisir que de faire plaisir sans y prendre garde !

Merci Solo974. Pour tout dire, j’ai inséré la deuxième strophe dont le rythme plus souple, avec ses phrases constituées, coupe le poème en deux, parce que je sentais qu’il y fallait une sorte de respiration. Ca n’étais pas prémédité, presque un heureux hasard.
Merci Vasistas. Plus que le plaisir de recevoir un tel éloge, je ressens celui d’avoir pu donner la chair de poule. Cela me comble absolument.

Merci Fugu. Il me semble depuis longtemps que nous avons en commun une certaine sensibilité, une certaine manière de voir les choses. Je m’en veux de ne pas commenter plus souvent tes poèmes qui pourtant me plaisent systématiquement et dont je trouve qu’ils sortent du lot. Je vais tâcher de me secouer un peu, puisqu’il y en a un dans la liste en attente.

Merci Fabio. Vous êtes déçu pour les mêmes raisons qui plaisent à Hersen, j’imagine. Je ne suis pas un coureur de fond ; je m’épuise vite. Et presqu’involontairement, je dois m’arrêter avant de développer : il me semble que mon petit édifice fragile s’écroulerait sur lui-même. Je ne m’intéresse qu’à rendre une impression, je suis incapable de décrire et je comprends que cela puisse être décevant.

Contribution du : 14/10/2017 07:55
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Re : les scandaleuses vous remercient
Visiteur 
Citation :

rosebud a écrit :

Merci Pizzicato. Si je m’attendais à ce que vous posiez un commentaire sur un de mes poèmes ! J’imagine que l’époque évoquée y est pour quelque chose. Je suis sincèrement touché que vous ayez apprécié.


Bonsoir Rosebud
Je suis surpris de vous voir étonné du fait que j'aie commenté votre texte.
" L'époque évoquée " n'y est pas spécialement "pour quelque chose ".
Lorsqu'un texte me plaît je le dis (quand il ne me plaît pas, aussi) et j'ai bien aimé celui-ci.

Cordialement.
Pizzicato

Contribution du : 14/10/2017 19:00
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Re : les scandaleuses vous remercient
Maître Onirien
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06/12/2011 14:04
De Charleroi Belgique
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ici Leni hommage inattendu non Je commente un texte qui me plait et je dis mon ressenti Votre texte me plait Mon salut cordial
LENI

Contribution du : 14/10/2017 20:30
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