Manifestement Que la montagne est belle ! n’a pas suscité beaucoup de curiosité, quatre commentaires c’est peu. Si des bonnes volontés pouvaient augmenter ce nombre je leur en serais vivement reconnaissant.
Ce récit a quelques similitudes avec ma vie. J’ai moi aussi abandonné la grande ville pour m’établir aux pieds des montagnes, mais au contraire du narrateur je n’ai jamais fait marche arrière. En vérité il me serait impossible de renouer avec la foule et le béton. Merci à tous ceux qui ont permis la parution de cette nouvelle.

Le but de ce texte était en effet de croiser deux histoires Jemabi avec un point commun : le bruit. Ravi que ça vous ait plu, il n’est jamais facile d’intéresser les lecteurs.

Je ne comprends pas « l’empreinte surréaliste » Provencao puisque l’histoire, bien que fictionnelle, s’appuie sur du concret. Sans doute en avons-nous une définition différente, perso ça m’évoque toujours André Breton et cie. Quoi qu’il en soit merci beaucoup de votre passage.

C’est vrai que le narrateur jette vite l’éponge Yakamoz, il y a une petite faiblesse de scénario ici, je le reconnais. Mais bon, je ne voulais pas faire trop long donc j’ai abrégé. C’est sûr qu’il y aurait moyen de développer.

J’ai en effet essayé de créer deux styles Animal, l’un léger pour les malheurs de l’écrivain, l’autre plus adapté à un contexte médiéval. À vous croire je ne m’en suis pas trop mal sorti, merci à vous !

On est peut être plus enclin à commenter si l'on est concerné. J'ai fait comme votre héros et, comme vous, je ne suis pas retournée en arrière.
😊

Le seul inconvénient de vivre en campagne Animal, c’est l’éloignement des centres culturels. C’est pourquoi je me régale quand je fais des escapades à Paris. Mais bon, on ne peut pas tout avoir !

Sérieux Cox, vous m’avez fait trop rire avec les « krak-snikt-boom », et puis le jeu de mots final, vous vous êtes surpassé ! C’est en effet un texte léger, à l’origine destiné à un concours dont le thème était… TAPAGES. Vous comprendrez mieux les onomatopées, le charivari, la mise au vert et ses dérangements. Fallait que je fasse un max de bruit ! Finalement je n’ai pas participé au concours mais j’ai conservé le texte.
Concernant le silence et l’écriture, je maintiens ma position sans vouloir jouer l’artiste. Perso il m’est impossible d’écrire correctement au sein de nuisances sonores. C’est un exercice intellectuel qui réclame une concentration absolue.
Merci beaucoup pour votre commentaire détaillé comme à son habitude.

Pardon du retard, je suis accaparé par d’autres projets et je délaisse Oniris en ce moment.

Vous devez avoir un niveau de concentration étonnant, Cleamolettre, pour être capable d’écrire sans vous faire parasiter par les sons. Ça m’est tout bonnement impossible. En règle générale je ne supporte pas le bruit, ça peut faire sourire venant d’un inconditionnel de hard rock.
Mon défi dans cette nouvelle était de juxtaposer deux récits, reliés par un environnement sonore. Je rappelle qu’à la base il était destiné à un concours – dont finalement je me suis retiré – au thème éloquent de « Tapages ».
La punition subie par le prêtre défroqué et la jolie veuve s’appuie sur une réalité historique, elle pourrait en effet donner lieu à une nouvelle. Merci grandement pour votre commentaire intéressant et détaillé.

Je ne sais plus si je dois me réjouir ou être accablé quand les lecteurs me répètent que j’ai un style simple, Cornélius. J’essaie alors de me persuader que mon écriture est facile à parcourir et non superficielle, ce qui n’est pas vraiment la même chose. Cependant je reconnais volontiers que les phrases à rallonge ou emberlificotées ne sont pas ma tasse de thé. Elles me perdent et brouillent ma pensée. Là où je dois faire des efforts c’est sur la profondeur des sentiments, mes écrits centrés sur l’action ne s’y prêtent pas beaucoup. Un sincère merci pour votre passage !

Vous avez l'air de bien connaître la région Damy. La vallée d'Ossau c'est mon terrain de jeu préféré, j'habite à côté et ne m'en lasserai jamais. En plus, on a maintenant un Béarnais comme premier ministre. C'est vrai que le bruit fait partie de la vie, mais bon, point trop n'en faut non plus ! Un grand merci pour votre commentaire que je n'attendais pas et qui me ravi.