Bonjour à toutes et à tous,

N'ayant pas pu me connecter depuis la publication de cette nouvelle, je découvre tous vos commentaires d'un seul coup. Et c'est un joli cadeau de Noël.
J'ai toujours eu en horreur les explications de texte ; je ne vais donc pas décortiquer celui-ci et encore moins expliquer ma démarche. D'ailleurs, lorsque j'écris, je n'ai pas toujours de démarche, je me laisse souvent porter par le flux des mots qui m'amènent parfois là où je ne pensais pas aller.
Donc, juste quelques mots à celles et ceux qui ont pris le temps et la peine de laisser leur commentaire.

Bellaeva: Les allers et retours entre passé et présent n'étaient pas nécessairement volontaires, mais je ne pensais pas qu'ils perdraient le lecteur, le nombre de personnages étant réduits et l'intrigue simple. Je suis désolée en tout cas de n'avoir pas su vous émouvoir.

Jaimme : merci beaucoup pour ces compliments, ils me vont droit au coeur et me touchent, d'autant plus qu'ils viennent d'une plume riche et délicate comme la tienne. Je te rassure, je n'ai pas l'intention de quitter Oniris, même si je n'ai pas toujours beaucoup de temps pour venir m'y promener.

Animal : merci aussi pour ces appréciations. Je n'ai pas envie d'apporter des réponses aux questions, parce qu'un texte, s'il doit être expliqué, perd de son charme, me semble-t-il. Juste un indice : le mal de Tereza est d'ordre psychologique, pour avoir vécu un traumatisme qui lui est très concret. Mais j'aime que chacun comprenne ce qu'il veut et trouve des significations qui échappent à l'auteur.

Perle-Hingaud : Désolée d'être passée à côté de vous, trop loin pour vous frôler. Quant à l'improbabilité des événements, je dirais simplement que ce que j'aime dans la littérature, c'est qu'elle me propose d'autres réels que ceux qui font mon quotidien. Une autre fois peut-être.

Florilange : merci d'avoir apprécié cette histoire sans en comprendre tous les ressorts. Je peux moi aussi aimer un plat cuisiné sans en aimer tous les ingrédients ! (Surtout s'il y a du chocolat dedans, mais là, je m'éloigne du sujet... )

Xrys : merci d'avoir aimé cette histoire sans avoir toutes les clés en main. En tant que lectrice, je n'aime pas qu'on me serve tout sur un plateau, et je suppose que je reproduis ce point de vue lorsque j'écris, au risque peut-être de ne pas donner assez de clés. Et j'essaie quand je lis de ne pas appliquer mon système de pensée aux personnages romanesques, mais plutôt de me laisser porter par leur façon de réagir et par leurs cohérences/incohérences. Mais peut-être ai-je laissé planer trop de doutes dans cette histoire pour rendre les personnages tangibles et crédibles (ce qui ne veut pas dire réels).

Coquillette : je suis très touchée par votre approche. Effectivement, cette phrase me semblait être une des "clés" qui pouvaient aider à comprendre l'histoire. Juste une remarque : pour moi, Françoise était le prénom de Fantômette (Françoise Dupont), mais pourquoi pas celui d'une autre vache, après tout ?

Nicole : merci pour votre appréciation. Là où certain(e)s trouvent l'écriture trop mystérieuse, vous la trouvez trop explicite. Difficile de plaire à tout le monde... difficile de bien doser, de ne pas en faire trop ou pas assez...
Pour ce qui est de la douche, ce n'est pas une erreur mais bien une évolution volontaire. Les drames vécus ne laissent pas indemnes et chacun se trouve changé à sa manière, parfois dans des détails qui peuvent paraître insignifiants.

Voilà, merci encore à tous les Oniriens. Je vous souhaite une très bonne année (et aux autres aussi).
Qu'elle soit pleine de surprises (des bonnes bien sûr) et de mots (quant aux maux, crochet !)
Naphtaline

Bonsoir Naphtaline,

Je suis ravie que tu aies pris le temps d'écrire ce message car grâce à tes explications, si minimes que tu les aies voulues, je crois avoir compris le fin mot de l'histoire (j'en suis sûre, même).

Je ne le dévoilerai pas ici puisque ton choix est de ne pas expliquer ton texte, mais ça éclaire ma relecture.

Merci donc,
ANIMAL