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Lettre à Voltaire, remerciements
Expert Onirien
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Merci à tous les lecteurs qui ont commenté mon texte. Pimpette, vous pouvez si vous voulez le faire circuler par l'intermédiaire de votre blog. Pour répondre à une question fréquemment posée, je dirais que "l'infâme", pour Voltaire, désigne le fanatisme et ce qu'il appelait "la superstition", c'est à dire tout le merveilleux irrationnel (ou qu'il jugeait tel) des religions révélées, mais il n'en est pas moins vrai qu'il était déiste, et certainement pas athée. Je l'ai choisi, plutôt qu'un autre philosophe, parce qu'il a plus que les autres combattu inlassablement les effets de ladite "superstition".
Renaud, je comprends que la nouvelle ait heurté vos sentiments, mais votre critique est purement idéologique, elle ne s'appuie sur aucun argument littéraire et je la crois donc hors sujet.
Un grand merci encore à tous ceux qui ont exprimé chaleureusement leurs impressions (oui, j'avoue : je suis sensible aux compliments )) A bientôt.

Contribution du : 29/07/2013 17:53
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
Maître Onirien
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Pimpette bien contente...
Je viens de vous envoyer un MP
Merci!

Contribution du : 29/07/2013 18:13
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"""Soyez réglé dans votre vie ordinaire
comme un bourgeois, afi n d’être violent et original
dans vos oeuvres. »

Gustave Flaubert
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
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Sylvaine, votre texte idéologique méritait d'être déconstruit par une pensée saine d'esprit que vous réduisez à une réaction émotionnelle dans l'espoir de la disqualifier comme argumentaire. A priori, je dirais que vous avez été heurtée et que votre texte est un outil mis au point pour vous soigner un tel heurt, sinon je dirais plus simplement "mimétisme".

Contribution du : 30/07/2013 08:45
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
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"saine d'esprit"(sic)

Contribution du : 30/07/2013 09:23
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême"
F. Herbert
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
Maître Onirien
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Plutôt qu'athée (qui nie l'existence de dieu) ou déiste (qui reconnaît dieu comme force naturelle), je dirais que Voltaire était agnostique. Il ne niait pas l'existence de dieu il pensait qu'on en pouvait rien savoir.

Contribution du : 30/07/2013 10:21
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Vivre au paradis, quel enfer !
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
Expert Onirien
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Voltaire se réfère tout de même constamment à celui qu'il appelle "l'Être suprême", et justifie sa croyance en lui par la nécessité d'expliquer la naissance et l'organisation de l'Univers, comparé à une grande horloge dont l'existence requiert un horloger.

Contribution du : 30/07/2013 17:36
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
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Bonjour,

Sain d'esprit jaimme est un jeu de mots courant (pour moi) qui relie la santé mentale au sens psychologique et la santé sociale sur le plan relationnel. Je pense que ce lien est réel, pas seulement rhétorique.

D'après moi, l'important n'est pas tant l'existence d'un dieu auquel se soumettre ou pas au travers d'auteurs inspirés ou non, ancré dans une tradition millénaire ou réduit à un minimalisme horloger, mais de comprendre le véritable enjeu, lié à notre bonheur, celui de nos proches et de tout nos entourages, notre façon d'élever des enfants, notre rapport à la politique, notre vision de la science et de la technologie, comment nous comprenons notre place véritable au regard de nos racines, ingratitude ou respect, et combien nous perdons au change à nous couper de l'essentiel pour embrasser quelque chose de beaucoup plus ambigu, l'ego, à la fois faiseur de fierté et faiseur de souffrance. Tant que la société continuera à prendre les solutions pour ses problèmes, tant que le Xisme sera considéré comme la dernière bête à abattre pour faire la brèche par laquelle envoler notre liberté miraculeusement libérée des logiques anthropologiques, et non comme le fournisseur de la solution le plus radicale, il n'y aura que des bricolages comme la démocratie, la psychanalyse, la consommation de masse, et la répression d'une force irrésistible qui dépasse sa promotrice ecclésiastique.

Contribution du : 31/07/2013 12:32
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
Organiris
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Bonjour Renaud,
Je suis certain que nous avons bien des valeurs en commun, bien que je ne sache pas ce que vous mettez sous certains termes généraux: "le véritable enjeu, lié à notre bonheur, celui de nos proches et de tout nos entourages, notre façon d'élever des enfants, notre rapport à la politique, notre vision de la science et de la technologie".
Ce qui me gêne profondément c'est cette certitude absolue exprimée dans des termes comme " le fournisseur de la solution le plus radicale".
Pour moi toutes les certitudes absolues sont dangereuses, pas seulement par le danger de la mainmise cléricale, ce que vous exprimez d'ailleurs il me semble, mais bien parce que ma liberté équivaut à celle des autres autant que mutuellement nous nous respectons.
Je préfère les "bricolages" comme la démocratie, éminemment perfectible mais ô combien supérieure à toutes les autres formes de pouvoir déjà essayés. Je préfère la psychanalyse, souvent déficiente au non-dit destructeur et la consommation de masse au fait qu'un Français urbain sur dix pouvait s'acheter un poulet un fois par mois en 1920.
Vous avez raison de critiquer ces "bricolages", nous sommes dans une période de forte transition, il faut lutter pour que tout cela s'améliore, mais je reste résolument optimiste quand je compare ces avancées bancales aux douleurs des siècles précédents.
L’insatisfaction actuelle est légitime mais elle ne doit pas nous jeter dans les bras des certitudes. Ce que vous avez écrit ( "ingratitude ou respect", "faiseur de fierté et faiseur de souffrance") montre que votre réflexion est plus fine que les mots que vous aviez écrits et que semblez être à l'emporte-pièce.
Votre définition de "sain d'esprit" me conforte dans votre capacité à la nuance.
"La dernière bête à abattre"? Je ne pense pas, pour moi qui suis athée, que le combat soit d'importance. Les évangélistes en pleine croisade comme les islamistes radicaux sont bien plus à surveiller.
Je vous souhaite en tout cas de vivre heureux, avec ou sans dieu.
Pour moi tout va bien.

Jaimme.

Contribution du : 31/07/2013 13:49
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"Un commencement est un moment d'une délicatesse extrême"
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
Visiteur 
J'avoue avoir été surpris également par l'aspect radical des propos de Renaud, mais je ne voulais pas intervenir sur un fil consacré à un texte que je n'ai pas (encore) lu, et peut-être aussi parce que je voulais lâchement laisser la polémique aux autres.
Je veux croire que cet aspect radical n'est qu'un ressenti du fait d'un décalage entre ce qui voulait être écrit, ce qui a été écrit et ce qui a été compris.

Je peux comprendre qu'un croyant soit agacé par des attaques nombreuses contre la religion, car il faut bien reconnaître qu'elles sont nombreuses, partout, et constituent parfois un argument de sympathie ou un argument littéraire facile.

Pour ma part, je pense que la meilleure façon de ne pas se planter est de ne jamais affirmer radicalement des choses qui, pour une très large part, nous dépassent. De ce point de vue, je suis croyant, c'est-à-dire que je crois qu'il n'existe pas de dieu.
Mais je ne fais que croire et, donc, je ne sais rien.

En réalité, je voulais surtout réagir à ceci :

Citation :

Vous avez raison de critiquer ces "bricolages", nous sommes dans une période de forte transition, il faut lutter pour que tout cela s'améliore [...]


En effet, la version optimiste, c'est : "il faut lutter pour que tout cela s'améliore"
Je ne désespère pas de pouvoir changer de point de vue parce que je me rends bien compte, dans certains moments de lucidité, que ce point de vue est sans doute exagéré, mais, dans l'intervalle, ma version serait plutôt : "il faut lutter pour que tout cela ne se dégrade pas chaque jour davantage"



Renaud,

Lorsque tu dis que la démocratie est un bricolage, et sans même reprendre la fameuse formule de Churchill, je suis prêt à te suivre. Là où, à mon humble avis, on court un très grave danger, c'est lorsqu'on se met à affirmer qu'il puisse exister autre chose que du bricolage.

Contribution du : 31/07/2013 15:38
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Re : Lettre à Voltaire, remerciements
Visiteur 
Bonjour Sylvaine

On moins, on peut dire que votre texte suscite un débat intéressant. Ça c'est chouette!

Je ne suis pas certain d'être d'accord avec Stony (bonjour Stony) lorsqu'il met la réaction de Renaud (bonjour Renaud), jugée excessive par certains, sur le compte d'un malentendu, sur la distance qu'il y aurait entre votre intention de départ et sa réception par le commentateur en question.

Moi, je crois que vous avez écrit très exactement ce que vous vouliez écrire, et Renaud, en tant que Chrétien qui vit sa foi, l'a reçu très exactement comme il fallait le recevoir. Bon d'accord, il a fait savoir son désaccord de façon un peu radicale (pour reprendre le terme de Stony), mais comment le lui reprocher ? Le texte littéraire que vous nous proposez appelle justement a une confrontation vive des idées et sur un sujet comme la religion (que l'on peut très facilement assimiler à la foi), la température peut monter très vite...

Tout cela m'amène à m'étonner un peu de la réponse que vous lui avez faite concernant son commentaire, surtout quand on vous sait auteure chevronnée (car, compte tenu de la qualité de vos textes, je vous crois chevronnée).

Une fois un texte délivré (qu'il soit littéraire ou non, d'ailleurs), son auteur engage à mon sens sa responsabilité, tant sur la forme que sur le fond.

Là, vous disqualifiez explicitement le commentaire de Renaud au nom de l'opposition arbitraire entre le littéraire et l'idéologie. Autrement dit, vous le déclarez nul et non avenu parce que le commentateur n'est pas d'accord, mais alors pas d'accord avec vous sur le fond. C'est dommage.

On a tout à fait le droit, par principe ou par confort, de ne pas vouloir croiser le fer avec son lectorat, mais moi, si j'avais été dans la position de Renaud, j'aurais trouvé mieux venu qu'à la place de "je comprends que la nouvelle ait heurté vos sentiments, mais votre critique est purement idéologique, elle ne s'appuie sur aucun argument littéraire et je la crois donc hors sujet". vous me répondiez: "je comprends que la nouvelle ait heurté vos sentiments, mais j'ai écrit exactement ce que souhaitais écrire", en ajoutant éventuellement : "Je souhaite que le débat qui suivra - s'il doit y en avoir un - soit courtois et constructif".

J'aurais trouvé mieux venu.

Si j'avais été dans la position de Renaud.

Belles pistes littéraires pour le futur et cordialement;

Jérémie Cassiopée

Contribution du : 01/08/2013 19:30
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