Merci à tous pour vos réactions.
Robot, Lebarde et Fanny, je suis touché par la teneur de vos commentaires, merci grandement.
Pour vous répondre, Socque, sur les rimes pas follement inventives, mon objet est prioritairement de narrer une histoire en des termes accessibles, plutôt que chercher à tout prix une originalité dans la forme, et j’avoue n’être pas assez virtuose en matière de cuisine pour me permettre transcender le bourguignon, avec ou sans l’os à moelle.
Mais enfin, comme le souligne Papipoete, c’est « un vocabulaire riche dans sa simplicité », ce qui me fait penser au plaisir que j’éprouve devant une modeste assiette de spaghettis au beurre.

Marite, si comme vous le dites vous avez « presque envie de vivre une semblable aventure », alors c’est que vous êtes un ange, je m’en doutais un peu, mais j’en ai ici la confirmation. Attention, c'est un piège !

Donaldo, vous avez trouvé ce texte trop long, alors qu’il ne fait que quarante vers ! D’accord, c’est votre ressenti et je ne le conteste donc pas. Disons que vous n’êtes pas encore tout-à-fait mûr pour entamer La légende des Siècles (25000 vers). Pour démarrer doucement, je vous livre un de mes sonnets classiques ultra courts que n’aurez pas de peine à terminer d’un seul trait :

La lune,

Quand fille
Du soir
De noir
S’habille

Il brille
L’espoir
De voir
Sa bille

Aux cieux
Grands Dieux
La lune

Qui luit
Fortune
De nuit.


[poème d'un diptyque publié sur Oniris en 2016 sous le titre originel : Macrocosmos]

Mais comme par ailleurs vous avez trouvé ce poème « intelligent, je veux bien vous repêcher.

Corto, l’être « accouché de la glaise » fait référence à diverses traditions de par le monde qui, pour symboliser la création de l’homme, utilisent cette image (je vous laisse chercher) ; autrement dit, la terre est notre mère. Quand au Golem, allez savoir s’il n’est qu’imaginé !
Les deux termes de l’exergue expriment effectivement une polarité, c’est comme quand on évoque le bien et le mal, et bien sûr on est toujours entre les deux. Mais comme dans presque toutes les histoire, il y a des bons et des méchants, et même des très méchants ; si vous l'osez, lisez le Petit Chaperon Rouge, Brrrr !
Vous dites ne pouvoir pénétrer cet univers, vous m’en voyez désolé, et je souhaite que vous puissiez vous enflammer pour d’autres aventures, même si plus formelles. En tous cas le fait que vous avez apprécié une « belle écriture » me fait évidemment plaisir.
Liryc83, ce vers : « Ce bipède en son sein portait notre poison », doit être vu comme : ces humains, par leur constitution mentale particulière, leur tendance à la déraison, révèlent en nous-même une part de doute et d’incertitude que nous ne connaissions pas jusqu’alors. C’est pourquoi ils disent : « notre poison ».

Bonjour Ramana et merci pour ces retours sur commentaires. Celui qui me concerne m'a fait bien rire ... je vais essayer d'éviter le piège