@ Bellini et @ Cristale.

Merci Bellini pour cette jolie déclaration d'amitié qui me va droit au coeur et ravie d'avoir eu l'opportunité de parler avec vous.
Même si les poètes et nouvellistes sont nombreux sur ce site et même si je n'ai pas toujours l'occasion de parler avec certains et certaines, je mets un point d'honneur à essayer de communiquer avec eux, âme à âme, cœur à cœur à travers leurs créations. Rien ne me fait plus plaisir que de lire ou commenter un poème avec lequel j'entre en communion.

Merci Bellini pour vos précisions très claires au sujet de l'alternance des rimes. Il faut que je les note sinon je risque de les oublier.
Une petite citation de Gilles Sorgel : "Les règles ne sont pas des barrières, ce sont des rampes souples qui nous guident vers la perfection".

Oui, nous avons toutes et tous de la chance de connaître et d'apprécier Cristale pour les qualités que nous lui connaissons : son impressionnante culture de la prosodie et de la versification, la perfection et la beauté de sa poésie, sa gentillesse, son humour, sa disponibilité.
Merci Cristale pour ton explication très pointue au sujet des rimes visuelles. Diantre, ça ne s'invente pas !

Merci. Au plaisir de vous lire.

j'ai l'air d'insister ; bien sûr que si je vins à vous lire après votre parution, ne me serais pas permis de dire " vous n'y connaissez rien en classique "; alors que depuis à peine 5 mois ici, vous faites preuve d'un savoir en la matière, qui me stupéfie !
je suis un peu chagrin de constater qu'en fait de prosodie, je ne suis guère instruit, moi qui me permettais de faire des remarques, sûr de mon fait, sous des textes ainsi proposés !
mais, ôtez-moi d'un doute ? cette façon d'écrire " classique " est-elle courante ? et depuis 2013 que je viens ici, a-t-on eu beaucoup de parutions ainsi versifiées ?
mais même vieillissant, j'apprends et j'apprendrai tant que mes neurones ne feront pas " court-circuit "

Je me fais un point d'honneur à prendre en compte les critiques... d'autres critiquent les critiques donc les rejettent. En quoi font-ils des progrès ? Ce n'est peut-être pas l'objet des commentaires.

Arsinor,
Moi aussi je me fais un point d'honneur à prendre en compte les critiques. Je ne vois pas ce qui sur ce forum vous autoriserait à faire croire que je pense le contraire. Mais si l’occasion se présente, n’ai-je pas le droit de trouver un commentaire dévoyé dans ce qu’il prétend critiquer ? Est-ce une offense ? Un auteur ne m’a-t-il jamais repris après une remarque ? Cela nous a-t-il privé de dialogue ? Imagine-t-on la critique n’être que l’expression d’un sentiment incontestable et inattaquable ? Alors soyons clairs, je n’ai rien d’un agneau pascal.
Bellini

Bonsoir, Bellini, « délicat » poète !

Vautours et crabes dans la mangrove. « Décidément, c’est pas votre semaine pour me coincer, cher Dream. »
.
-Arghh ! !! Je l’aurai un jour… Je l’aurai !!!! Kuk ! Kuk ! Kuk ! Mais merci, merci quand même ! Grâce à vous, j’en ai encore beaucoup appris aujourd’hui… et c’est toujours ça que les Russes –pardon, les Chinois- n’auront pas.

« Jai vécu avec deux féministes…. Et les deux m’ont laissé les bourses pleines… ». Ben dites-donc, ça nous change des alexandrins bien balancés avec césure à l’hémistiche. Oui, les deux derniers mots en gras exprimés avec tant d’innocence me posent question ! « Macho Love » est-il autobiographique ? Je renonce à le savoir !

Bon, c’est pas le tout ! Morphée m’appelle et il crie drôlement fort…

En tout cas, je vous souhaite une bonne soirée, une bonne nuit, de beaux rêves (vous barrerez les mentions inutiles) et je croise mes ergots pour votre compète de poker de toute la semaine avec l’ami Bruel. (Si c’est pas un jeu de dupes ça aussi, avec son « fameux coup de bluff », je veux bien être pendu !). Vraiment, je suis de plus en plus perplexe… oui, infiniment ! … Gaffe ! Je suis bien capable de vous porter chance. Figurez-vous que dans un endroit très éloigné d’ici, il y a pas mal d’années de cela, là où l’on joue sur les machines à sous et tout le tremblement, et où il y a des casinos plein de partout, j’avais sympathisé avec mon dentiste préféré et sa copine Madame la Juge. Bon, je vous passe les détails car je sens que demain on y sera encore, eh bien, figurez-vous que c’est deux là m’entraînaient tous les samedis soirs au casino et ils avaient remarqué que lorsque je jouais à côté d’eux, ils raflaient très souvent de grosses sommes. Le fait est que lorsque je ne pouvais les suivre, ils rentraient toujours bredouilles… Bien évidemment, je n’ai jamais déboursé un seul dollar dans le cabinet dudit, ni même mis un sou dans son cochonnet. Vous nous raconterez tout, n’est-ce pas ???

Au secours Patrickkkkkkkkkkkkkkkkkk !
dream

Petite rectif ! "Tous les samedis soir," bien entendu et pas "tous les samedis soirS"... Quoi je chipote !

Tout ça parce que je suis crevé... je vais finir par perdre mes bas, moi...

Dream, vous reprenez une de mes phrases : « J’ai vécu avec deux féministes…. Et les deux m’ont laissé les bourses pleines… »
Je regrette vraiment de ne pas avoir pensé à placer ce magnifique décasyllabe 6/4 dans ma fable. Je me serais fait taper sur les doigts par Cristale qui est la muse du 4/6 (c’est pas un arrondissement, hein, ni un département !). A ce sujet, j’aimerais lui dire que j’adore le 6/4 et que je peux lui en réciter quelques-uns du Cimetière marin de Paul Valéry, que je connais par cœur, pourtant essentiellement composé en 4/6, à part quelques accrochages comme ceux-ci :
« Zénon, Cruel Zénon ! Zénon d’Élée ! »
« Maigre immortalité noire et dorée »
« La scintillation sereine sème »
« La sainte impatience meurt aussi »
pour Cristale

Concernant votre expérience à Végas, j’ai déjà raconté une anecdote de mes aventures :
Je me souviens qu’un jour j’avais tout perdu au Casino de Montecarl. Alors un type est venu derrière moi et m’a dit : « je peux vous donner de l’argent pour continuer à jouer, si vous voulez ». Il a fait ça trois fois. A la quatrième je lui ai répondu : « Ah non, pas vous, vous me portez la poisse ! »
Me voilà rassuré, c’était pas vous !

Pour le Poker, je vous dirai, mais je n’en suis qu’à 182.253€ de gains cette année et ça commence sérieusement à peser sur mon train de vie. C’est pas avec Macho Love que je vais compléter ma tirelire…

Papipoète, je vous laisse pas tomber, je reviens.
Bellini

Papipoète , vous dites : « ôtez-moi d'un doute ? cette façon d'écrire " classique " est-elle courante ? et depuis 2013 que je viens ici, a-t-on eu beaucoup de parutions ainsi versifiées ? »
Quelqu’un a évoqué l’autre jour une fable de Miguel. J’ai trouvé celle-ci : Fable de la mouche et des dieux.
Bon, vous constaterez qu’il n’ose pas s’aventurer très loin dans l’expérience (houlala ça va encore saigner ) puisque seuls quatre octosyllabes viennent déranger à distance l’ordonnancement militaire de ses vers. Mais bon, voilà un autre exemple de poésie classique admis dans les fables.

Sachez aussi que vous m’êtes très sympathique et que la connaissance du classique n’est pas un critère obligatoire pour apprécier quelqu’un. Oniris est le seul endroit où je parle poésie ou littérature ; ce sont des plaisirs clandestins.
Et surtout ne voyez rien de stupéfiant à connaître la versification classique. Les règles sont plus simples que celles de la cuisine, il suffit de s’y intéresser et de vouloir les apprendre. Je découvre ici des gens qui sont musiciens, peintres et que sais-je encore, toutes qualités dont a voulu me priver le bon Dieu.

Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais je vais vous raconter une anecdote qui est à l’origine de mon amour de la langue :
Je me souviens de ce prof du collège qui un jour m’a dit : « dis donc, ta mère, quand elle a signé ton carnet, elle était pas en train de faire un gâteau ? ». Mais quand j’ai compris tout ce dont se privait ma mère pour nous faire des gâteaux, je me suis dit qu’elle aurait pas fait mieux si elle avait su écrire.

Ce jour-là je me suis juré d’apprendre à écrire, à me défendre et à être respecté. Je suis allé vers la poésie parce que ça me semblait être la langue la plus parfaite et que je pouvais la retenir par cœur. A vingt ans je connaissais chaque mot des Fleurs du mal, je draguais en alexandrins et quand je chantais les Stones je criais Satisfacti-on en diérèse. Les filles étaient dingues de moi, elles s’arrachaient mes chemises Paul Eluard ou Apollinaire. Elles me suppliaient d’écrire des mots pour leurs copains. Et comme elles étaient sottes, elles ne comprenaient pas que c’était des poèmes de rupture… Ensuite, j’étais là pour les consoler. Oui, Macho Love est un gros nul qui n’a rien compris à la séduction.

Voilà, papipoète, tout ça pour vous dire que derrière nos goûts ou nos manières se cache parfois un aléa de la vie.

Bellini

Citation :


Ah ! Cher Bellini, le 6/4 est mon département de villégiature, je ne pouvais donc vous laisser sur vos certitudes quant à ma propension à privilégier le 4/6 en vous dévoilant ces quelques vers extraits d'un essai de glose que je vous autorise à réciter de mon vivant.

Vous courez monts et vaux, pauvre hirondelle,
Allant de ci, de là, face au noroît.
Penserez-vous à moi, sous notre toit
Quand je serai bien vieille, à la chandelle ?

Vous louiez mes vertus, mon cher galant,
Oublieux des saisons, des longs automnes
Où je compte les jours bien monotones,
Assise auprès du feu, tout en filant.

Il m’insupporte lors, que d’une oiselle
Vous tombiez en amour malgré vos ans
Endeuillés près des miens. Jurez céans
De lui parler du temps où j’étais belle !



Cristale
en mode récré

cher poète
en 2012, j'en étais encore à apprendre à compter les pieds d'un vers ; et ma plume ne sachant se retenir, elle m'entraînait sur des textes si longs, aux tournures souvent boiteuses... On me lirait ainsi aujourd'hui, qu'on aurait vite fait de die " au suivant ! "
arrivé en 2013 sur le site, je ne me serais pas hasardé, sous le poème de Miguel à lui dire " vous prenez bien des fantaisies, avec la forme classique ! "
en 7 ans, j'ai beaucoup appris avec nos maîtres et maîtresses, et aussi beaucoup renoncé à relever le défi d'un poème " classique " sans faute ! si l'on m'eût dit qu'il y avait encore plein de nuances à cela, je me serais tourné définitivement vers le contemporain !
" mon " néo-classique ne fait même plus recette ( depuis juillet ), alors que vais-je oser proposer ici ?
quoi qu'il en soit, je reste béat devant votre savoir, mais ne vous consulterai pas au sujet d'une recette culinaire... ( ma mie excelle en la matière ; j'ai cette chance ! )
bon après-midi à Vous