Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



« 1 (2)


Re : Mal de mère - Remerciements anticipés
Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 26618
Hors Ligne
Chers lecteurs, commentateurs

Avant tout, je tenais à m’excuser auprès de chacun pour m’être débarrassé de façon un peu effrontée de mes remerciements et ce avant la publication du texte. La raison, pour tout vous dire, est qu’étant encore très remonté vis à vis de certains membres d’Oniris - les modérateurs - j’ai un peu tout mélangé et, empêtré dans ma colère, fait un package malheureux en vous mettant bêtement dans le lot, expédiant ainsi de façon abrupte mes remerciements comme on se débarrasse d’une corvée, comme si cela n’était pas important pour moi.



Or, vos commentaires sont très importants. Essentiels même. Depuis des années, je leur et vous dois énormément. Il n’existe pas un seul texte (et j’en ai écrit et publié plus d’une soixantaine) qui ne soit pas passé entre vos yeux, qui n’a pas été revu (même légèrement) grâce à vous. Je ne vous remercierais jamais assez pour ça.

Aujourd’hui, j’ai presque envie de dire peu importe ce que vous dites et même comment vous le dites dès lors que vous le pensez, que vous être en phase avec vous et que vous ne jugez le texte et que le texte sans se laisser parasiter par des influences extérieures (et ce n'est pas si facile, j'en conviens). Je me formalise assez peu de la forme. Pour moi, un commentaire assassin même revanchard vaudra plus qu’un non commentaire. J’en tirerai toujours quelque chose, toujours. Je veux et j‘ai toujours voulu avoir un maximum de lecteurs et de commentaires. En 9 ans, je ne m’en suis jamais caché. Si je poste, c'est pour être lu et commenté. Rien d'autre. Prétendre le contraire serait un mensonge. Narcissisme, Egocentrisme, Prétention. Oui, sans doute un peu tout ça. Mais, encore une fois, j’ai vraiment envie d’être lu et commenté par le plus grand nombre. Après, mettez et écrivez ce que vous voulez. Ensuite, c’est à moi de jouer, de prendre mon tamis, de garder, de jeter, de trier. J’ai donc besoin de vous faire pour ce travail de réflexion, de prise recul, cette auto-critique essentielle afin d’obtenir un texte qui soit a minima correct (à mes yeux) pour atteindre le seul objectif qui compte pour moi : (vous) divertir.

Qu’on se comprenne bien cependant. Je n’achète pas tout. Loin s'en faut. Il est tout à fait possible que je ne tienne absolument pas compte de ce que vous me dites (c’est même arrivé régulièrement) et pour pleins de raisons que je ne développerais pas. Il est même probable qu’en définitive, vos commentaires ne m’aident pas - et ne m’aideront jamais - à progresser car (consciemment ou non), il se pourrait bien je souhaite conserver mes lacunes jusqu’à la fin de mes jours un peu comme on refuse de se débarrasser d'une manie à laquelle on tient malgré tout. Pour autant, je souhaite vivement que cela (et à mon sens cela ne devrait pas) n’influe pas sur votre volonté de commenter car j’espère surtout qu’en premier lieu, vous faite ça pour VOUS.

Désormais, mes seules interventions sur Oniris ne seront que pour parler de ça. Des textes. Des miens. Des vôtres.

Une nouvelle fois, pour en revenir à la nouvelle « Mal de mère », j’ai pris en compte un certain nombre de choses (suppression de la partie ciné qui en effet n’apporte rien, quelques adjectifs ou adverbes inutiles, un ou deux anachronismes, quelques platitudes… ). En effet, le texte a été écrit vite (trop vite sans doute) et je n’ai pas énormément relu ce qui est assez rare me concernant. Pour ne pas spoiler ceux qui ne l’ont pas lu, je ne dévoilerais pas la fin, mais je dirais seulement qu’il ne faut pas y chercher plus que ce qui est relaté (si vous avez des questions précises, merci de m’en faire part par MP).

Pour ce texte comme pour le précédent (« Gaspacho ») et les suivants (qui seront dans le même recueil), j’ai surtout voulu revenir à des récits plus courts (entre 10 et 20K), plus percutants (twist finaux) et efficaces (ou prétendus comme tels), moins ambitieux peut-être, sans recherche de stylisation, des textes plus simples, comme j’en écrivais, il y a presque dix ans. 



Merci encore

Widjet

Contribution du : 17/05/2016 15:10
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mal de mère - Remerciements anticipés
Visiteur 
Citation :

La raison, pour tout vous dire, est qu’étant encore très remonté vis à vis de certains membres d’Oniris - les modérateurs - j’ai un peu tout mélangé et, empêtré dans ma colère [...]


C'est bien pour ça que Stony a pensé à te détendre un peu.

Stone,
commentateur câlin

Contribution du : 17/05/2016 15:32
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mal de mère - Remerciements anticipés
Visiteur 
Widjet,

Les plus courtes sont les meilleures, parait-il. Je cesse de te maltraiter pour te livrer mon impression. J’insiste sur le fait qu’il s’agit de mon impression. Ce n’est pas moi qui tiens ta plume et je ne suis pas dans ton cerveau. Je ne débuterai pas chaque phrase par « Il me semble que », mais considère que ces quatre mots débutent chaque phrase et qu’il ne s’agit donc que de mon impression.

Tu raisonnes en termes de nouvelle. En gros, il faut quelques personnages, en nombre réduit, moins développés que dans un roman because manque de place. L’action se concentre sur un événement et ne se disperse pas dans d’autres. L’histoire doit se clôturer par une chute, événement de préférence surprenant, développé sur les quelques dernières lignes seulement. Tu sais ça infiniment mieux que moi puisque tu t’emploies à respecter scrupuleusement et magnifiquement tous ces éléments. Ton scénario tient la route, il vaut bien n’importe quel autre. Tu as écrit une nouvelle. Bravo !

En réalité, tu as tracé les plans et réalisé une partie du gros œuvre. Pour finir le boulot, tu empiles des éléments préfabriqués. Le tour est joué et tu as une nouvelle de carton-pâte.

Moi, je m’en fiche pas mal que tu aies bâtit une nouvelle ou non. Ce que je veux voir, c’est le jeu de l’ombre et de la lumière sur la façade, m’arrêter devant le ciselage des motifs au fronton, revêtir ma cape d’invisibilité et surprendre les habitants dans le cours de leur vie.

Dans ta nouvelle, je suis entré en enjambant les échafaudages. Je n’ai pas revêtu ma cape d’invisibilité parce que j’ai bien remarqué immédiatement que j’étais entré au musée Grévin. Bien qu’il soit revêtu d’un drap blanc, j’ai su que j’avais rencontré un personnage parce qu’un écriteau « Juge » était planté devant. Juste à côté, j’ai remarqué un autre personnage. Celui-là était en cours d’élaboration. Quelqu’un avait déjà collé quelque cheveux blonds sur son crâne dégarni et peigné une raie dedans, mais il n’avait encore ni bouche ni nez parce que la cire n’avait pas encore été travaillée. A côté de ça, j’ai trouvé un personnage qui devait être le principal de la scène parce que des spots l’éclairaient. Un mécanisme lui imprimait des mouvements pour lui donner vie, mais des mouvements saccadés reproduisant maladroitement des mouvements humains. Je crois qu’un bébé-cire immobile se trouvait sur son ventre. Puis, j’ai vu arriver une dame bien potelée habillée en infirmière, mais elle a disparu avant que je puisse la retenir. J’ai remarqué encore un dernier personnage, habillé aussi en infirmière, mais avec des manches trop courtes, avant de tomber sur un écriteau décrivant les grandes lignes de ce que racontait la scène. Comme je pensais avoir vu tout de ce qu’il y avait à voir, je me suis dirigé vers la sortie.
Lorsque je suis sorti de ta nouvelle, je me suis fait engueuler par un type qui m’a dit que je n’avais pas le droit d’entrer dans l’atelier de fabrication des personnages. Je l’ai engueulé à mon tour en lui disant qu’il avait qu’à ne pas planter un panneau « musée » à l’entrée de son atelier. Comme je ne suis quand même pas si méchant que ça, je lui ai dit de faire gaffe parce j’avais cru voir une infirmière rôder au milieu de sa cire.

Contribution du : 17/05/2016 22:46
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mal de mère - Remerciements anticipés
Visiteur 
"Désormais, mes seules interventions sur Oniris ne seront que pour parler de ça. Des textes. Des miens. Des vôtres. " Quelle différence avec "avant " ?

Contribution du : 17/05/2016 23:02
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mal de mère - Remerciements anticipés
Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 26618
Hors Ligne
Citation :

RB a écrit :
"Désormais, mes seules interventions sur Oniris ne seront que pour parler de ça. Des textes. Des miens. Des vôtres. " Quelle différence avec "avant " ?


Bonjour RB

Avant, j'intervenais de temps en temps sur d'autres forums.
Désormais, je ne me cantonne qu'à celui intitulé "Discussion sur les récits" en m'assurant toujours que cela ne dévie pas du texte.

C'est bien assez et c'est le plus intéressant pour moi.

W

Contribution du : 17/05/2016 23:26
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mal de mère - Remerciements anticipés
Maître des vers sereins
Inscrit:
11/02/2008 03:55
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 33316
Hors Ligne
Salut,

Je vote contre la suppression des mentions cinéma de ce passage :

"Selon les propres termes de sa fille, sa mère est un mélange hybride des deux plus grandes garces jamais interprétées au cinéma américain. Deux infirmières, d’ailleurs : Annie Wilkes (jouée par Kathy Bates) de « Misery » et Mildred Ratched (jouée par Louise Fletcher) de « Vol au-dessus d’un nid de coucou ». Mais ce qui caractérise La Juge, c’est sa voix. Cette intonation implacable qui pourrait à elle seule régler le problème du réchauffement climatique. « Ne t’inquiète pas, dit-elle, fixant sa fille sans ciller. On s’occupera de tout. » Décision claire."

Je ne trouvais pas ça nul ou non avenue, ça affine une image convaincante de la mère, et par reflet, de la fille. Ça évite une description plus "littéraire", donc moins fun.

Contribution du : 17/05/2016 23:46
_________________
Un Fleuve
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mal de mère - Remerciements anticipés
Visiteur 
Citation :

David a écrit :
Salut,

Je vote contre la suppression des mentions cinéma de ce passage :

"Selon les propres termes de sa fille, sa mère est un mélange hybride des deux plus grandes garces jamais interprétées au cinéma américain. Deux infirmières, d’ailleurs : Annie Wilkes (jouée par Kathy Bates) de « Misery » et Mildred Ratched (jouée par Louise Fletcher) de « Vol au-dessus d’un nid de coucou ». Mais ce qui caractérise La Juge, c’est sa voix. Cette intonation implacable qui pourrait à elle seule régler le problème du réchauffement climatique. « Ne t’inquiète pas, dit-elle, fixant sa fille sans ciller. On s’occupera de tout. » Décision claire."

Je ne trouvais pas ça nul ou non avenue, ça affine une image convaincante de la mère, et par reflet, de la fille. Ça évite une description plus "littéraire", donc moins fun.


Moi aussi je vote contre.
Pour le poids que ça aura.

Contribution du : 18/05/2016 00:08
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Mal de mère - Remerciements anticipés
Maître W
Inscrit:
19/01/2008 01:44
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 26618
Hors Ligne
Citation :

stony a écrit :
Widjet,

Les plus courtes sont les meilleures, parait-il. Je cesse de te maltraiter pour te livrer mon impression. J’insiste sur le fait qu’il s’agit de mon impression. Ce n’est pas moi qui tiens ta plume et je ne suis pas dans ton cerveau. Je ne débuterai pas chaque phrase par « Il me semble que », mais considère que ces quatre mots débutent chaque phrase et qu’il ne s’agit donc que de mon impression.

Tu raisonnes en termes de nouvelle. En gros, il faut quelques personnages, en nombre réduit, moins développés que dans un roman because manque de place. L’action se concentre sur un événement et ne se disperse pas dans d’autres. L’histoire doit se clôturer par une chute, événement de préférence surprenant, développé sur les quelques dernières lignes seulement. Tu sais ça infiniment mieux que moi puisque tu t’emploies à respecter scrupuleusement et magnifiquement tous ces éléments. Ton scénario tient la route, il vaut bien n’importe quel autre. Tu as écrit une nouvelle. Bravo !

En réalité, tu as tracé les plans et réalisé une partie du gros œuvre. Pour finir le boulot, tu empiles des éléments préfabriqués. Le tour est joué et tu as une nouvelle de carton-pâte.

Moi, je m’en fiche pas mal que tu aies bâtit une nouvelle ou non. Ce que je veux voir, c’est le jeu de l’ombre et de la lumière sur la façade, m’arrêter devant le ciselage des motifs au fronton, revêtir ma cape d’invisibilité et surprendre les habitants dans le cours de leur vie.

Dans ta nouvelle, je suis entré en enjambant les échafaudages. Je n’ai pas revêtu ma cape d’invisibilité parce que j’ai bien remarqué immédiatement que j’étais entré au musée Grévin. Bien qu’il soit revêtu d’un drap blanc, j’ai su que j’avais rencontré un personnage parce qu’un écriteau « Juge » était planté devant. Juste à côté, j’ai remarqué un autre personnage. Celui-là était en cours d’élaboration. Quelqu’un avait déjà collé quelque cheveux blonds sur son crâne dégarni et peigné une raie dedans, mais il n’avait encore ni bouche ni nez parce que la cire n’avait pas encore été travaillée. A côté de ça, j’ai trouvé un personnage qui devait être le principal de la scène parce que des spots l’éclairaient. Un mécanisme lui imprimait des mouvements pour lui donner vie, mais des mouvements saccadés reproduisant maladroitement des mouvements humains. Je crois qu’un bébé-cire immobile se trouvait sur son ventre. Puis, j’ai vu arriver une dame bien potelée habillée en infirmière, mais elle a disparu avant que je puisse la retenir. J’ai remarqué encore un dernier personnage, habillé aussi en infirmière, mais avec des manches trop courtes, avant de tomber sur un écriteau décrivant les grandes lignes de ce que racontait la scène. Comme je pensais avoir vu tout de ce qu’il y avait à voir, je me suis dirigé vers la sortie.
Lorsque je suis sorti de ta nouvelle, je me suis fait engueuler par un type qui m’a dit que je n’avais pas le droit d’entrer dans l’atelier de fabrication des personnages. Je l’ai engueulé à mon tour en lui disant qu’il avait qu’à ne pas planter un panneau « musée » à l’entrée de son atelier. Comme je ne suis quand même pas si méchant que ça, je lui ai dit de faire gaffe parce j’avais cru voir une infirmière rôder au milieu de sa cire.


Bonjour stony

Pardon, j'avais pas vu que tu avais posté ce message. Je viens donc seulement d'en prendre connaissance.

Je ne vois pas trop ce que je peux répondre à ça, puisqu'en en vrai de vrai, tu ne t'adresses pas vraiment à moi, mais que tu continues à te faire plaisir (et y'a aucun mal à ça naturellement).

Bref, tu as lu la nouvelle et tu t'es exprimé clairement, j'en demande pas plus. Encore merci, le texte a été revu en partie grâce à toi (ainsi tout le monde le sait).

Une chose quand même lorsque tu débutes par "J’insiste sur le fait qu’il s’agit de mon impression. Ce n’est pas moi qui tiens ta plume et je ne suis pas dans ton cerveau. Je ne débuterai pas chaque phrase par « Il me semble que », mais considère que ces quatre mots débutent chaque phrase et qu’il ne s’agit donc que de mon impression".

Te bile vraiment pas. Contrairement à la plupart des gens ici qui me demande à chaque fois de préciser textuellement que mon avis n'est que mon avis, avec moi tu n'as pas besoin de prendre ce genre de précautions.

W

Contribution du : 26/05/2016 08:28
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
« 1 (2)





Oniris Copyright © 2007-2023