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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
Expert Onirien
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Malheureusement, je ne reconnais pas métaphore sportive. Un record est détenu par un individu ou une équipe, contre laquelle on sait qu'on pourra faire mieux et rejetter le précédent dans l'oubli.

Le problème est d'avoir une oeuvre (bonne ou pas, d'ailleurs) qui dépasse son statut pour devenir un mythe. A partir de là, on ne se bat plus à armes égales.

C'est ce que je voyais avec Queneau: son Exercice des Style est devenu une sorte de mythe et les autres oeuvres de la même veine (même objectivement meilleures) sont vouées à n'en être considérées que comme des photocopies, malgré toute leur originalité.

Dans le domaine sportif (mais je connais mal), on trouve des nageurs plus rapides que Mark Spitz, des tennismen meilleurs que Bjorg ou des spinters plus rapides que Jessie Owen. Il m'empêche que ce sont ces noms qu'on retient dans l'inconscient collectif (mais si mes noms sont mal choisis, je veux bien les changer).

J'ai eu le même problème avec mon Antigone où je me suis pris un cinglant "ça n'apporte rien par rapport à Anouilh." Ce n'est pas faux, mais dans le même temps, l'objet n'était pas de faire une nouvelle exégèse érudite pour une interprétation littérato-intellectuelle de la pièce de Sophocle mais de faire une histoire sympa et qui plaise. Mais la différence entre un mythe et un amusement écrase vite le second dans l'indifférence du premier.

La question est vraiment le rapport entre l'oeuvre et le mythe. Ce que j'appelais l'icone à laquelle Stony s'en prenait (avec brio).

Suis-je plus clair ?

Contribution du : 21/09/2012 23:10
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La meilleure nouvelle publiée sur ONIRIS : Palimpseste est raide dingue amoureux de Lobia, inoubliable auteure de "Numéro 20"... Nous sommes ensemble depuis deux ans grâce à Oniris, la meilleure agence matrimonialo-littéraire du Monde !
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
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@renaud (humblement car je ne suis pas musicologue):

Montervedi n'a pas carbonisé JS Bach qui n'a pas carbonisé Mozart qui n'a pas carbonisé Pink Floyd... Mais Vivaldi a été quasiment oublié durant deux siècles sauf pour des Quatre Saisons déconsidérées avant qu'on ne redécouvre l'ensemble de ses oeuvres... idem pour de grands compositeurs comme Mondoville ou, plus médiatique Salieri, tiré de l'oubli par le film Amadeus... Sauf que certains musiciens sont devenus des mythes indépassables non pas dans leur musique, mais dans leur rayonnement dans les esprits.

Pour prendre le pire dans ce domaine-là, prenons le groupe KISS: du rock n' roll aussi gras que du beurre noir et des paroles aussi profondesqu'un sirop de grenadine. Et bien KISS a sans doute plus de notoriété que mille autres groupes bien meilleurs... Même chose pour les Rolling Stones, dont personne n'a pensé qu'ils étaient de bons musiciens (mais quelles bêtes de scènes! n'en dites pas de mal devant moi!)...

Et pour finir, ça marche même avec les Sex Pistols!

c'est dire....

Contribution du : 21/09/2012 23:23
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
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Mais, Palimpseste, ce que vous dites est très censé et je n'ai aucune raison de le contester. Il y a même des gens qui sont des mythes dans leur domaine non seulement en écrasant toute leur postérité, mais encore en étant l'usurpateur d'une invention qui n'est pas la leur. L'humain a besoin de rêver et de se créer des mythes pour se grandir, pour se regarder enfin comme il aimerait qu'on le voie, pour se vivre en personnage d'un monde moins étriqué que n'est son quotidien, comme il se crée un dieu et se dit créé à son image (en espérant n'offenser personne; je parle de l'image, non du concept), en se foutant éperdument qu'ils soient ou non en toc, puisque contester leur existence reviendrait à détruire leur propre création. Peut-être que des gens en vénérant les exercices de Queneau pensent secrètement : "Putain ! Moi aussi, j'y avais pensé". Ca leur suffit pour savoir qu'ils "sont" Queneau, édités à la prestigieuse Nénéref, se frayant un chemin parmi les journalistes pour parvenir à la rue Sébastien Bottin. On n'y peut rien, comme vous le disiez précédemment.
Je n'ai aucune difficulté à imaginer que des milliers de ploucs aient pensé à écrire une même histoire de différentes façons avant Queneau, comme moi lorsque je ne soupçonnais même pas encore son existence et celle de ses exercices, comme vous peut-être, comme beaucoup d'autres sur Oniris, peut-être. L'idée me parait suffisamment basique pour qu'elle soit largement partagée sans savoir qu'elle existe ou a existé chez d'autres. Disons-le, tout de même ! Seulement, Queneau a écrit son bouqin et il a été édité. C'est plié, soit !

Il est agréable que nous ayons pu discuter de cela en distilant un peu d'humour et sans se fâcher, mais j'aimerais être un peu sérieuse deux minutes.

En présentant mon machin sur Oniris, je ne suis pas venue chercher la notoriété ou prétendre à la création d'un mythe et encore moins m'y substituer. Je suis venue présenter un travail, qui m'a demandé pas mal de temps comme vous le supposiez (pour certains textes, en tous cas). J'aimerais être jugée sur ce travail.
Si j'avais envoyé mes textes chez Gallimard, la maison m'aurait peut-être répondu (probablement pas, d'ailleurs, mais imaginons) : "Très chère Stony, vous seriez parfaitement gentille si vous nous éciviez prochainement pour nous présenter un travail dont le caractère personnel serait plus aisément identifiable". Si le responsable du comité de lecture avait mal digéré son déjeuner, il m'aurait même peut-être menacé de poursuites si j'avais l'outrecuidance de proposer mon torchon chez un concurrent". Et c'aurait été bien fait pour ma gueule. Veuillez croire que je n'aurais d'ailleurs rien tenté de tel, pas par crainte d'un refus, mais par fierté personnelle.
Je n'ai pas envoyé mes textes chez Gallimard. J'ai présenté mon travail sur un site où l'on peut exercer son écriture en la soumettant à l'analyse de ses camarades de classe. Le jour où j'aurai vraiment l'impression d'avoir créé une oeuvre, je ne pense pas que vous la verrez sur Oniris, malgré le respect et la gratitude que j'ai pour le site.
Lorsque j'ai lu dans votre commentaire "ça vous fera les pieds et vous encouragera à nous commettre bientôt un vrai texte, avec des morceaux d'histoires dedans, au lieu de ce 0%", je crois que j'ai été finalement plus triste qu'en colère, parce que cette phrase détruisait en une fraction de seconde des semaines et même des mois de travail. Peut-être que pour vous il s'agissait d'humour. Je n'ai pas ri, du tout. Et pour tout vous dire, ce fut même tout le contraire. Ce qui est d'ailleurs fort dommage parce que j'aime beaucoup qu'on me fasse rire.

Et maintenant, j'aimerais pouvoir parler un peu de ce travail, si vous le permettez et si vous pouvez concevoir (ou accepter, parce que je sais bien que vous le concevez, je ne vous prends pas pour un idiot) qu'il s'agit là réellement d'un travail personnel, non assimilable à celui d'un moine copiste.

Dans une précédente vie (le virtuel possède beaucoup de travers, mais il offre au moins cette étonnante possibilité de vivre plusieurs vies), j'ai produit pas mal de textes avec de vrais morceaux d'autobiographie dedans. De gros morceaux, même. Parfois exclusivement cela. J'ai franchi la ligne rouge qui devait, pour mes lecteurs, séparer auteur et narrateur.
Autre vie, autre contenu.
Mais alors je me heurte à ce que je sais ou crois être ma faiblesse et qui est votre force à vous. Vous démontrez régulièrement que vous avez une grande imagination. J'estime la mienne pauvre. J'ai repoussé longtemps les conseils que l'on me donnait : me soumettre à des contraintes d'écriture pour stimuler mon imagination. J'ai décidé de m'intéresser à ce genre d'exercices, mais sans enthousiasme, je dois bien l'avouer. A la même époque, je suis tombée, tout à fait par hasard dans une librairie, sur les "Exercices de style" de Raymond Queneau, que je ne connaissais pas. C'était en décembre 2011, bien avant donc que ne fleurisse sur Oniris les exercices d'écriture tels que "Contraintes contrastes". J'en ai entamé la lecture à la fin de ce mois. Au début de janvier 2012, alors que je n'en avais pas encore terminé la lecture, j'ai commencé à écrire un premier texte, dans l'optique d'une idée similaire à celle de Queneau, mais avec une différence que je crois importante.
Queneau s'impose un scénario minimaliste qui n'a aucun intérêt par lui-même. Il est même essentiel que ce scénario soit le plus banal possible. Il écrit 99 textes, qui respectent à chaque fois ce scénario, sans rien y ajouter ni en retrancher (à part deux ou trois exceptions, dont le texte que j'ai posté sur le fil de Renaud), mais en faisant à chaque fois varier le style d'écriture. Il s'agit bien d'exercices de style.
Ce n'est pas ça que j'ai voulu faire, et ce n'est pas ce que j'ai fait. J'ai bien sûr joué un peu sur le style, mais ce n'est pas l'objectif principal que j'ai poursuivi, d'autant qu'axer ma narration essentiellement sur le style est ce que l'on m'avait souvent reproché. Comme Queneau, je me suis fixé un scénario à respecter, minimaliste et le plus banal possible. Il fallait que chaque texte respecte ce scénario de base, mais je pouvais (ou plutôt, devait) y ajouter des éléments d'histoire, pour expliquer pourquoi l'épouse envoie son mari faire les commissions, pourquoi l'employée du magasin s'enfuit sans répondre (pas si facile à expliquer, cet élément là), ce qu'il se passe après que le mari a rapporté les commissions, éventuellement en situant l'histoire à une époque totalement différente etc. Ce ne sont pas des exercices de style, ce sont des exercices de production fictionnelle. J'ai fais ce que j'ai pu, mais je me suis beaucoup amusée en le faisant. Je ne voulais pas me prendre au sérieux, même si j'ai travaillé sérieusement. Je n'ai pas cherché à faire dans le spirituel, dans l'intelligent. Au contraire, j'ai souvent fait dans le potache et le grivois. J'ai eu des retours de quelques personnes, sur Oniris ou ailleurs. Toutes ne préféraient pas les mêmes textes, mais il me semble que chaque texte était aimé par au moins une personne. Je supppose donc qu'il y en a un peu pour tout le monde et qu'aucun de ces textes n'est vraiment mauvais. Je regrette que vous n'en ayez aimé aucun.

Quant au texte "Morse", c'est un cas très particulier. J'ai souhaité me détacher de Queneau, tant que faire se pouvait. Paradoxalement, avec "Morse", c'est en me rapprochant de Queneau que je m'en détache le plus, parce que c'est du second degré. Je préfère le dire franchement sans détour : avec ce texte, je me fous de la gueule de Queneau, ce qui ne m'empêche pas par ailleurs d'avoir un grand respect pour lui, et parfois de l'admiration. A moins d'avoir loupé des subtilités, il y a tout de même pas mal de textes de "Exercices de style" qui ne m'aparaissent que comme du remplissage, qui ne proposent qu'une idée, parfois extrêmement basique, et dont la mise en oeuvre est ennuyeuse lorsqu'elle n'est pas carrément illisible. Avec "Morse", j'ai simplement voulu pousser le concept à l'extrême. Il n'y a qu'une idée extrêmement basique : il s'agit d'un texte en français, qui peut être décodé et non traduit. C'est tout. Le texte en lui-même n'a pas le moindre intérêt et, tel que présenté, il est tout à fait illisible (sauf éventuellement par quelques vétérans de la marine).

Je donnerai plus tard encore un exemple d'un endroit où je me moque de "Exercices de style".

Contribution du : 22/09/2012 02:23
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
Visiteur 
Quelques retours à mes commentateurs...


Matcauth

En effet, la banalité, je dirais même l'extême pauvreté du scénario de base faisait partie de la contrainte. C'était même la contrainte principale car il s'agissait ici pour moi d'un exercice de production fictionnelle davantage que d'un exercice de style. Je m'en suis expliquée plus tôt sur ce fil.

Merci pour votre commentaire


Palimpseste

Nous en avons déjà copieusement discuté.

Merci pour votre lecture. Je ne partage pas le point de vue exposé dans votre commentaire, mais je vous remercie néanmoins d'avoir pris la peine de le développer. Je ne m'aventurerai probablement plus dans ce genre de travail sur Oniris. C'est trop de boulot pour pas grand chose, ce qui en somme confirme votre propos.


MonsieurF

Je me suis expliquée au sujet du texte "Morse" plut tôt sur ce fil.

Votre point de vue quant au type de travail proposé rejoint en partie celui de Palimpseste. Je le ferai plus, M'sieur.

Merci pour votre commentaire.


Ludi

Un grand merci pour votre analyse fouillée.
Commenter, c'est aussi du boulot et j'apprécie le vôtre à sa juste valeur.

Vous avez raison lorsque vous dites qu'un narrateur n'est jamais très éloigné de l'autre. Au cours de l'écriture, je me suis rendue compte que je m'entêtais dans le choix initial que j'avais fait : celui d'un narrateur masculin, le père, et que dans les histoires qu'il racontait, il n'y avait pas beaucoup de place pour les autres personnages (épouse et fils), surtout pour le fils qui n'était qu'un faire-valoir. C'est pour cette raison qu'à la suite de "Mortelle méprise", j'ai poursuivi l'historiette avec le texte "Misères de mère", dans lequel le fils est le narrateur, ensuite avec le texte "Mon mari, mon môme et mon amant", dans lequel l'épouse est le narrateur. Enfin, dans le quatrain "Michel de Nostredame", le narrateur est un tiers.

Citation :

Cette mécanique du rire est aussi un peu redondante d’un exercice à l’autre, lorsqu’il s’agit d’interpeller des héros du passé.
Dans Mortelle méprise : « Pendant un instant, je suis resté aussi stupéfait qu’Archimède lorsqu’il prit son bain, mais je n’avais pas le cœur à crier Eurêka. »
Dans Matheux : « Mon fils et moi avions décidé de mettre à profit l’enseignement de l’inégalité de Cauchy-Schwarz, odieusement plagiée par Minkowski, pour nous rendre rapidement au rayon confiseries. »
Plus loin : « Schrödinger reste sur ce sujet parfaitement muet et donc sans secours. »
Dans Magdalénien : « C’est grâce à cette pierre de Rosette, comme autrefois Champollion, que j’appris à déchiffrer un peu du magdalénien ; »


Vous avez encore raison.
Vous auriez même pu ajouter Edouard Manet, Pierre-Paul Rubens et Gustave Courbet, dans "Ma mission ménagère" ("Une madone de déjeuner de Manet. Une massive de maître flamand. J'imagine l'origine du monde."
C'est effectivement une manie que je constate chez moi.
En dehors de Queneau qui n'a servi que de prétexte à un travail personnel, il faudrait effectivement que je me débarrasse de cette manie, que je fasse davantage confiance en moi et que je ne m'appuie pas sur des références extérieures.

Je vais vous confier un secret d'atelier : j'ai failli faire bien pire que ça.
Jusqu'à la dernière minute précédant la soumission de ce texte (c'est-à-dire pendant six mois), son titre était "Histoires d'M". J'ai essayé de faire de ce travail un travail collectif en y joignant dautres oniriens. S'il y avait eu un seul co-auteur, j'aurais pu utiliser le titre que je trouvais sympa : 'Tant d'M". Bon, mais il n'y a en final aucun co-auteur.
Je ne sais pour quelle raison, mais quelques secondes avant de soumettre le texte, j'ai voulu changer de titre. J'avais trouvé "Mes amis, mes amours, mes emmerdes". Là, je me suis dit que c'était tout de même faire trop de courbettes à un autre auteur.

Pour "Morse", je m'en suis expliquée plus tôt sur ce fil, mais je vous remercie très vivement pour la pub que vous avez tenté de me faire en faisant croire qu'il y avait du "cochon" à trouver là-dessous.

Merci pour votre commentaire.


Alvinabec

Comme je vous l'ai déjà écrit, vos commentaires sont souvent brefs, mais d'une brièveté qui ne soustrait rien de leur pertinence et j'y suis particulièrement attentive.

Citation :

Une babiole récurrente, relevée ici ds Mémoire 'mauvaise foi chez ces dames', rupture de l'unité langagière, à mon sens.


Je suis à peu près d'accord, bien que cela me paraisse plus évident à d'autres endroits, comme celui relevé par Ludi ("Geneviève, elle s'appelait").
Je suivrai votre conseil de souligner ces passages au crayon rouge bien épais, car se sont effectivement des formulations que j'avais moi-même relevées comme s'écartant du contrat stylistique, mais que je n'ai finalement pas choisi de modifier, d'où une envie très grande, a posteriori, de me donner un bon coup sur la tête.

Merci pour votre commentaire.


Killian

Lorsque vous aurez pris un peu d'assurance sur Oniris, vous oserez sans doute développer un peu plus vos impressions, mais celle que vous avez bien voulu me confier m'offre néanmoins déjà un regard sur la diversité du lectorat.

Merci pour votre commentaire.

Contribution du : 23/09/2012 14:28
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
Maître Onirien
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Bonjour Stony ! je ne lis pas l'ensemble de vos interventions car c'est trop sérieux, trop long et sûrement d'un niveau au dessus de mes capacités d'entendement. Cependant j'ai relevé dans vos propos l'expression "des milliers de ploucs" ... et je me demande "mais de qui parle-t-elle ?

Contribution du : 23/09/2012 16:06
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
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Bonjour, Marite,

Je n'avais aucune intention de revenir sur ce point et ne souhaite pas le prolonger inutilement, mais puisque vous posez la question, je me dois à la politesse de vous répondre.
Je parle essentiellement de moi, par dérision.
Par extension, j'ai généralisé le terme à d'autres, par dérision toujours et sans moquerie bien sûr, qui sont rabaissés à ce statut dès lors qu'ils touchent à l'intouchable : un maître entré dans la légende. Il semble qu'entre la légende et le reste il ne puisse rien exister. Que des ploucs, donc.
J'essaierai de me garder de toucher à ce genre de choses, à l'avenir, et de faire preuve de beaucoup moins d'humilité pour ne plus rien devoir à personne qu'à moi-même. Je crois avoir compris, maintenant, que c'était la condtion nécessaire pour obtenir un peu de considération pour mon travail... même sur Oniris !

Contribution du : 23/09/2012 16:39
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
Visiteur 
Citation :
C'est trop de boulot pour pas grand chose,


Juste je ne suis pas d'accord avec le "pas grand chose" : c'est grand chose d'écrire, même un texte qui pour moi rejoint un peu trop Queneau, et justement s'il y a une chose dont je suis admiratif c'est la qualité de votre boulot. On ne fait pas ce que vous avez fait en 10 mn après l'amour, avant la douche et pendant la clope !

Donc bravo pour ça Stony.

Contribution du : 23/09/2012 16:47
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
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Merci, MonsieurF,

Vous avez raison, c'est grand chose d'écrire, mais je n'écris pas pour mes tiroirs. Pour un texte vite écrit, passons encore, mais si je passe plusieurs mois à écrire un texte, qui n'a qu'Oniris pour seule destination et l'espoir d'un examen attentif par mes camarades pour seule ambition, ce n'est pas pour qu'il ait une durée de vie de quelques heures et qu'on me dise : "Ca vous fera les pieds et vous encouragera à écrire un prochain texte"... comme si ce genre de choses pouvait être encourageant ! Non, ça ne m'encourage pas, du tout, sauf à mettre mon texte dans un tiroir.

Je pense qu'il est préférable de ne plus revenir sur ce point. Y revenir ne ferait qu'encombrer pour des prunes.

Contribution du : 23/09/2012 17:01
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
Maître Onirien
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Merci pour votre réponse Stony. Il m'arrive parfois de ne pas très bien saisir les traits d'esprit ou d'humour car je vis depuis bien longtemps dans un environnement où les codes et les repères sont différents. Je crois comprendre que vous êtes désappointée mais ce serait dommage que vous restiez dans cette posture. C'est la variété des idées et des écrits qui font la richesse de ce site, enfin je crois. Bon parfois, chacun peut être mis à mal par certaines remarques ou commentaires mais cela ne doit en aucun cas vous faire perdre confiance en vous même.

Contribution du : 23/09/2012 17:13
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Re : Mémoires amers de menues emmerdes
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Stony,

Je voulais juste vous dire que vous êtes un des auteurs que j'attends avec impatience sur Oniris.
J'aime vos textes, j'aime votre façon de les écrire, j'aime votre façon de les défendre, j'aime votre façon de vous "indigner".

J'ai été bien conscient du travail que vous avez fourni. Je l’ai d’autant plus apprécié qu’en juillet j’ai initié un forum « Exercices de style à la Raymond Queneau » auquel vous aviez gentiment participé. Je n’ai pas imaginé à cette époque que vous étiez en plein dedans, à quelques encablures, en train d’écrire vos propres exercices.

J’ai essayé pour ma part d’aller un peu au fond de votre exercice, et malgré la longueur de mon commentaire j'ai le sentiment d'avoir laissé beaucoup de réflexions de côté. Je crois que votre texte le méritait, dans le sens où il y a des aspérités et des points d’accroche pour développer un commentaire,

J’allais bien vous demander d’écrire pour moi seul s’il le faut. Je comprends que ça puisse vous paraître insuffisant, mais quelquefois l’attention d’un seul est un aiguillon contre l’indifférence des autres.

Peut-être devriez-vous aussi ne pas accorder tant d'importance aux commentaires défavorables. Je sais bien qu'une seule mouche peut titiller un esprit au point de faire oublier les papillons. Mais pourquoi, par votre abondante réponse, faire tant d'honneur à un certain commentaire qui vous a contrariée, et qui finalement ne disait pas grand chose (en volume) ? Vous pensiez le faire changer d'avis, alors que souvent le clou ne demande qu'à être enfoncé davantage ? Quand on a votre talent, pourquoi ne pas avoir un peu plus confiance en soi ? Pourquoi vous justifier autant ?

Les commentateurs, dans leur exercice de commentaire, ne sont que des commentateurs. Ils laissent parfois une impression aussi diffuse que celle qui consiste à refermer après quelques pages le roman d'un auteur réputé.
Nous sommes tous un peu traités de la même manière. Même si c’est quelquefois très frustrant.
En tout cas, pas de blague, j’attends le prochain.

Plus cordialement que jamais
Ludi

Contribution du : 23/09/2012 18:20
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