Merci, Ludi. Cependant, je ne voudrais pas que vos propos puissent laisser penser qu'ils appuieraient deux choses que je n'ai pas dites (et vous non plus, je crois) :
1. Palimpseste est quelqu'un que j'apprécie à la fois pour ses commentaires, ses textes débordant d'imagination et ses interventions humoristiques en forum. Nous nous sommes opposés sur un point bien précis, qui d'ailleurs ne concerne pas directement le contenu du texte (il faut d'ailleurs remarquer, pour que justice demeure, qu'une partie de son commentaire faisait cette distinction et qu'il n'était défavorable qu'au sujet de ce point qui nous a opposés). Je continuerai à plaisanter avec lui en forum, s'il le veut bien. Je continuerai à lire ses textes et il sera le bienvenu pour commenter les miens, étant entendu que je tâcherai de creuser mon propre sillon et ne plus m'inscrire dans celui d'un autre.
2. Si j'ai défendu quelque chose, ce n'était que mon travail, pas son résultat. Je ne prétends pas que ce travail est sans défauts. Il est bien évident que chacun est libre d'aimer ou pas un texte selon ses propres goûts et d'y trouver des points d'amélioration, c'est même l'objectif principal.


Mais vous me rappelez en effet quelque chose :

Citation :

Je ne me rappelais pas que vous en étiez le créateur.
Je ne vous cache pas qu'à l'époque, je me suis dit : "Mais bon Dieu, quel est le con qui est en train de me casser mon coup ?". Ce n'est qu'une formule, bien sûr. Bien respectueusement.

1. Mon intention n'était pas de juger tel ou tel commentateur. Il y a longtemps que j'ai compris que chacun écrivait ce qu'il voulait, à la vitesse qu'il avait choisie lui-même, et avec ses propres mots.

2. Vous défendez dites-vous votre travail et non pas son résultat. Mais je trouve que c'est encore plus frustrant de défendre son travail, car s'il y a quelque chose qui émeut assez peu un certain nombre de lecteurs, c'est bien la suée de l'auteur.
Lorsque je n'aime pas un bouquin je peux le refermer au bout de 20 pages, sans aucune compassion particulière pour l'auteur. Je me dis juste que je me suis fait avoir (si j'ai payé) et si par hasard j'apprend que l'auteur a mis dix ans pour l'écrire, je vais le trouver encore plus mauvais.

On peut choisir d'être plus indulgent entre nous, entre amateurs. On peut s'encourager mutuellement et mesurer le " travail " accompli par chacun. Mais pour ma part je considère que ce serait une mauvaise habitude, et une erreur. En tout cas, moi je ne pratique pas cette indulgence. Je note un travail fini. Ce qui ne veut pas dire que l'atelier de l'auteur ne m'intéresse pas. Je trouve au contraire très intéressant de connaître la genèse d'un texte, et je regrette souvent que les lecteurs ne s'intéressent pas davantage aux forums sur les textes. Je suis très curieux de comprendre ce qui a donné du mal à l'auteur ou l'inverse, mais mon appréciation de l'oeuvre ne sera pas modifiée pour autant. Je parle évidemment d'un travail exercé dans un confort normal. Si vous me dites que tel tableau a été peint par moins 50° au sommet de l'Himalaya, il se peut effectivement que mon jugement soit différent.

3. Désolé pour le mois de juillet. Quel con!

Cordialement
Ludi

Bien chère Stony,

Je suis désolé que vous ayez pris ce "0%" si violemment, mais je n'en regrette pas l'usage pisqu'il était bien destiné à vous faire réagir. Ce n'était pas de l'humour, croyez moi (je sais, si je changeais de façon de parler aux dames autrement qu'en leur piquant une fouchette dans le coeur, peut-être ne serais-je plus céliataire à cette heure... "de l'humour!", disent-elles. "de l'Humour !")

De ce côté, je serais un peu comme Widjet: nous avons ici face à nous des textes et rien que des textes. On ne connait pas le travail nila charge émotive de forcep qui a été demandé. Le texte plait ou pas, point barre.

Si je me laissais à lire les textes en fonction d'autres critères, je risquerais de finire par sur-noter les jolies filles émouvantes, genre qui ont la Physique agréable.

Il m'est parfois arrivé d'assortir un commentaire de "ma notation reflète mon ressenti littéraire (*) de ce texte. S'il avait une fonction thérapeutique, il ne faut pas en tenir compte.".

Ce n'est pas le cas de votre agréable Queneauderie... Relisez-moi: je n'ai pas ménagé les efforts pour dire du bien de votre travail. J'ai juste dis que le résultat n'était pas à la hauteur de ce qu'on lit de vous.

Et puisque vous êtes en veine de victimisation, j'ai eu le même réflexe à propos de votre avant-dernier texte, repris de l'exercice de MonsieurF: un travail gentil mais pas aussi bon que ce que Stony sait faire. Je l'avais mis sur le compte de l'ambiance estivale. Je dois vous avouer que je n'avais pas aimé votre recours à l'argot en en-tête de vos menues emmerdes. Je n'aime pas le style San Antonio. Désolé.

Donc je persiste et je signe: je salue votre travail, je n'aime pas son résultat...

Ayant relu votre intervention précédente, je comprends où vous situez la différence: le scénario offre des possibles que vous explorez (pour expliquer la liste des courses ou la fuite de la caissière). Effectivement vous déviez là de Queneau et ajoutez une dimension différente à l'histoire. Mais de grâce, rendez-ça "visible"! Peut-être dans la forme, le titre, que sais-je encore?

Vous pouvez écrire des receuils liés par une idée maitresse, mais de grâce, évitez d'en faire un texte impossible à dtsinguer d'Exercices de Style!

j'ai commis moi-même un machin un peu comme çà. Si vous êtes intéressée, je peux vous envoyer l'adresse (y'a du bon et du nettement moins bon, je vous préviens).

Et je resterais dans votre parterre d'admirateurs qui aiment converser avec vous...


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(*) dans la limite de mon humilité: je ne suis qu'un critique littéraire en peau de lapin, simple amateur kisslajoo.

Bonjour, Lobia,

C'est toujours une très agréable surprise de constater qu'un commentateur s'est penché sur un texte disparu de l'actualité. Lorsqu'en plus, ce texte est commenté aussi gentiment que vous l'avez fait, le plaisir est à son comble.

Merci beaucoup de vous être occupée de cette série de textes relativement longue.


Ah, et j'oubliais : si Palimpseste veut bien me donner le lien qu'il me proposait, je veux bien lire son "machin".

Suite à votre gracieuse invitation sur un autre forum, je suis allé lire pour être le deux-centième lecteur.
J'ai lu tout et de haut en bas. Bel effort, il faut l'avouer.
Votre "touche-zizi" ? Heu... si une dame assez aimable pour me laisser m'introduire en son intimité me disait des choses du genre "meule-moi !" ou/et m'appelait "matador", elle m'amènerait illico à déclarer forfait tellement je me fendrais la margoulette, la pipe et le boyau de la rigolade ( jusqu'au lendemain, hein, et même des jours après )

J'ai lu dans ce forum que votre exercice dans ce texte était "du Queneau".
Peut-être. C'est possible. Y'en a des qui sont observateurs en titi que c'en est à peine croyable.

"Quelle satisfaction peut-on bien éprouver à ne pas comprendre quelque chose ?" ( Raymond Queneau )
"Un empereur changea les moeurs des Chinois en modifiant la langue" ( Raymond Queneau )

Queneau, sans être le meilleur littérateur de la minute, était, du moins, un bon observateur.

Pour ma part, je n'ai lu deux ou trois fois de Queneau que "Zazie dans le métro" ( c'est très bien, un peu bâclé et pas fascinant mais assez marrant, ok. Pas vu en film, je déteste le cinéma, c'est plein de gens qui sentent fort de l'estomac dans le noir ).

Donc, n'étant pas vraiment à même de juger votre texte, je suis intrigué : c'est quoi, du bolo ?

Bien à vous ( et puis, non, si vous dites des trucs comme mentionnés plus haut... pas possible... rien qu'à y penser, je rigole...)
enfin, bon,
micdec

Merci, micdec, pour votre effort de lecture. De haut en bas, qui plus est.


Citation :

Si vous avez lu ça, ce n'était certainement pas de ma plume.


Citation :

Si vous n'avez pas les moyens suffisants, quelles que soient les circonstances, il serait sage, en effet, de déclarer forfait. L'évitement d'une défaite n'est certes pas une victoire, mais l'humalition, au moins, est évitée. La bataille la plus célèbre de Napoléon est Waterloo. Vous ne serez jamais Napoléon, mais du moins vous n'aurez pas à connaître Waterloo. C'est une question de balance entre ambition et moyens. Il est évident que vous avez fait le bon choix.

Cela dit, question de se fendre la pipe ou ce que vous voulez ou pouvez vous fendre, c'était (plus qu') un peut le but, mais si vous cherchiez du cul sérieux, je comprends que vous n'ayez rien trouvé.

Vous m'avez déjà lue et commentée sur un autre site. Je sais donc à peu près à quoi m'attendre. J'aimerais que mon lectorat puisse atteindre un seuil suffisant, mais je ne suis pas prête à tout pour ça. Ces derniers jours, j'ai eu l'occasion, très largement, de goûter à votre style d'humour. Vous aussi, vous devez avoir votre clientèle, n'est-ce pas ? L'offre et la demande. Les choses sont merveilleusement bien faites, et c'est tant mieux.

Lu ? commenté ? autre site ?
quel site ?

c'est quoi, ces conneries ?

je n'utilise jamais d'autre pseudo que micdec et mon activité sur internet, au moins dans le domaine de "l'art", est des plus réduite.

de plus, s'il m'est arrivé de commenter ailleurs, Oniris est le seul site sur lequel je commente "toujours dès que j'ai lu en piquant au hasard, merde intégrale ou texte génial"

je n'aurais certes pas commenté quelque chose que j'aurais jugé infantile ( pour rester poli ) et suffisant ( dans le sens de "j'me la pète ! ( mais, malheureusement, avec cul bas...)" ))

Et il vient faire quoi là-dedans, Napoléon ?
Dont la bataille la plus célèbre est Austerlitz, juste entre nous ( espèce de mauvaise gauloise, le genre qui se souvient d'Alesia mais pas de Gergovie )

P.S : Heu, vous avez changé votre avatar pour une photo de votre grand-père ?
Complexe d' Electre ?
Ou complexe d'Oedipe mal vécu ( j'ai des soupçons, comme ça, depuis le coup du "matador"... une nana qui écrit ça ?! Pubère, au moins, j'espère... )

Bonjour, Micdec,

Je reconnais très volontiers le caractère un peu agressif et déplacé de mon dernier paragraphe. J'ai d'ailleurs voulu le supprimer, mais le délai d'édition était hélas dépassé. Oubliez ça, je vous prie !

Quant à Napoléon, je peux m'en expliquer facilement, puisqu'il ne s'agissait que d'une boutade à prendre au deuxième dixième degré.
Vous disiez que vous perdriez tous vos moyens face à une dame qui vous autoriserait l'accès à son intimité, mais qui dans le même temps vous harangerait en "matador". Je vous disais donc qu'il était sage de votre part de renoncer à une victoire pour ne pas avoir à essuyer une défaite. Je crois d'ailleurs pouvoir vous rassurer, car dans des circonstances semblables, il est fort probable que je perdrais moi-même les faibles moyens que je possède. Quant aux batailles de l'Empereur, je les retiens davantage sous l'angle de la géographie que celle de l'histoire. Si vous habitiez là où j'habite, vous seriez sans doute davantage marqué par Waterloo que par toutes les autres, car il m'arrive régulièrement, lors de déplacement proches, de tourner la tête vers un lion rugissant au sommet d'une butte.
Nous, les batards de l'europe, comme nous l'avons été qualifiés par un compatriote de vos anciens ennemis anglais, avons été le terrain de beaucoup de batailles. Déjà sous Louis le quatorzième, nous fûmes bombardés par vos armées, détruisant une place qui, après reconstruction, est régulièrement citée comme étant la plus belle du monde, ce que, bien entendu, les Parisiens nieront farouchement, lorsqu'il se plaisent, devant un symbole phalique matadorien, à admier la perspective entre les Tuileries et l'Etoile.

Acceptez mes excuses, Micdec !

excuses acceptées, ma chère dame.

j'ignorais que vous étiez logée du côté des mornes plaines, ceci expliquant cela :-)

dans les batailles, tout ce qui m'intéresse, c'est "qui a gagné, qui a perdu, comment, pourquoi", sans à-priori particulier pour l'un ou l'autre des belligerants

de toutes façons, l'histoire est un mouvement relancé par le jeu du bâton et jamais par celui de la carotte

précision sans importance : je ne suis pas plus français que n'importe qui qui serait d'ailleurs ( de fait, mon nom véritable et complet est quasiment imprononçable par ici )

désolé, à mon tour, pour mes moqueries sur l'avatar. Je suppose qu'il s'agit d'un acteur, peut-être même connu, mais je n'y connais rien en acteurs, du moins au cinéma. Homme politique, j'aurais sans doute reconnu, par contre :-)
désolé itou pour avoir émis des doutes sur votre féminitude.
Pour dire la vérité, je suis confus de m'être montré aussi grossier.

et ne vous faites pas de souci pour mes capacités :-)
vous n'aurez jamais à les mettre à l'épreuve.

Depuis que je me balade sur internet, je n'ai physiquement rencontré qu'une - et une seule ! - personne issue d'un univers internet, parce que son talent m'intriguait vraiment.
Le virtuel doit rester virtuel
et c'est très bien ainsi

bonne continuation au monde des bisounours :-)
et encore merci pour votre pondération

micdec