hersen a écrit :
"Ceux qui préfère découvrir un texte sans filet devrait attendre un petit peu avant de lire ce fil."

Je ne lis pas ce fil

Je prends les RTT qui me restent de l'année (+ de 3000 signes c'est comme escalader l'Everest pour moâ)

J'enfile un parachute (vu qu'il y a pas de filet)


...et je reviendrai si j'ai été capable d'aligner trois mots sensés après ma lecture de cette nouvelle. Mais l'auteure hersen est une valeur sure dans cette catégorie, alors

En plus j'ai un titre pour ma nouvelle, ça te fait un job en moins d'ici la fin de la semaine !
à plus Cristale !

Me revoilà, merci à Cat, ours, Eclaircie pour leur petite visite. Je suis d'accord avec toi, Cat, si j'admets que c'était une erreur de prendre ici un couple, en « mode avancé », cela n'aurait pas dû avoir d'importance. Un petit bout de chemin encore à faire…

Animal : un premier com qui me booste:))) merci de ta compréhension du texte.
Maria : comme je le dis sur ce fil, ce n'était pas au départ mon idée d'associer femme et cuisine (dans le sens où elle serait confinée dans ce rôle). Mais ta remarque m'est précieuse, elle me fait prendre conscience de ce que je devrais prévoir.
Cheriabuesque : Oui, et je te sens peu attiré vers la gelée et les gélules:))) et d'accord aussi pour le côté obsessionnel de l'homme pour la technologie.
Jean-Claude : merci de ce com si enrichi ! Tu n'as donc pas très aimé ni la forme ni le fond. Merci de me faire part de pistes d'amélioration. Je ne suis pas d'accord avec toutes, mais l'échange fait poser des questions. Par exemple, les robots arrivant comme un cheveu dans la soupe (qu'ils auraient pu servir:)) et qui font trop de personnages : les robots ne sont pas pour moi des personnages de l'histoire, à part Mirlit'. Ils sont le décor, en quelque sorte. Les différents noms sont, je pense, bien représentatifs de leur état de robot tel que je le présente la première fois que j'en parle. Il ne me semble pas que l'on doive se demander qui ils sont, ils sont des machines.
La fin : la finalité est d'être face à une prise de conscience, de ces personnages pris dans une brume et dont ils viennent, de façon sarcastique imaginée par Mirlit', d'en voir deux aspects, soit privilège soit soumission. Au lecteur d'imaginer le chemin qu'il feront.
Pourquoi Bux voudrait-il tout effacer avant de savoir quoique ce soit ? Mais il sait déjà, jean-Claude. Il vient de voir mirlit à l'oeuvre, ou plutôt, il vient de découvrir les possibilités d'un Mirlit' imaginé par sa femme, dont il connaît le génie. Il vient de découvrir qu'en se retirant, sa femme n'a pas arrêté de créer.
Plumette : effectivement, la fin n'est pas une rivalité de robot. Peut-être qu'elle pose la question de la technologie, censée aider l'humain, mais peut-être est-ce le contraire qui s'installe. Peut-être oeuvrons-nous pour donner plus de place à la machine. Et, dès lors, à une disparité accrue entre les différents groupes sociaux. J ne vois personnellement que peut de machine qui, en libérant l'homme de certaines contraintes, lui en crée d'autres. Alia est dans la nouvelle ce qui pourrait représenter un équilibre, être sûre que ce soit bien la machine qui serve l'homme, et non pas l'inverse.
Merci pour ton effort de lecture dans un genre qui ne t'attire pas.
Cat : bien vu pour le côté étouffant d'une vie sans issue pour tous ces gens dont l'événement de tomate-basilic peut leur faire oublier cette putain de brume dans laquelle ils sont scotchés.
Le robot n'es pas un robot « antique ». C'est le robot le plus performant de ce monde clos, par le génie d'Alia. Seulement Alia se moque de l'aspect de son robot, elle ne vend rien, elle cherche toujours comment améliorer les logiciels et programmation. Son robot est l'inverse des robots que vend Bux : le gens travaillent pour fabriquer ces robots qu'ils doivent changer régulièrement (ici, tu peux penser à l'obsolescence, je n'ai pas voulu charger la mule) et pour en acquérir des nouveaux, ils doivent travailler… à les produire. Bux est décrit comme un génie du marketing. (qui donc ne peut s'allier avec la démarche d'Alia)
ours : nous en avons déjà parlé entre nous. Tu trouveras peut-être dans la seconde partie de mes remerciements d'autres points éclairants. Et une fois encore, merci !
Pomme-d-adam : ton com est aussi court que tu as eu l'air de comprendre le cheminement. Merci de ton passage, mais n'oublions pas que le futur, c'est aujourd'hui et il se prépare depuis hier.
Shepard : Une brume épaisse, un brouillard épais. J'ai frisé le pire en ramenant un thick fog !:)
détail : non, l'auteur n'aime pas spécialement les désserts, elle aime tout ce qui est bon…:)
Donc tu n'aimes cette description gustative. Au temps pour moi !
Je réponds « chez » Cat pour le vieux robot.
Eugénisme, bocal, etc. l'art de l'éllipse est sans doute la raison pour laquelle j'aime tant les nouvelles. Les invités (donc les travailleurs) sont le résultat de ce que Bux installe, ou tente d'installer, normalement, quand tu arrives à ce § d'eugénisme, devraient te revenir ces « invités » en mémoire. Le « qu'est-ce qu'elle raconte ? » illustre leur incompréhension totale, mais la graine est semée. Sans doute germe-t-elle dans la toute fin, la dernière phrase.
Ah ! Atomiser : tu veux dire que l'image ne fonctionne pas ? Qu'on ne lit le verbe que stricto sensu ?
Eclaircie : ah ah ah, ton entrée en EL grâce à ce texte ! Ça van ous rester, ça. Merci à toi aussi pour tes remarques d'amélioration.
Oui, Alia est excessive dans son comportement. Mais son Mirlit', donc son travail, est en danger. Elle n'est pus dans le raisonnement et, une fois encore, elle sait ce que Bux peut faire, sans doute.
Les noms : je les ai cherché suffisamment vaues pour que ça puisse être n'importe où. Le lieu n'est pas important en lui-même.
Jfmoods : Ah, la correctrice corrigée:))) merci de tes proposositions (une phrase à découper en trois, oui, clairement)
merci pour les dauphins, j'ai joué avec tout l'après-midi, je les ramène à la mer en soirée:))))

à tous, tous, tous, un grand merci pour vos lectures, votre temps, vos tentatives.

Le kiosque reste ouvert !

Salut Hersen, en lisant le topic je me pose quelques autres questions, mais je pense voir ou tu veux en venir

Citation :

T'ention, j'ai pas dit que j'aimais pas, mais qu'il y avait moins à ce mettre sous la dent (!!)

Citation :

J'aime l'ellipse, je crois que c'est un secret pour personne...
Mais comme je l'ai dis, le problème majeur n'est pas là, il se trouve dans la conclusion (à mon, humble, avis...)

Citation :

Je dirais qu'elle est involontairement explosive
Mais cela tenait plus de la boutade qu'autre chose, pour ce point !!

J'ai un doute,Shepard : quelle est la conclusion de l'histoire pour toi ?
Car j'ai le sentiment que nous ne voyons pas la même chose !

Je n'en ai pas la moindre idée, c'est bien le problème

Ce que je disais dans mon commentaire : si on peut se permettre de faire des ellipses sur des tonnes de choses et laisser le lecteur se débrouiller, la conclusion doit (toujours) être claire.

Quelle est la conséquence de tout ça ? Je ne sais pas.
Quelle en est la raison ? Je ne sais pas.
Quels aspects technologiques ont été exactement engagés, aussi appelé "révéler le tour de magie" (conclusion valable ici, car on se trouve sans la Science-fiction) ? Je ne sais pas.
-> Si l'histoire est une parabole (ce qui semble être le cas ici) : Quel message, clair, est à garder ? (contre quoi/qui proteste Alia ?) Je ne sais pas, c'est trop diffus.

Ce n'est pas qu'il me manque des fragments d'histoire (ellipse) c'est que je ne sais pas de quoi ça parle.

Et même après tes explications, ça ne reste pas clair, très chère !

@Hersen post 13, ours post 9 et Cat post 10.

Il est très difficile, impossible (?), inutile (?) au lecteur de prendre assez de recul en lisant une nouvelle. Je ne peux pas faire abstraction de mes convictions, de l'actualité et de mon quotidien ou sinon, je suis Mirlit'.
Je pense même que c'est quelque part une sécurité, un garde-fou.

D'abord te dire, chère hersen, que ce que j'aime beaucoup dans tes nouvelles en général et cette dernière en particulier, c'est ton imagination prolixe. Même si elles tournent toutes, plus ou moins, autour du même thème ''vivre simplement est juste une question de bon sens !''.

Pour ''Domotique'', je constate que nous sommes d'accord avec Shepard ; à savoir que s'il n'est pas désagréable 'd'ellipser' comme on l'entend dans le texte, c'est à dire de dériver en l'étoffant de notre propre vécu, nos propres ressentis – et ceci est valable pour toutes les nouvelles en général, il n'en va pas de même pour la conclusion. Elle se doit d'être tranchée nette par l'auteur pour avoir un point final sans bavure. C'est ce point essentiel qui me manque ici. Par exemple, j'aurais aimé connaître dans le détail quelques-unes des possibilités de Mirlit'. Qui sait, il est peut-être la machine à remonter le temps jusqu'à l'éden... :))

Comme je te le dis en commentaire, tu nous laisses trop la bride sur le cou à un moment où nous aurions envie de nous faire surprendre par une chute mijotée aux petits oignons par l'auteur.

Quant à Mirlit' robot antique, j'aurais dû mettre ''antique'' entre guillemets pour faire ressortir le ton ironique. Car j'ai bien compris ton propos ; il est le bijou de perfection (y compris son manque d'obsolescence) inventé par Alia, vrai cerveau de l'histoire, dont Bux, par esprit du ''toujours plus'' et aveuglé par son ambition dévorante, n'a pas su apprécier comme il se doit l'étendue des capacités de son robot.

C'est bien là, à mon avis, que se trouve le nœud essentiel de ta parabole : pourquoi chercher toujours plus loin alors que ce qui nous remplit d'aise et suffit à notre bonheur se trouve sous nos yeux, sagement posé sur ''le plan de travail de la cuisine''.


@ Eclaircie : la réflexion, l'ouverture d'esprit, les débats intelligents sont, me semble-t-il, les meilleurs garde-fous. Ils nous empêchent de nous pétrifier dans nos convictions, en les faisant évoluer afin d'éviter la sclérose mortelle.


Merci hersen. Pour la nouvelle et pour ce fil qui s'annonce déjà fort intéressant.


Cat

Shepard,

Aha ha ha, voilà qui est clair pas clair

"Mais qu'est qu'elle raconte ?"
se demandent donc les invités. Ils apprennent, avec stupeur, qu'ils seraient l'objet d'enjeu, l'eugénisme pour un Bux avide.

"Ils leur reste un goût de brume dans la bouche"
Ils réalisent leur "condition"

La nouvelle s'arrête là. Que feront-ils ? On ne sait pas, mais en tout cas, ils ont maintenant conscience d'avoir été, d'être des jouets, ou plutôt des outils.
Alia a été le déclencheur.
je pourrais développer plus Alia ici, mais on va faire une pause


Eclaircie,
Oui, d'accord avec toi. C'est aussi pour ça qu'une lecture peut être prise à bien des niveaux et aller dans beaucoup de sens.

Bon matin, Cat !

Donc, comme Shepard, tu ne vois pas clairement la chute. Ma dernière phrase n'est donc pas suffisante, je devrais expliciter davantage. Ce qui m'embête un peu, car je voulais laisser cette image (d'un peuple ou groupe de personne, le texte ne s'ancre pas dans une réalité physique, mais dans la conscience de ce que nous faisons) cette image, donc, des gens qui ont une vie sans soucis matériels, sans questions malgré quelques "inconvénients" (brume et gélules). Une petit fête gustative de temps en temps. Faire taire le peuple avec des jolies miettes qui empêchent de donner la force de se remettre en question.
Car il y a ici trois personnage seulement : Bux, Alia, et le peuple au milieu.

Mirlit' : je n'ai pas grand-chose de plus à dire sur cette machine. De lui-même, Mirlit' ne fait rien que de compiler, traiter des données (ours pourrait m'éclairer moi-même à ce sujet ).
Ce qui compte, c'est ce qu'Alia en fait. D'après vos réactions à tous, je crois que c'est le personnage d'Alia qui n'est pas "fini". Je le voulais ainsi car je voulais que la dernière impression soit la conscience des "invités" qui apparaît. L'impression de flou est peut-être ici, car tous, vous parlez de flou. Oui, il y a ce flou, l'histoire finit sur ce flou dont les gens feront peut-être quelque chose, ou rien.
Il ne me semblait pas important de poursuivre et de donner une direction à cette conscience trouvée/retrouvée. Ce qui me semblait intéressant était de s'arrêter sur la question.

Un bon point pour toi qui vois que mes nouvelles tournent généralement autour du même thème.

Pour la bride sur le cou : Cela vient du personnage d'Alia. Je me rends compte de l'erreur de lui avoir adjoint un mari, d'une part, et de l'avoir laissée travailler en retrait d'un objectif, dont on ne sait pas vraiment les détails. Cela me semblait important qu'elle soit un révélateur, pas qu'elle soit consciente de ce qu'elle pouvait soulever.


bisou !