Hannaké, je trouve vos propos bien catégoriques et exclusifs :
Les verbes "pouvoir" "devoir" ne se marient pas vraiment, à mon avis, à la poésie, tant son expression peut-être multiple tout en étant taxée de poésie.

À mon avis, si on aborde le poème sans à priori, on peut alors aimer ou pas selon son humeur, son goût, son plaisir.
Et on n'exprime jamais que son avis perso, tout aussi recevable que l'avis du Lambda d'à côté.

Et bien encore non, justement, on se rend compte en pratiquant le site
régulièrement ( non comme vous qui venez une fois de temps en temps) que beaucoup de commentateurs ne connaissent absolument
rien à l'écrite poétique.

Donc je ne suis pas du tout votre :

tout aussi recevable que l'avis du Lambda d'à côté.

C'est un peu comme si l'on me demandait de donner mon avis
sur le contenu d'un traité de physique nucléaire.

Sauf que , perso, je m'abstiendrais, contrairement à beaucoup ici
qui se sentent obligés de verser leur grain de sel sous des textes
qui les dépassent complètement.

H

Je pense pouvoir donner mon avis sur un traité de physique nucléaire, mon avis de candide, sur la forme, pas sur le fond.

Or le fond de la poésie est finalement la vie, je ne pense pas que nous pussions les uns ou les autres être spécialiste ou pas de ce domaine.

La fréquence de fréquentation n'a rien à voir à l'affaire, à mon sens.
L'écriture poétique n'a rien d'une science exacte que l'on possède ou non.

"qui se sentent obligés de verser leur grain de sel sous des textes
qui les dépassent complètement."
Ne pensez-vous pas que c'est en mettant son grain de sel que l'on apprend ?

Peut-être ?

Mais apprendre avant de commenter, c'est moins désobligeant
pour l'auteur.

H

Oniris à pour vocation l'évolution, non ? du lecteur comme de l'auteur.
Avec en prime, pour qui sait saisir l'opportunité, l'amélioration de la communication entre les êtres.

L'auteur n'est-il pas aussi le commentateur ?

Je ne conçois d'échange formateur entre deux êtres que par l'acceptation à priori du savoir de l'autre.

... poésie sensitive ?

Bonjour a tous, je me permet d'ajouter mon grain de sel. J'ai l'impression que le fil est en train de digresser vers un autre fil ouvert très récemment "pourquoi commentez vous ? "

J'avoue qu'etant moi même très novice en matière de poésie, beaucoup d'entre elles me passent largement au dessus comme le suggère Hananke. Je dois avouer que dans ce cas je préfère souvent m'abstenir de commenter et apprendre des autres commentaires. Mais ceci n'est que ma vision de l'apprentissage, d'autres auront très certainement besoin d'expérimenter le commentaire pour apprendre. Et cela ne va pas a l'encontre de l'esprit du site, a l'auteur de prendre les commentaires pour ceux qu'ils sont, des visions singulières sur sa productio. Pour paraphraser Kant, je dirai que l'on apprend pas la poésie, il faut apprendre à quoi d'ailleurs ? "Poetiser" ? 😉

Hananke a écrit : Citation :

Vous voudriez donc un site où seuls les spécialistes identifiés comme tels seraient jugés dignes de donner leur avis. Un site élitiste méprisant l'opinion du vulgum pecus car incapable de mesurer la réelle portée d'une œuvre. Oniris qui se bat pour multiplier les commentaires et s'ouvrir au plus grand monde souffrirait beaucoup de ce type de restriction.
Personnellement je me considère comme un amateur en nouvelles et suis toujours ravi de recevoir un avis quel qu'il soit, d'où qu'il vienne. Une analyse poussée me procurera le même plaisir qu'un néophyte me disant juste qu'il a « kiffé » mon histoire. Je recevrai sans distinction une critique finement argumentée que des mots bruts affirmant que mon texte est nul.

La pluralité des ponts de vue n'a pas de prix, elle est le ciment de notre expérience en écriture.

Malitorne :

Je recevrai sans distinction une critique finement argumentée que des mots bruts affirmant que mon texte est nul.

Ah parce que vous êtes assez naïf pour croire qu'un néophyte
pourra vous faire une critique argumentée.

C'est beau de croire.

Je maintiens mon exemple de traité scientifique.

Ours :

Je dois avouer que dans ce cas je préfère souvent m'abstenir de commenter et apprendre des autres commentaires.

Que voilà une sagesse avec laquelle je suis complètement en harmonie.
Que beaucoup d'autres pourraient méditer ! ( et s'appliquer par la même occasion)

H

Comme d’habitude je prends le train en marche et vos joutes oratoires sont jubilatoires.
Je compte les flèches, toutes n’ont pas été envoyées par Cupidon.
J’y perçois trop souvent persiflage, jalousie et règlement de compte!
Je constate même que certains s'expriment mieux dans leurs commentaires que dans leurs poésies.
( C’est ma petite flèche gratuite à moi, juste pour mettre deux sous dans le bastringue!!)


Lebarde pacifique