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Merci en point d’orgue
Maître Onirien
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De A côté de la forêt de Saint Germain
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Bonjour à toutes et à tous,

Avant de partir en congés, je tiens à remercier le comité éditorial d’avoir permis la publication de ce poème. De plus, je remercie les deux personnes – socque et Miguel – qui ont pris le temps de le commenter en espace lecture. Enfin, évidemment, je remercie celles et ceux qui l’ont commenté après publication.

Je vais tenter de répondre à vos commentaires du mieux que je peux avant de me lancer sur les routes de France.

@socque : c’est ça, le thème de l’agonie avant la mort, dont il s’agit. Ensuite, quelle que soit sa source, je l’ai rendue hallucinée voire psychédélique. J’en parlerai dans les réponses à venir à d’autres commentaires.

@Miguel : j’aime quand ce n’est pas trop explicite ; cela donne à chacun son interprétation et les commentaires que j’ai lu confortent cette approche. La musique fait partie des exigences que j’ai donné à ce poème ; ce n’est pas pour rien que j’utilise le symbole du point d’orgue comme titre sachant que c’est un élément du solfège. Et le solfège sert pour toutes les musiques, que ce soit le rock psychédélique des années soixante, la variété chère à Maritie et Gilbert Carpentier, le jazz de Miles Davis ou même Maurice Chevalier dont je t’ai proclamé président du fan-club car j’aime te taquiner.

@Vincent : la référence à Salvador Dali dont je trouve les tableaux tellement psychédéliques m’a fait plaisir. Je ne suis pas fan de ce peintre – je préfère Joan Miro, par exemple – mais je reconnais que ses œuvres m’ont toujours impressionné et qu’elles vivent d’elles-mêmes. Je sais que tu es peintre et je crois que c’est ce qui te permet d’appréhender la poésie de manière pas forcément analytique ; tant mieux pour moi car j’écris comme si je peignais alors que je ne pratique pas cet art.

@Eskisse : oui, ce poème va crescendo ; c’est un élément de musicalité que je voulais respecter. C’est hallucinatoire, sans aucun doute. J’ai voulu que cette hallucination persiste jusqu’au bout. Comme je l’explique plus loin, je préfère cette hallucination dans l’agonie avant le silence définitif à une suite d’événements physiologiques qui feraient plus penser à de la maçonnerie qu’à de la musique même concrète. Je ne sais pas si je suis clair mais j’en profite pour te faire un bisou.

@Hananke : ce n’est pas grave d’être à côté de la plaque ; l’incipit et le titre sont pourtant clairs pour moi car le point d’orgue suspend la note – ici la vie – et permet d’aborder une autre dimension, celle du silence. En physique, cette autre dimension serait celle du trou noir, un truc inconnu mais observé de manière indirecte. Personne ne sait réellement de l’intérieur ce qu’est la mort ; il en est de même pour le trou noir.

@papipoete : le cercle reste ouvert même si tu n’as pas pris de peyotl ; les références que tu cites vont dans le sens de celles que j’ai utilisé même si je ne suis ni fan de Woodstock ni de Janis Joplin. Et puis, j’aime bien quand les lectrices et lecteurs me livrent leur perception de mon poème ; peut-être que dans mon inconscient j’ai voulu dire ce qu’ils perçoivent.

@AnnaPanizzi : goede middag ! L’eau du robinet en Île de France ? C’est une bonne question ; pour cette raison, je pars en Auvergne communier avec l’eau, la terre, l’air et le feu au milieu de volcans parait-il endormis mais dont le sommeil silencieux est aussi un point d’orgue.

@Jemabi : je pense également que les poètes sont un peu fous, surtout quand ils sont à l’agonie. Mais qu’est-ce que la folie ? Bonne question, mon cher poète, je vous remercie de me l’avoir posée répond le politique avant de laisser la parole à l’énarque venu avec sa pile de dossiers, sa caravane d’experts et des graphiques pleins les mains.

@poldutor : je comprends que le sens ne soit pas facile à appréhender et dans ce cas-là je conseille de se laisser aller à l’intuition ; qu’est-ce que je vois dans ce poème même si au final je peux me retrouver à côté de la plaque ? Telle est la question. Je l’ai posée à Hamlet et il a torturé le crâne de son voisin avant de me répondre qu’il s’agissait de la mort et des derniers instants avant le silence. Ceci dit, Hamlet n’a pas souvent des interprétations positives ; il broie la vie en noir.

@Anje : le dix-huitième vers me semble personnellement correct en termes grammaticaux à cause de l’usage du « ni » ; ceci étant dit, c’est uniquement mon point de vue. Concernant le ton et l’usage de la rime, tu as raison, c’est un effet recherché.

@Ioledane : j’essaie d’utiliser la forme classique de manière originale, tout en traitant de thèmes classiques tels que la mort, l’agonie, la folie, les hallucinations. Le dernier vers m’est venu en regardant mon plafond où une araignée tentait de gober une mouche coincée dans sa toile. Comme quoi, nul besoin d’aller dans le désert du Nevada pour connaitre des expériences psychédéliques.

@Lebarde : je voulais une atmosphère à la fois chamanique – d’où le rappel au calumet et j’en passe comme images propres aux Amérindiens – et hallucinée parce que l’agonie j’espère l’est plutôt que juste douloureuse. J’ai lu il y a des lustres dans un « Science & Vie » comment les cellules se comportaient pendant la mort et ses derniers instants et ça m’a tellement déprimé que je me suis demandé s’il ne valait pas mieux une bonne vieille hallucination avant de définitivement installer le silence.

@StephTask : quand tu cites « Dreamtime » est-ce l’album de The Cult que tu évoques ? Toujours est-il que oui la musique de The Doors est un bon vecteur pour s’installer dans ce poème. Au passage, sais-tu que le chanteur de The Cult – Ian Astbury de son nom – a pris la place de Jim Morrison dans la reformation de The Doors en 2003/2004. Et je l’ai vu en concert à Paris au Palais des Congrès Porte Maillot, c’était du délire.

@Polza : le film « Little Big Man” est un des premiers qui a allumé ma conscience d’adolescent quand je l’ai vu dans le cadre du ciné-club de mon lycée, alors je pense que son influence – à l’instar de celle des poèmes de Jim Morrison – a perduré avec le temps.

@Stephane : j’espère que les commentaires précédents te fournissent les explications que tu me demandes ; oui, c’est une agonie, un râle comme tu l’évoques, en mode halluciné parce que personnellement je préférerais finir de cette façon plutôt que tel que le décrit l’article de « Science & Vie » que je cite un peu plus haut. Evidemment, pour synthétiser en somme ce poème, il y a beaucoup de références implicites à des sujets que j’apprécie et que je traite souvent tels que le chamanisme, les Amérindiens – un peuple qui s’est bien fait défoncer la tronche par des WASP aux dents blanches et la Bible à la main – et la musique rock des années soixante quand la jeunesse occidentale voulait sortir de l’ordre établi et des conventions de l’après-guerre pour vivre autrement, pour arrêter de penser uniquement en termes matérialistes.

Merci encore à toutes et à tous

Don

Contribution du : 06/08/2022 12:29
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Re : Merci en point d’orgue
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Merci Don et bon séjour dans les volcans.

Contribution du : 06/08/2022 13:24
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Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier).
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Re : Merci en point d’orgue
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Merci Don, moi aussi, je te fais le bisou de départ en vacances
( J'étais loin de ton univers avec mon Oreste !)

Contribution du : 06/08/2022 14:45
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"Sous le mica des larmes
Tournons la clé des yeux." Hélène Fresnel
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Re : Merci en point d’orgue
Visiteur 
Pourrais-tu me rapporter une saucisse sèche et une bouteille de Volvic ?^^

Profites-bien avec ta petite famille

Contribution du : 06/08/2022 15:17
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Re : Merci en point d’orgue
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Je suis quand même allé voir ce qu'il en était avec Oreste. Merci, Eskisse, j'en sais plus dorénavant et je te confirme que l'univers de mon poème est différent.



Ceci dit, c'est gravement tragique, la vie de cet Oreste.



Bon, je vais m'assoir une demie-heure sur ma valise pour essayer de la fermer.


Contribution du : 06/08/2022 19:25
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Re : Merci en point d’orgue
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Merci Anna, je vais essayer de me souvenir de tout ça et ne pas te ramener un produit "Made in Taiwan" - quoique cela risque de devenir collector d'ici mon retour d'Auvergne - fourgué par un margoulin local comme je l'ai récemment vu dans un reportage de France Info TV.


Contribution du : 06/08/2022 19:43
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Re : Merci en point d’orgue
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Premier janvier 1972, journal de 20 heures : Léon Zitrone déclare gravement : " ... Une nouvelle que nous aurions voulu ne pas vous annoncer : Maurice Chevalier est mort". Je m'en souviens comme si c'était hier.

Contribution du : 07/08/2022 00:37
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Re : Merci en point d’orgue
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@Cristale: j'aime bien ton interprétation de ce poème; et je suis content qu'il te plaise et que tu lui trouves de la fluidité. Merci.

Don

Contribution du : 09/08/2022 19:59
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Re : Merci en point d’orgue
Maître Onirien
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Je ne m'en souviens pas, Miguel, de cette annonce.


Bon, il est vrai que j'étais encore en maternelle à l'époque.


Contribution du : 10/08/2022 20:40
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Re : Merci en point d’orgue
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Bonjour Donaldo, merci pour les remerciements. "Ceci dit, c'est gravement tragique, la vie de cet Oreste." Bah le pire pour Oreste je crois que c'est quand on lui demandait gentiment de déguerpir. Ça donnait à peu près : "Pars Oreste" C'était totalement aporétique, il ne savait plus quoi faire le pauvre !

Contribution du : 17/08/2022 12:18
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« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. » René Char
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