Merci beaucoup d’avoir sélectionné ce poème et pour vos commentaires, si nombreux, y compris en EL.
J’ai observé se déliter tellement de vies, pour des raisons si diverses : rupture, chômage, quelques verres de trop et trop souvent, la solitude, une faiblesse, la maladie…, qu’un poème sur ce sujet s’écrit alors tout naturellement, facilement ; un peu comme une « Tranche de vie » de François Béranger.
C’est tout de même un poème relativement optimiste, puisque malgré tout ce qu’a vécu le personnage, il rêve encore au monde à refaire à la fin de sa vie. Et il a raison, on y arrivera (mais ça sera sans doute un peu long…) ; à chacun d’apporter sa pierre sur le chemin, où juste un gravillon, un peu de sable, un poème.
Merci beaucoup à vous tous : cherbiacuespe, papipoete, Eclaircie, dream, sympa, Harvester, Corto, Vincente, oiselle, Queribus, Bellini, plumette, Ascar, hersen et Donaldo75.

Très bonne journée !



Luz

Merci pour votre commentaire, Arsinor.

Eclaircie, également, avait noté la ressemblance avec le poème de Verlaine "Gaspar Hauser Chante" :

Je suis venu, calme orphelin
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes :
Ils ne m'ont pas trouvé malin.

A vingt ans un trouble nouveau,
Sous le nom d'amoureuses flammes,
M'a fait trouver belles les femmes :
Elles ne m'ont pas trouvé beau.

Bien que sans patrie et sans roi
Et très brave ne l'étant guère,
J'ai voulu mourir à la guerre :
La mort n'a pas voulu de moi.

Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu'est-ce que je fais en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde :
Priez pour le pauvre Gaspard.

En plus, il y a l'aspect crise économique dans mon poème. On en parle peu, on ne veut le voir, mais beaucoup de vies sont brisées par le chômage qui entraine souvent désespérance, dépression, alcool et autres... L'engrenage.

Merci et très bonne journée !



Luz