Un grand merci à ceux qui ont pris la peine d'aller voir mon poème, et à ceux qui l'ont si positivement commenté, parmi lesquels quelques "nouveaux" avec lesquels je n'avais pas encore eu affaire, venant moins sur le site pour cause de travail. Vos appréciations gratifiantes et avisées montrent qu'il y a toujours sur Oniris des lecteurs de qualité ; non parce qu'ils m'ont adressé des compliments, mais parce qu'ils les ont étayés. Un merci particulier à l'ami jfmoods qui se livre à un vrai commentaire de texte. Lorsqu'on en fait soi-même à longueur de journée sur les grands auteurs, il y a quelque chose de grisant à se voir à son tour l'objet de ce genre d'étude. Ça ne fait pas de moi l'égal de Lamartine, mais quand même, ça fait plaisir. J'ai lu d'autres commentaires semblables de lui et ils enrichissent notre lecture du poème.
Quant à l'ami phoebus, je comprends sa déception car le poème, à cause d'une erreur de clic de ma part, était en poésie contemporaine, et il était en droit d'attendre un peu plus de modernité. S'il avait émis la même critique alors que mon poème eût été en classique (ou en néo), je lui aurais dit que le classique n'est pas qu'une technique, mais une esthétique, un héritage, une question de contenu. Je ne sais plus qui a dit qu'un classique qui se respecte n'invente rien. D'où ces images et métaphores tirées de la rhétorique traditionnelle, et qui s'adressent à un cercle restreint (trop restreint à mon sens) d'amateurs. Pour ma part c'est ce que j'aime écrire et ce que j'aime lire. Mon métier m'amène à commenter en classe des textes contemporains, je fais mon travail, je maîtrise la technique, mais je n'y jubile pas comme sur un bon La Fontaine, un bon Chénier, un bon Vigny. Les gens qui écrivent du classique savent qu'ils ne sont pas à la page, et l'assument. Il y a des clubs où l'on danse le rock et d'autres où l'on danse le menuet, des clubs d'informatique et des clubs de calligraphie. C'est une question de goût personnel. Encore un grand merci à tous.

Merci pour ces éclaircissements qui permettent d'appréhender votre poème sous un nouveau regard.