Bonjour Corbivan,

J'adhère complètement à votre raisonnement, mais j'aime quand même titiller l'inimaginable, en restreignant ce qui m'anime par dessus tout, et ce que vous dites en fait partie. Peut-être un peu moins sur l'anatomie du corps humain, que je classe dans une autre catégorie, même si ce premier est en quelque sorte le support de notre âme, esprit, en bref, tout ce qui ne se voit pas à l'œil nu.

C'est pour ça et pleins d'autres raisons ; philosophique, spirituel, métaphysique, ésotérique, que sais-je, qui font, en tous cas pour moi, que ma modeste vie est un sens.

Tout ceci, vous me l'accorderez, dépasse toutes les parois que l'on pourrait imaginer.

Et malgré ça, j'aime me poser cette question ; et si rien de tout cela avait véritablement un sens, et ne dépassait pas les parois de notre cerveau ? Car certains, ou beaucoup, je sais pas, pensent cela.

Voilà, c'était juste un clin d'œil pour exprimer ce qui est pour moi une aberration, car penser que l'imagination ne dépasserait pas sa boîte crânienne, est pour moi, mais ce n'est que mon avis, inenvisageable.

Et pour finir, en ce qui concerne cette question, qui serait selon moi primordiale, c'est qu'il y a bien eut un moment, pendant l'évolution, où tout était en-dedans de nous, où nous n'étions qu'anatomique, une bête quoi, un singe paraît-il, jusqu'au jour où nous nous sommes mis à penser, et de ce fait ; ''je pense, donc je suis''.
En quelque sorte, c'est à partir de ce moment où les idées ont commencées à dépasser le seuil des cavernes certes, mais aussi le seuil de notre cerveau.
D'ailleurs moi réfléchir, et moi me dire, bou diou, il est l'heure d'être l'heure de partir bosser.

Et pour tenter de répondre à vos trois derniers paragraphes, du moins si j'ai bien compris, je dirai ceci. Il est vrai que perdre un être cher est cruel, intolérable, injuste, et la seule chose que l'on éprouve après ce drame, c'est le besoin de communiquer avec lui, pour lui dire tout ce que l'on a pas eu le temps de lui dire lors de son vivant ( c'est le genre de réflexion que l'on entend souvent quand un décès survient ).
Car la vie étant, soit à cause d'un conflit, d'un éloignement professionnel, etc.. En tous cas une rupture physique.
Malheureusement, je crois bien qu'à part le silence en guise de réponse, c'est avec ça qu'il faudra supporter la perte.

Maintenant, et c'est là où je vous rejoins, heureusement, il y a ce champ extérieur vers lequel on peut se projeter à volonté, mais dans lequel aussi où l'on peut trouver, et ce à profusion, des éléments, quels qu'ils soient, pour donner un sens à sa vie, suite à la perte d'un être cher.
Et c'est dans ce champ incommensurable, où à défaut de paroles, se trouvera sur les chemins qui le recouvre, ici tel souvenir, là un autre, et l'on découvre au fur et à mesure du temps, que c'est grâce à cela que nous pouvons survivre.
Le passé à le pouvoir de supporter le présent.
Je pense que si l'on arrive à assimiler cela, les paroles tant attendues au départ perdent considérablement de leur importance.

Pour ce qui est du suicide, j'ai un avis particulièr à ce sujet, qui n'est certes pas une référence, loin de là. J'ai écris quelque chose sur ce sujet. Peut-être le soumettrais-je un jour, et ainsi voir s'il peut paraître sur le site.

@Bipol, merci de ton commentaire. Tu dis que c'est trop travaillé pour un cri du cœur, pour toi, et pour moi c'est un progrès de 'mon écriture' si - travail plus ou moins réellement fourni - le résultat peut donner cette impression. Mais je comprends ton point de vue.

@Personne, avant de vous répondre (car vu le sujet je m'y sens un peu tenu) je vais méditer ce que vous dites, et sans doutes vous répondrais-je par MP, plus tard.