Bonjour à tous

Ce court message pour remercier tous ceux qui se sont arrêtés et/ou qui ont commenté mon texte sur mon ami Gaston.

Aussi fou que cela puisse paraitre, je dépeint Gaston sans ne jamais penser une seule fois à Gaston Lagaffe. C'est une fois que j'ai lu vos commentaires que j'ai effectivement été frappé par cette idée, notamment parce que, oui, le Gaston que je décris semble lui ressembler beaucoup.

Il y a des maladresses dans le textes je le reconnais volontiers. En revanche, j'ai aussi cette volonté de vouloir garder un texte "naïf", accessible du début jusqu'à la fin.

Ce gaston qui n'existe pas évoque pour moi pas mal de choses : l'ami imaginaire, la voix intérieure, la partie en nous qui manque de confiance en soi, à la limite un peu de schizophrénie, qui ne se déclenche cependant qu'à partir de la fin de l'adolescence.

Encore merci.

Arigo

Hello arigo, merci pour ce retour 😉

Je vous en prie Dugenou

Et pour répondre à votre question que je trouve forte intéressante, effectivement, on pourrait penser que cet ami imaginaire soit l'expression d'un handicap, en tout cas d'un sentiment d'exclusion, d'un manque de compréhension, d'un manque social....

En effet... je l'ai dit, je le répète, évoquer cela à travers un ami imaginaire est une bonne idée.

bonjour arigo
N'a-t-on pas tous un " Gaston " auprès de nous, en nous ?
Cet après-midi, je n'ai pas cessé de lui parler...
Il me répondait :
" tu crois ?
- oui, j'ai bien envie de faire comme ça !
- c'est toi qui vois ! "
alors, lui et moi nous sommes mis d'accord...
papipoète

Ha si j'en suis persuadé !
Parfois dans nos têtes, je pense même qu'on a en face de nous toute une assemblée générale !

Alors alors

Gaston est d'étymologie germanique =gast =étranger et hôte.( voir sur le net )

Mon conseil :

Vous vous mettez devant un miroir et vous dites bien fort

Sort de ce corps , Gaston .

Evidemment si vous avez un corps au pieds il risque d' y avoir confusion.
Là je ne peux rien pour vous .

A cor et à cri, triste sort que ce cor au pied !

Ça peut être important une personne imaginaire. Dans je ne sais plus quel roman de Romain Gary (un génie, ce type, lisez tout de lui), les personnages sont prisonniers dans un camp nazi. Voyant qu'ils se laissent gagner par le désespoir, le découragement, qu'ils commencent à se laisser aller, à se négliger, à se "bestialiser", l'un d'eux invente le personnage d'une dame qui serait présente parmi eux, et tous, séduits par cette idée, se ressaisissent, et se conduisent en permanence comme un galant homme doit le faire devant une dame : de la tenue, du respect, de la dignité ; c'est ce qui les sauve. L'oeuvre de Romain Gary est pleine de messages humanistes et optimistes: s'il n'y en a qu'un à lire par les temps qui courent, c'est bien lui. Pas trace de religion ou de spiritualité, je vous rassure ; juste de la foi en l'homme.

Tomoe : si je suis vos conseils peut-être Gaston deviendra.... Gas-part ? Ok je sors.