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1 Utilisateur(s) anonymes
Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Expert Onirien
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03/11/2017 07:02 Groupe :
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Tous mes remerciements réglementaires, mais néanmoins sincères, à tous les rouages qui font vivre ce site.
Je suis bien sûr heureux et honoré du bon accueil fait à mon texte, et surtout du partage d’émotion confié par certains. Pour ce qui est de la technique (Papypoète, Vincendix, Hananke, François) : J’ai bien proposé ce texte en catégorie contemporaine, car la métrique de trois vers l’excluait du néo-classique, tel que défini par la chartre. En assumant dans l’incipit. J’écris surtout pour l’oreille, et il me semble que dans l’alexandrin à forte césure, avec de surcroit une virgule, le « temps d’arrêt » autorise l’élision du E comme en fin de vers. Que c’est en tout cas plus agréable à l’oreille (quand le rythme du 6-6 est bien lancé) qu’une élision légale avec une virgule entre le E et la voyelle débutant le second hémistiche. Etant bien entendu que le plus bel alexandrin est celui qui « coule » sans virgule. Pour « chèche », j’avais une solution valide avec turban. Mais j’ai préféré le fautif chèche, dont le « e » n’a pas toujours existé et n’a pas plus de justification que dans haschich ou Marrakech. Je me vois mal au bled parler du « chaicheux ». J’admets et comprends bien sûr les observations de ceux qui ont une oreille formée plus classiquement que la mienne. Mais puisqu’ici on est libre, j’incline parfois à préférer le mot juste ou harmonieux, au mot légal mais insipide. En reconnaissant que c’est un pis-aller. HERSEN : La générosité de la palmeraie dans l’aridité du minéral, c’est le miracle de l’eau. La vie qui surgit du néant. Merci de m’avoir donné le bonheur de vous « transporter » quelques instants. ALEXANDRE : Merci d’attirer notre attention sur la sortie du dernier livre de Yasmina Khadra. J’attache beaucoup de prix à votre encourageante appréciation. PIZZICATO : Je suis très surpris ici du nombre de personnes qui ont des attaches maghrébines. Merci d’avoir trouvé dans mes petits vers de quoi alimenter vos nostalgies. HANANKE : Il m’a semblé utile de joindre une photographie de ce site pas forcément connu. Même si certains préfèrent rester dans leur imaginaire. Merci de votre bon accueil. SYNOON : La petite introduction devait permettre d’expliciter la fin du texte. Et de voyager…par la pensée, même vers des sites inconnus. PAPYPOETE : Vous avez raison, j’écris souvent après une émotion visuelle. Ce qui entraine forcément du descriptif qu’il faut essayer de poétiser. Le mot arabe « Chaâmba » se prononce là-bas en allongeant le A et le M, mais sans diphtongue. Donc pas de diérèse. TROUPI : De Foucault, Monod, Loti, Le Clézio, Saint-Ex… L’horizon dégagé et la neutralité du minéral favorisent l’introspection de l’homme livré à lui-même. Les Chaâmba ont toujours le désert à leur porte, mais c’est le nomadisme qui leur manque. INCONNU1 : Merci de votre appréciation. Promis, je ne dissimulerai plus mes vers. VINCENDIX : Heureux d’avoir ravivé tes souvenirs. Tant pis si mes « E » cuits dans le sable sont indigestes. MARIE ANGE : Le 4x4 a supplanté le dromadaire, et le GPS le sens instinctif de l’orientation. Restent les souvenirs et les rêves. La nostalgie du bédouin est la même que celle du pêcheur breton laissé sur le quai. DAMY : Mettre mon âme dans un poème m’est difficile. Je suis trop pudique. Défaut rédhibitoire en poésie. Je ne peux écrire que sur mes admirations, ou mes indignations. FRANCOIS : Merci de votre bonne appréciation. Pour la technique, j’ai répondu plus haut. « Ambiance unique », c’est le mot juste. POUET : Dommage que vous ne chipotiez pas : c’est un art où vous seriez sûrement excellent. « L’âme des touaregs » faisait allusion à l’histoire de C de Foucault. J’aurais pu mettre « le cœur », mais cela aurait été trop lourd pour le Sirroco (je reconnais la redondance qui m’avait échappé). L’âme nomade est effectivement mon thème final. Qui pourrait se décliner avec d’autres peuples. Merci de votre intérêt.
Contribution du : 14/02/2018 14:07
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Re : Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Organiris
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03/05/2015 18:24 De Algarve
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Merci de ton retour, Mokhtar, et il m'aura fallu ton poème pour réaliser que le mot "chèche" ne prend pas de E, remis dans son contexte;
je ne suis pas "de là-bas", mais ma phrase sur un retour effectivement pouvait être équivoque; je voulais simplement dire qu'à la lecture, ton poème m'a ramenée là-bas, avec le souvenir de certains voyages que j'y ai faits. (et puis de toute façon on s'en fout :)) J'aime beaucoup quand je tombe sur un poème d'un lieu que je connais et dans lequel transparaît exactement ce qu'il m'en reste, dans mon souvenir. Dans ces cas-là, je craque :)) J'ai toujours aimé "me perdre" dans le désert. hersen
Contribution du : 14/02/2018 15:17
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Re : Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Maître Onirien
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11/03/2010 19:04 Groupe :
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Vous me dites:
DAMY : Mettre mon âme dans un poème m’est difficile. Je suis trop pudique. Défaut rédhibitoire en poésie. Je ne peux écrire que sur mes admirations, ou mes indignations. Je comprends votre pudeur, mais admirer, s'indigner, sont déjà de grandes fonctions de l'âme. Votre poème m'a renvoyé à mon état émotif quand j'ai découvert notamment Ghardaïa et Taghit. C'est énorme. Merci pour cela. Il faut croire que le tombeau de De Foucault et El Goléa ne m'avaient pas imprégné autant. À vous lire, D.
Contribution du : 14/02/2018 19:04
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Re : Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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53116
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j'espère ne pas vous avoir froissé cher poète, persuadé que j'étais d'avoir imaginé votre si belle plume, traçant de fameux alexandrins !
J'avais oublié de noter que je n'ai guère voyagé, sinon à l'intérieur de notre France, et que grâce à vous, je visitai Venise, l'Algérie, endroits que je ne verrai jamais ! Encore merci pour cela ! papipoète
Contribution du : 14/02/2018 19:48
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Re : Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Maître Onirien
Inscrit:
09/03/2013 09:32 Groupe :
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24671
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Citation :
Je prends cela comme un compliment, cela va sans dire. Après oui, selon moi, et très subjectivement, votre texte contient quelques poncifs. Mais bon je ne prétends pas ne jamais en écrire ni qu'il ne faille pas en écrire hein... Voili voilou, certainement m'abstiendrai-je, dans le futur, de vous dispenser mes chipotages. Bien cordialement.
Contribution du : 15/02/2018 10:25
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
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Re : Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Expert Onirien
Inscrit:
03/11/2017 07:02 Groupe :
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@Hersen : Se perdre dans le désert…pas trop souhaitable. Mais on ne peut l’apprécier que si l’horizon est libre, sans végétation ni êtres vivants. Le grand Erg est particulièrement pénible au piéton, car le sable est très fin, très mouvant. Te souviens-tu, lors de tes expériences, du silence ? Du vrai silence, absolu, pénétrant.
@Damy : Je n’ai pas pu encore visiter Ghardaïa. Il y a des troubles importants entre mozabites et Chaämba depuis quelques temps. Mais on m’a dit cette ville superbe. Je rêve aussi de Tam et de Djanet. @Papypoète : Pourquoi serais-je froissé ? Vos commentaires sont toujours très utiles et attendus. Et vous m’avez donné l’occasion d’enfourcher un de mes dadas concernant l’alexandrin. @Pouet : Vous étiez parti dans la prétérition, et j’ai enchainé dans la foulée. Le problème des lieux communs, c’est qu’il n’en existe pas de répertoire. Chacun a, selon son âge, selon ses lectures, sa mémoire … sa collection de mots ou expressions usées. Et malheureusement le dictionnaire de synonymes se fout du dictionnaire de rimes. D’où l’intérêt ici de recueillir des avis. Je vous en prie, ne vous abstenez de rien. Ce serait sûrement contre nature et mauvais pour votre santé. @Miguel : Votre commentaire me touche particulièrement. Car c’est sûrement grâce à vous si je suis toujours sur ce site. Merci d’avoir remarqué mon « croissant sage » et mon essai discret d’ambiance fraternelle œcuménique.
Contribution du : 15/02/2018 14:10
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Re : Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Maître Onirien
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09/03/2013 09:32 Groupe :
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Citation :
Certes, c'est ce qu'on me répond souvent quand je parle de clichés ou d'expressions toutes faites, donc c'est qu'on a certainement raison. Après on ne m'ôtera pas de la caboche que, par exemple, l'expression la blondeur des champs de blé se passera aisément de notre âge, de nos lectures ou de notre mémoire pour nous apparaître légèrement ressassée. Mais bon, vous ne louez pas la blondeur des champs de blé dans votre texte, alors tout va bien. Je tiens à préciser que j'utilise, par exemple, astre radieux, dans un de mes poèmes publiés ici et j'en suis à ma trentième branche d'ortie pour ma sainte flagellation...
Contribution du : 15/02/2018 14:24
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
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Re : Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Maître Onirien
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11/03/2010 19:04 Groupe :
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"@Damy : Je n’ai pas pu encore visiter Ghardaïa. Il y a des troubles importants entre mozabites et Chaämba depuis quelques temps. Mais on m’a dit cette ville superbe. Je rêve aussi de Tam et de Djanet."
Pour sortir du désert, je vous conseille les marais de la Macta entre Oran et Mosta. J'allais souvent y rêver, l'hiver, en présence de multiples flamands roses et autres espèces lacustres ou de lagunes.
Contribution du : 15/02/2018 18:37
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Re : Merci pour "l'oasis algérienne" |
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Expert Onirien
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03/11/2017 07:02 Groupe :
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Jfmoods :
Merci pour votre commentaire, aussi précis que précieux, comme toujours. La non élision du « E » à la césure d’un alexandrin marquée par une virgule est une règle qui me choque, car elle est euphoniquement désagréable, quelle que soit l’entame du second hémistiche. Je m’en affranchis systématiquement, considérant que la virgule entre les hémistiches vaut « fin de vers » à la césure. Vos suggestions sur les virgules respirent l’évidence. Je les intègre immédiatement. Merci
Contribution du : 22/03/2018 08:02
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