Merci à tous pour les commentaires.

Et merci derechef pour la patience que vous avez eu de lire ce long texte ! Pour débriefer, c'est une toute première tentative de nouvelle, sur un sujet un peu farfelu et pas très creusé. C'était essentiellement un test pour voir si le style d'écriture vers lequel j'aimerais me tourner est viable ou s'il est carrément horripilant (je n'étais vraiment pas sûr).

J'ai été agréablement surpris de voir que vous l'aviez (pour l'instant) tous apprécié ! Ca me fait bien plaisir surtout que, quoique vous pensiez de l'histoire, vous ayez trouvé le style fluide et agréable.

En réponse à Dupark, je dirais que je suis un peu jeune à mon goût pour avoir la femme suspectée et que ma copine, loin d'être littéraire, n'a par ailleurs jamais vu ces lignes ^^ Et si, si je vous assure, dut temps libre en recherche ça existe aussi parfois et j'en suis la preuve vivante :p

Pour finir, quoique je sois chercheur moi même (enfin thésard), je me souviens encore de mes bouquins de svt ! Et les photographies de bêbêtes vaguement poilues sont la seule idée qu'il me reste aujourd'hui d'une bactérie. Et je n'hésite pas à me désigner comme faisant partie des "tas de gens comme ça". Que l'expression soit mienne ou celle du personnage, elle vient toujours d'un scientifique désignant ses pairs, avec un peu d'auto-dérision ^^

En dehors de ça, je prends avec plaisir le reste de vos remarques, dont certaines pointent bien du doigt des choses écrites trop vites ou pas assez "comme c'était dans ma tête" !

Complément :
Merci aux trois valeureux lecteurs qui sont passés depuis !

Et comme vous avez tous repris en coeur une question de Dupark à laquelle j'avais oublié de répondre : oui, l'origine de la boîte reste un mystère. Je le souligne à un moment dans le texte, d'ailleurs.
Bon, c'est vrai, c'est dû en partie à une facilité d'auteur... Mais c'est surtout parce que pour moi ça fait partie de l'essence (voire de la définition ?) du fantastique, que de laisser un doute sur les raisons qui conduisent aux événements troublants qu'on raconte. Est-ce que c'est une espèce de dieu arbitre qui l'a fait apparaitre là pour continuer le mécanisme ? Le destin ? Ou juste un hasard, et finalement les événements n'auraient pas toute la portée métaphysique qu'on veut bien leur prêter ?

Enfin bref, même si c'est vrai que ça m'arrangeait bien, ça restait un choix réfléchi que de ne pas révéler ce point là.

Du coup, je suis curieux; pourquoi ça vous a tous chiffoné à ce point là ? J'ai du faire un truc de travers....


Merci encore en tout cas !

Bonjour Cox.

J'ai lu votre nouvelle, mais je ne l'ai pas commentée. Pour moi, c'est passé inaperçu, le fait que l'origine de la boîte est indéterminé.

Peut-être que les "productions" littéraires ou même cinématographiques ou rien n'est expliqué et ou seul le message à faire passer est important n'ont plus autant de crédit.

L'exemple de "Lost", ou les interrogations des téléspectateurs sont nombreuses après le dernier épisode qui ne résout rien, provoquant indignation et incompréhension, est flagrant. Le message, la beauté et la magie voulue par les scénaristes, retombe à plat.

à l'inverse, citons "breaking bad", qui explique absolument tout et ne laisse aucune zone d'ombre, à remporté un enthousiasme planétaire.

Ce ne sont que des séries télé, je sais.

Pour ma part, j'aime avoir des explications, je crois que actuellement le consommateur veut ça. Mais dans votre cas, j'ai été happé par le message que vous faites passer, et j'ai oublié l'histoire de l'origine de la boîte.

Cox, c'est aussi lié au contexte. Qu'un mystique ait une explication toute trouvée à ce mystère s'entend, en revanche qu'un scientifique ne cherche pas de justification rationnelle, je trouve que ça manque. On peut ne rien dire ou on peut brouiller les pistes avec plusieurs hypothèses, libre au public de choisir sa réponse. Un exemple : Inception qui finit avec la toupie qui tourne : s'arrêtera ou s'arrêtera pas?

Leverbal, j'adhère à 100% et je trouve l'exemple d'Inception très bon.

C'est vrai que le caractère du scientifique ne laisserait probablement pas tomber ce mystère en toute sérénité...
Je souligne d'ailleurs ce paradoxe dans la nouvelle par une petite phrase que j'ai un peu la flemme d'aller rechercher. Mais je suis d'accord avec vous : dire à voix haute qu'on a fait un truc un peu licencieux n'excuse pas forcément cette licence :p

Du coup, pour résumer, je dirais que cette non-explication est cohérente -et même vitale- par rapport à la logique du fantastique, mais que d'un point de vue psychologie du personnage, ça pose un petit problème.

Le problème agaçant n'est donc pas tant : "mais d'où vient cette foutue boîte?" que "mais pourquoi est-ce que ce type ne se pose pas plus de questions ?"


Merci pour vos retours ! Je réfléchirai à comment soigner ça :)