Bonjour, je remercie les commentateurs de mon poème qui ont tous trouvé l'écriture digne d'éloge. Quand on écrit, c'est d'abord ce qu'on attend. Je comprends que le contenu n'ait que partiellement recueilli vos suffrages. Il est vrai que s'avouer vaincu n'est pas la meilleure façon de gagner. Mais j'ai écrit ce texte dans un accès de pessimisme suscité par toutes les mauvaises nouvelles climatiques dont nous abreuvent les médias. La chose mérite une réflexion : en font-ils trop, avec leur habitude ancienne de tout dramatiser pour "faire le buzz" comme on dit maintenant, ou ont-ils raison de nous alerter sur la dramatique situation qui est celle de notre terre ? La canicule de ces derniers jours me le laisse penser. En tout cas je finis par grossir les rangs des "climato-anxieux", pour user de ce néologisme des psy. Vous aurez tous compris que ce qui me console de vieillir (et de mourir), c'est que je ne verrai pas le pire, qui est à venir. Mais peut-être l'humanité, comme toujours quand elle est au pied du mur, saura-t-elle relever ce défi.

Je reviens un instant sur la forme : je ne l'ai pas inventée, c'est la strophe de l'ode malherbienne qui a servi de modèle à tout le classicisme et jusqu'aux romantiques. Le schéma rimique peut être celui de ce poème : "a-b-a-b-c-c-d-e-e-d", ou "a-b-b-a-c-c-d-e-d-e", ce dernier étant par exemple celui des stances du Cid, "Percé jusques au fond du coeur ..."
Chez Malherbe, le vers utilisé pour ce genre de strophe est généralement l'octosyllabe, mais après lui beaucoup n'ont pas hésité à utiliser l'alexandrin. Corneille, dans les stances évoquées ici, fait mêle même octo, alexandrin, hexa et déca.
Merci encore à tous. La prochaine fois je tâcherai de proposer quelque chose d'un peu plus souriant.

bonjour Miguel
Les médias nous informent ( feux de forêts, eaux inondant partout, canicule... )
Déjà, la canicule est un épisode qui se produisit déjà en 1911, faisant 40000 morts ; celle de 1923 évoquait des températures de
40 ° à Paris
44 ° à Toulouse...
Et, n'existait ni clim, ni ventilateur ou spa pour se rafraichir !
Par contre, les médias n'en feront jamais trop ( en direct-live même, explosion dans le port de Beyrouth, drames en Méditerranée, Ukraine martyre, Masha Amini et ses cheveux... )
Et se souvenir que 50 ans après la libérations des camps, l'on sut que les Grands de nos alliés savaient !
Nul média d'alors, journaux ou TSF n'informèrent la population, sur ce qui se tramait dans les plaines de Pologne !
Des photos furent prises au-dessus de Auschwitz 1 et Birkenau, où l'on pouvait voir les colonnes de déportés, se dirigeant vers les fours crématoires.
Aujourd'hui, tout se sait, tout se répète, même la mort de Evgueni Prigojine... ( qui ne l'a pas vu cette image ? ) bof !
Ainsi va la vie, depuis les crucifixions, séismes en tout genre, Pompéi pourtant Naples s'installa ici
Ainsi va la vie ; mais surtout ne trouvons pas à dire
- on sait pas ; on sait rien !
papipoète