Bonjour à tous

Et comme de coutumes, tout d'abord, un grand merci au C.E. d'Oniris d'avoir accepté
ce texte, un autre merci aux correcteurs et aux lecteurs/commentateurs mais j'y reviendrai
plus loin.

La hauteur et la majesté des peupliers m'a toujours fasciné.

Du changement : cette boucle d'oreille créole à laquelle j'identifiais la feuille de bouleau
ne convient pas du tout, de même que le mot zébrure.
Donc, j'ai réécrit le premier quatrain comme suit :

Suivant souvent une eau rectiligne ou coudée,
Rayure d'un canal saisissant le lointain,
L'arbre aux rameaux dressés, à la feuille cordée,
Exhibe le maintien du serviteur hautain.


ECLAIRCIE : oui, effectivement, de par sa forme et sa géométrie, un peuplier
ne peut se passer des mathématiques. Merci de votre commentaire.

LUCILIUS : le feuillage et le tronc de l'arbre forment un ensemble, ce pourquoi
je le compare à la brigantine d'un bateau.

DAMY : la feuille créole sera changée. Le serviteur hautain est une image pour exprimer
son maintien droit et rigide . Je pense qu'un peintre se reculant devant son œuvre
en s'interrogeant calmement sur les couleurs à employer doit avoir la même
position que mon arbre.

PAPIPOETE : merci de votre passage et commentaire.

LENI : votre proposition est alléchante mais comme vous l'énoncez, il semblerait
que le peuplier a plusieurs doigts alors que pour moi, il n'est juste qu'une cime
qui se dresse.

PIZZICATO : merci de votre passage et commentaire.

WILLIS : Allons soyons sérieux : alors que je loue dans ce texte la grandeur, la hauteur
et la majesté du peuplier, vous voudriez me le mettre dans un PETIT espace ??
La poésie sans lyrisme n'est rien, vide, que des mots.

THEDREAMER : merci de votre passage et commentaire.

VINCENDIX : merci de votre passage et c'est vrai que j'aurais facilement faire plus long
avec les nids et le gui.

SYMPA : merci de votre passage et commentaire. La forme et son contenu ne sont que
trop rarement parfaits, hélas.

CRISTALE : je remplace zébrure par rayure, cela vous parlera peut-être mieux.
Plus simplement, lorsque l'on se place au bord d'un canal, les eaux
de celui-ci reflète son horizon dans le prolongement de sa ligne tracée.

MOKHTAR : merci de votre commentaire souvent humoristique et je remplace
cette créole bien mal venue.

JFMOODS : merci de votre analyse et commentaire toujours très fouillés. Épique, oui,
c'est ce que je voulais transmettre.

JERUSALEM : merci de votre passage et commentaire.

DONALDO75 : merci de votre passage et commentaire toujours apprécié.

Bonne journée.

H

Bonjour Hananke,

Pourquoi avoir changé le premier quatrain ?


Le premier vers me plait moins que l'ancienne version.
Je comprends le remplacement du mot zébrure, que j'aimais bien pourtant.
Et la feuille créole représentait une image poétique plus affirmée.

Bref, pour moi, l'ancienne version a plus d'impact, est moins édulcorée.



Donaldo

Salut Hananke,

D'accord avec Donaldo sur le mot zébrure, que je considère décrivant bien les longs alignements réguliers des peupliers le long des canaux. Au lever ou au coucher du soleil, l'ombre des peupliers zèbre bien le canal.

Bonjour Donaldo et Mokhtar

La zébrure, ce n'est pas grave, je peux la remettre mais la feuille
créole, non, ça ne convient pas : les boucles d'oreille créoles étant
en forme de périmètre de cercle.

La feuille cordée est en forme de coeur, ça convient bien pour
certaines espèces de peupliers.

Merci de vos appréciations.

H

Bonjour et merci INGOA de votre passage au pied
de mon peuplier.

Votre remarque concernant le pluriel est judicieuse mais pour
le dépeindre, j'ai préféré l'isoler.

Bonne fin de journée.

H

Salut Hananke,

Merci pour les précisions.



Je comprends mieux, désormais, tes choix de modifications.
En tout cas, c'est un plaisir de lire de la poésie de ce niveau, qui ne ressemble pas à un exercice de style ou à une démonstration de virtuosité.

Bravo !



Don

Bonjour et merci Castelmore de votre passage

à l'ombre de mon peuplier.

Bonne fin de journée.

H

Un grand oui à la feuille cordée ,
Et pour zébrure, un regret sans détour, droit comme un ...
Avec un sourire