@Alex et RB
Nous avons tous plusieurs facettes.
Il m'est aussi arrivé de pondre des textes qui satisfaisaient les gens graves et faisaient pleurer les enfants.
Sous forme de nouvelles autobiographiques comme en écrivent tous les débutants.
Je n'exclus pas de m'y essayer aussi en poésie. Mais je crains que le naturel ne revienne au galop et qu'en voulant faire l'ange, je fasse la bête.

Concernant le texte, Cristale et TheDreamer ont constaté que les deux premiers quatrains avaient les mêmes rimes, comme dans un sonnet

Du coup, j'ai bricolé une variante adoptant cette forme et se terminant sur un happy end.

Un bon fils

Dans un aquarium, célèbre
A Santa-Cruz de La Palma,
Un adorable poisson-zèbre
Se pavanait en pyjama.

Il poétisait en alzèbre
Et ne fut pas loin du coma
Lorsqu'il apprit qu'au bord de l'Ebre,
Elle allait mourir, sa mamma.

C'était vraiment un brave gosse :
Il s'envola pour Saragosse
Dans un bocal héliporté.

Après ce vol (un pur délice)
Il dorlotta sa génitrice,
Elle en retrouva la santé.

C'est un article scientifique où l'on mentionnait le poisson-zèbre qui m'a donné l'envie de consacrer un poème à ce sympathique animal.
J'ai d'ailleurs interrompu ma lecture pour noter ces deux vers:
« Un adorable poisson-zèbre
Se pavanait en pyjama »

Bonjour Tizef, comment je me suis fourvoyée dans la brèche à chercher le comment du pourquoi alors que tout est affaire de ricochets et de fil déroulé.

Alors déjà j'ai marché à fond dans l'invention du poison zèbre jusqu'à ce que la curiosité me pousse à entreprendre une recherche, et paf ! en plein dans le mil : le poison zèbre est un poisson d'avril, il existe bien ! Ah, ah, quelle idiote je fais... et mon commentaire maintenant !!! une encyclopédie de fourmi pour aller chercher la petite bête là où elle n'existe pas.

Bon, me reste la chanson d'Aznavour que j'avais chopé et qui chantait dans ma tête... ah, ah, j'en ris encore.
Merci tout de même pour ce grand moment de délire aquatique.

J'ai entrepris de reprendre mes textes en tenant compte des remarques des commentateurs.
Pour celui-ci, elles concernaient la reprise au second quatrain des rimes du premier, ce qui donnait au texte un faux air de sonnet classique parti en vrille. Ce qui n'est pas faux car c'était dans cette intention que j'avais commencé le texte.

J'ai remédié à la chose.
Du coup, l'histoire est légèrement modifiée, ce qui va dans le sens d'un des commentateurs qui ne l'aimait pas trop.
Puisse cette nouvelle version, que l'on peut consulter dans ma signature, répondre à ses vœux.