Je remercie le Comité Éditorial pour son ouverture d'esprit et l'accueil qui m'a été fait, je ne pense pas l'avoir déjà dit, écrit, et si c'est je me trompe, pas grave ; je ne pensais pas être publiée sur ONIRIS dès la première fois, voyez mon trouble.
Je suis réservée dans la vraie vie, et en ligne, avec vous, mais si violente en écriture que je n'ose. C'est pourquoi je me bride, chers lecteur et correcteurs du CE, par bêtise, par crainte, par peur aussi de me regarder en face, peut-être. Encore une fois, merci.

Merci à tous les lecteurs qui sont passés par là sans laisser de commentaires, un petit clic sur un texte est déjà une récompense.

Et puis, merci à tous ceux qui ont lu et posté un commentaire : bipol, jaseh, corbivan, papipoete, PIZZICATO, Francis, Pimpette, deep, leni, Robot, Marite, (pas de jeu de mots, non...) Cristale, jfmoods, Antonio, Wall-E, Automnale, c'est important pour moi de vous citer tous. Vos lectures me sont allées droit au cœur... c'était un feu en plein hiver. Et en parlant de saison, le Printemps, oui, bien sûr, comment ne pas y penser avec ce titre qui l'appelle.

« Ceux qui cherchent ne découvrent que s'ils sont fiévreux ou éconduits ». Ces mots de René Char m'accompagnent toujours, encore aujourd'hui.

J'ai écrit ce texte un lendemain de deuil, sur mon clavier. Je me suis assise et j'ai écrit, vite, les mots pleuvaient si évidents, et plus j'avançais dans l'écriture, plus je pleurais, plus je pleurais... oui, ce jour là j'ai convoqué « le soleil le ciel le vent la terre... » pour qu'il m'aide à supporter cette douleur atroce... alors oui, la pluie - les pleurs - n'était pas la bienvenue ce jour-là, mais c'est des mots tout ça, la vérité est que je pleurais avec cette boule dans la gorge qui me pressait, encore et encore... oui jfmoods, le poids était considérable, trop pour un simple papillon... alors comment peut-il s'envoler avec le chagrin de ce lendemain de deuil. C'est ma victoire à moi contre la maladie qui vous enlève des êtres chers... c'est le miracle de la poésie, de l'écriture... sans elle, je ne sais pas ce que je serais.

Merci à vous tous.

Ils sont bien jolis vos remerciements, Pussicat... Jolis mais, surtout, touchants... J'aimerais tant vous imaginer, le plus tôt possible, écrire en pleurant de rire... Ensemble, nous allons "convoquer" la joie !

Cela m'arrive Automnale, parfois, quand je me relis
je me suis un peu lâchée, je voulais replacer l'écriture dans son contexte... mais votre invitation m'électrise, je nous imagine déjà...
Toc! Toc ! Toc !... ... merci pour ce retour...

Bonjour Pussicat
Je partage totalement le sentiment de Automnale quant à la sincérité et l'émotion retenue qui apparaissent dans vos remerciements.
Bien à vous.
Pizzicato

Bonjour PIZZICATO et merci pour ce petit mot, cela me touche. Je relis le commentaire que vous aviez posté, tout en sobriété, comme si vous aviez lu derrière les mots, la douleur que portait cette course folle :
"Voilà une belle façon de croire en demain. / Qu'importe de savoir ce qu'il peut y avoir devant, l'essentiel est d'aller chercher " Le renouveau " avec le coeur battant d'espoir."
... c'est tout à fait cela, quand l'écriture se mêle aux sentiments de l'instant. Ce texte a été ma thérapie à moi, mon cri, et tout a été différent après.
Bon allez, zou ! aujourd'hui ciel bleu et grand soleil... c'est presque l'été... bonne journée à vous

Bonjour Pussicat. J'ai lu votre remerciement et je suis désolé d'avoir vu plus de joie que de chagrin dans votre texte magnifique.
Peut-être est-ce dû à mon optimisme maladif ?
Savez-vous que le papillon est un symbole pour certaines personnes, le symbole de la survie de l'âme. D'ailleurs Elisabeth Kübler Ross l'a utilisé pour le titre d'un de ses livres sur ce sujet. Nous sommes des chenilles rampant au sol durant notre vie terrestre et la mort nous fait papillon qui s'envole vers la lumière.
A vous relire et encore bravo pour votre poème.

bonjour jaseh, vous n'avez pas être "désolé", m'enfin ! qu'est-ce que ça veut dire ? je pensais ce texte plus accessible que les autres, je me suis trompée, c'est tout.
Louis et jfmoods ont su lire derrière les mots ce que cachait cette journée folle et libératrice ! le commentaire de Louis est un modèle du genre, une radiographie de mon texte... c'est comme si il avait lu toutes mes intentions, c'est troublant !!!
journée pleine d'espérance aussi puisque le papillon s'envole emportant le chagrin... vous avez raison, je n'ai pas utilisé l'image du papillon pour rien : âme / métamorphose.
Merci pour le p'tit tour par ici