Je vous remercie toutes et tous pour la sélection et les nombreux commentaires reçus pour ce poème.
Pour le moment, je le laisse mûrir et le reverrai sans doute dans quelque temps.

Alors, merci encore à vous, pour vos conseils et appréciations, dream, socque, embellie, Ligs, Donaldo75, papipoete, Myo, hersen, Atom, Eclaircie, Provencao, Cyrill et Lulu.

Très bonne journée !



Luz

Reviendras-tu là, sur ce sujet présenter le fruit (un peu plus) mûr ?

@ Eclaircie :
Je ne sais pas. Je cherche à cerner les qualités et défauts de ce poème.
Il paraitra dans la revue Traction-Brabant de juin prochain. On verra bien ...

@ Pouet :
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Oui, d'autant plus que la personne souffre d'une silicose et qu'il n'a plus rien à perdre...
Il a choisi une autre fin.

@ ANIMAL :
Merci beaucoup également pour ton commentaire !
Oui, c'est exactement cela mon poème.

Très bonne journée !



Luz

Salut,

Les sujets de l'alcool et de la douleur ne m'étant pas étrangers, ton texte ma bien parlé. Notamment sa sobriété dans l'expression ...

À plus

Merci Pouet !

Il faut bien peu de choses pour que les gens se mettent à boire ou à fumer.
Souvent, c’est à cause de leur travail ou de leurs conditions de vie.
À une époque, je ne sais pas si ça existe encore, l’État (consciemment ou non ?!) incitait à fumer ou à boire. J’ai été surpris au lycée où j’étais interne, vers 1975, que l’on nous serve un verre de vin au déjeuner et au dîner, pareil ensuite à l’armée (plus la cartouche de gitane sans filtres avec la solde…) Je connais des gens qui ont commencé à fumer à l’armée et qui ne se sont plus arrêtés.

Bon après-midi !

C'est fou ce que tu nous racontes là.... C'est encore pire que ce que je pensais pour ce qui relève ou relevait de l'incitation à fumer 😱

et les coureurs du Tour de France en 1919, qui s'avinaient à mort, pour se donner du courage, oublier la douleur que leur imposait cet effort inhumain ( vélo sans vitesse, lourd etc... )

Et dans toutes les guerres, les soldats qui montent au front, le vin au ventre pour y chasser la peur ?

Et enfant, vers 7-10 ans, je buvais à table de l'eau et du vin, quand mon père le buvait pur, c'était normal dans ma cité. Et chez mes grands-parents à la campagne aussi.

concernant le tabac de troupe
J'en ai fumé, c'était des gauloises, que le frère de ma copine achetait à bas prix à l'armée et nous revendait à prix coûtant.

Le comble : dans les centres de désinto, on repart avec une autre addiction que celle qu'on avait en arrivant... mélangez des alcoolos avec des toxicos... Devinez qui ressortent toxicos, et lesquels ressortent alcoolos ?

Bonus : seuls certains d'entre eux vont se ramasser un vrai problème de santé s'ils ne repartent pas échanger leur addiction 'en vente libre' contre une autre encore, moins licite, plus tard.

J'ai une anecdote si on peut appeler ça ainsi. C'était dans les années 60 je crois, la façon de "soigner" dans ce centre était de laisser la personne enfermée avec des bouteilles d'alcool et de la laisser boire jusqu'à ce qu'elle dégueule tripes et boyaux... Après il y avait le sevrage.
La personne en question avait réussi finalement après plusieurs mois à s'en sortir. En quittant le centre un beau matin, elle s'est fait renverser par une voiture et elle est morte.
Voilà l'histoire m'a foi fort gaie, dont je ne sais pas s'il faut en tirer une "morale".

Pour la clope, je rejoins Luz, mon père a commencé à fumer à 15 ans en 1945, les américains distribuaient des paquets de cigarettes m'avait il dit.
Mon père est décédé en 2007, cancer du poumon.

Bon, sur ces joyeusetés, je vous souhaite la bonne journée...