Un grand merci au CE qui a permis la publication de ce petit poème ainsi qu'aux lecteurs et commentateurs qui l'ont globalement accueilli avec bienveillance. Depuis longtemps j'avais ce texte en tête pour évoquer ce moment de la vie où le cœur hésitant s'ouvre à des perspectives inconnues.
Je n'en avais écrit que les trois premiers vers avant d'enfin l'achever récemment.
J'insiste sur le fait d'écrire en néo car je me refuse à me plier à diverses règles du classique que je juge absconses, périmées et excessivement contraignantes pour le sens que l'on souhaite donner. Je considère que la rime est faite pour l'oreille et non pour l'oeil par exemple. Toutefois je confesse volontiers n'avoir ni la patience ni le talent de m'y plier comme certains le font ici avec bonheur
Un grand merci donc à Ornicar dont je retiens la proposition pour les vers 7 et 8, même si je ne suis pas totalement satisfait du rendu.
Merci à Papipoète qui a repéré ma négligence au vers 6, erreur réparée en «  Translucide, fragile et fine au bout des doigts ».
A Fanny dont j'ai adoré le commentaire plein d'humour. J'aurais sûrement apprécié votre petit théâtre.
Merci à Poltudor, à Robot et Ascar pour leur bienveillance, à Annick pour son enthousiasme en dépit des erreurs persistantes.
A ferrandeix qui l'a gentiment apprécié mais dont je réfute le terme de cacophonie même si je comprends la difficulté à prononcer « rE charmant ». «  Qu'en dit-on, Tonton ? » En voilà une belle.
Merci à Lebarde qui a justement remarqué ma faute d'orthographe à « Sèvres » quoique je considère que le S final n'est pas un vrai pluriel, Sèvres étant un nom propre.
A Cristale qui me connaît bien et ne devrait pas s'étonner du manque de classicisme de mes rimes et les a pardonnées.
A Mokhtar enfin, toujours plein de bienveillance car capable de ne pas s'arrêter à la lettre pour privilégier la musicalité et l'élégance d'une tournure.
Encore merci à vous tous.
Amicalement.
C.

bonjour cher poète
Ma remarque est celle que je ferais, au pied d'un mur en parpaings ( chez nous Jura, on dit PLOTETS ) ; il y a bien longtemps que je ne suis plus capable de l'ériger ( me lever d'à genoux est déjà gageure... ) mais je sais encore parfaitement, comment s'y prendre ( fil à plomb, niveau, croisements, mortier riche etc... )
Je crois connaître toujours, les règles de versification classique et néo, mais ne les pratiquant plus, je teste mes neurones sous les vers écrits ainsi.
Mais je redis bien, concernant votre " petit théâtre " , comme c'est beau, comme c'est beau...
papipoète

Bonjour Curwwod,

Oui, je suis toujours enthousiasmée lorsqu'il s'agit de lire vos poèmes. J'avoue que je n'ai pas été regardante quant à la prosodie, persuadée que votre poème en néo était écrit en bonne et due forme. J'ai complètement "élidé" de ma vue le e non élidé de fragile.
En cause, ma fan attitude qui m'aveugle totalement depuis que j'ai lu, entre autres, votre poème : "Le poudrier".

Merci pour vos très beaux textes.
Au plaisir de vous lire.

Annick

Bien d'accord avec vous sur le fait que l'oreille est le juge de paix en matière de rime. Personnellement, je ne lis pas les poèmes, je me les récite.
Le classique me parait comme un sorte de défi ludique, comparable à celui des mots croisés, ou des puzzles. On peut y trouver de l'attrait de par sa sophistication maniérée. Mais il ferme trop de portes à l'expression poétique.
Belle idée, Annick, d'inviter à retrouver le "poudrier". J'y ajoute "Resquiescat" qui est de la même veine.

"A ferrandeix qui l'a gentiment apprécié mais dont je réfute le terme de cacophonie même si je comprends la difficulté à prononcer « rE charmant ». « Qu'en dit-on, Tonton ? » En voilà une belle."

Peu importe qu'on l'appelle "cacophonie" ou non, l'essentiel est d'éviter le problème.

"à Cristale qui me connaît bien et ne devrait pas s'étonner du manque de classicisme de mes rimes et les a pardonnées."

Et comment ne pas pardonner à une si jolie plume ?
Elle a du tempérament et du talent alors je lui pardonnerai toujours son manque de classicisme et je continuerai de la recommander auprès d'amateurs de belles poésies.
Et d'accord avec Mokhtar et Annick pour rappeler, entre-autres pépites, "Le poudrier" et "Resquiescat"; il est des petits bijoux comme ceux là qui marquent les esprits.

Merci pour ce retour Curwwod et au plaisir de vous lire sur d'autres vers.