Bonjour à tous et comme de coutumes, un grand remerciement
au C.E. du site pour avoir accepté la publication de ce texte.

Deux changement : insoucieux remplacera insouciant suivant
la proposition de Davide pour effacer cette
rime entre l'hémistiche et la fin du vers.

Ineffables remplacera innommables suivant
la proposition de JFMoods.

Oui, nous en avons passé ensemble des instants au bord de l'eau,
que ce soit de l'Aubois, petit affluent de la Loire, ou du canal de Berry
dont j'écrivis "Le canal de ma vie" il y a quelques années.

Mon cousin va vers ses 90 ans et nous ne nous voyons, hélas,
plus beaucoup, parti qu'il est pour rejoindre son frère en Touraine.
Et si le physique va bien encore, ça voyage pas mal sous le crâne.

C'est l'inexorable usure du temps contre laquelle nous ne pouvons rien.

Un grand merci à tous les commentateurs qui ont pris de leurs instants
pour pauser quelques mots sous mon texte.

Bon dimanche en attendant de vous lire.

H

Bonjour et merci Hananké d'avoir pris aussi de votre temps pour remercier vos commentateurs.

Et merci de ce retour qui souligne votre grande affection pour votre cousin si proche, et si loin maintenant.

Bon dimanche à vous également,
Cristale

Bonjour Hananke, et merci pour ces explications qui contexctualisent ce texte à la tonalité intime, mais assez universelle pour que le lecteur se l'approprie.

Merci Cristale et Ligs de vos retours.

Nos anecdotes de pêche sont tellement nombreuses qu'on pourrait
en écrire un livre en plusieurs volume.

Un jour, une carpe mord à une ligne qu'il avait mise à coté de nous.
Je me saisis vite de l'épuisette pour l'aider mais elle datait
de son grand-père (l'épuisette) et la carpe passa de toutes ses forces
à travers le filet complètement cuit par le temps.
On était bien, lui la carpe au bout de la ligne et moi la carpe
au milieu du cercle de fer de l'épuisette en essayant de suivre
tous les mouvements du poisson.

Nous l'eûmes, quand même après une longue bagarre : le poisson
finissant par se fatiguer avant nous.

H

dans les années 72/73 mon ami pêcheur, de l'autre côté de l'Ain, savait les coins et surtout maniait son lancer comme Zorro son lasso : un jour ( au petit jour ) en face de moi sur l'autre rive, il toucha une truite, qui se décrocha mais qu'il se promit de prendre !
quand il en parla plus tard, il lui donna un nom " la Marguerite " ; il était un AS de la cuiller, et montait à Marigny sur Ain même le soir après le boulot, et je savais qu'il ne rentrait jamais bredouille...
je me rappelle de ce lundi de reprise du travail, quand Daniel vint dans mon bureau...une glacière à la main...
" devine ce qu'il y a dedans ? "
il ouvrit le couvercle fébrile, et sortant un linge humide, il me cria " la Marguerite ! " et me l'offrit !
peu de temps plus tard, à 40 ans, il rangea définitivement ses cuillers pour partir définitivement " ailleurs... "