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1 Utilisateur(s) anonymes
Merci pour Srasbourg |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Il me faut préciser avant toute chose que je ne suis pas alsacienne ; ce poème est un souvenir de vacances qui n'a d'autre prétention que d'évoquer ce moment particulier, magique et hypnotique qui m'a soufflé ces quelques vers. Au demeurant, Strasbourg est une des plus belles villes qu'il m'a été donné de visiter, hélas trop brièvement pour que je sois capable de vous en restituer tout le charme.
Merci à tous de vous y être arrêtés un moment, malgré l'orage et la pluie !:)) Robot : vous n'imaginez pas le plaisir que vous me faites avec cette simple phrase « j'ai l'impression de vivre l'instant où l'eau viendrait frapper la pierre... ». n'est-ce pas ce à quoi nous tendons tous, auteurs, restituer au plus près le vécu d'un instant, avec son mouvement, ses couleurs, son atmosphère, son bruit et le faire partager au lecteur ? Savoir que l'on a atteint son but, même une seule fois, est vraiment la récompense suprême. A plus forte raison quand ce lecteur connaît la ville un peu plus que l'auteur. Je suis en tout cas vraiment d'accord avec vous, en toute ville, il y a tellement d'autres choses à voir par les chemins de traverse. C'est ainsi par exemple que j'aime arpenter quand j'en ai l'occasion les rues de Paris. Mais là c'est moi qui déborde du sujet... Newman : si j'ai contribué à éveiller votre curiosité sur Strasbourg, j'en suis vraiment ravie. Ainsi, donc, c'est en noir et blanc que vous voyez les images...je n'y avais pas pensé mais effectivement le blanc et noir est tellement artistique que je les verrais bien ainsi également. Par contre, je n'ai pas bien saisi votre remarque à propose d'un alexandrin sur deux, j'ai recompté je vous assure... Francis : merci de votre passage et de votre annotation, brève mais ciselée elle aussi. Diva-Luna : tes éloges me vont droit au cœur bien entendu , mais ce qui m'importe le plus, c'est de t'avoir emportée avec bonheur sur ce fleuve, dans cette ville que tu ne connais pas encore ( il n'est jamais trop tard!;)). C'est comme je le disais plus haut, un grand plaisir ; je remarque d'ailleurs que tu as employé ce mot « happé », comme le papillon du poème ! Merci Dame de la Lune ! Cat : Idem, dame Cat, merci d'avoir aimé ! Connaissant ta sensibilité et ton goût pour les balades du bord de l'eau, je sais que tu me comprends et que tu imagines ce que j'ai pu ressentir. J'ai toujours espéré me trouver une autre fois au bord de l'eau, d'un canal, un jour de gros temps, mais cela ne s'est jamais reproduit. Merci d'avoir posé tes pas sur les miens ! Magicie : je suis contente que vous ayez laissé votre ressenti sur mon mon poème même si vous le trouvez artificiel. Je respecte chaque point de vue et je comprends très bien ce que l'alexandrin peut avoir d' »artificiel « ou de trop travaillé ; j'écris aussi en poésie libre mais le choix de l'alexandrin m'a semblé s'imposer pour ce que je souhaitais faire passer ; il m'a semblé qu'il servirait mieux la musicalité du texte. Par ailleurs, je vous accorde que les « oriels » demandaient un peu de recherche (comment les oublier, ils sont propres à la région!) mais vous me pardonnerez de n'avoir pas saisi que « pugilat », « véniel » ou « sarabande » nécessitent des efforts de compréhension :D. La prochaine fois, je choisirai un peu mieux mon champ lexical, promis. Quant aux jeux sonores.... peut-être qu'une relecture... Cordialement, Lotier : Tu as posé un regard tout personnel et plein de sensibilité sur le texte ; l'eau et le feu, le yin et le yang, la puissance et la nonchalance, le contraste et l'équilibre ; et en y regardant de plus près, tout y est ! C'est très agréable d'ouvrir des portes auxquelles soi-même on n'a pas pensé. Et puis, chose d'importance à mes yeux, tu as aussi relevé cet aspect du fleuve qui relie. Merci pour ton passage et pour la lecture très fine que tu en as faite. Toto : Ah Toto, vous me flattez ! Au vu de la sévérité avec laquelle vous sévissez parfois, non, plutôt : souvent, je vous avoue que j'avais très peur de votre commentaire. Donc je m'estime chanceuse:)) Ainsi donc, vous trouvez que je ne me suis pas foulée ? Oui, sans doute, c'est peut-être aussi que j'ai dit tout ce que j'avais envie de dire (mais vous avez aussi le droit d'appeler ça de la flemme!^^).Mille merci pour votre « bien » ! Louis : Louis! je finis par avoir beaucoup de tendresse pour vous, savez-vous? :D. Comme d'habitude, vous mettez cette patience, cette méticulosité et cette justesse d'analyse à nulle autre pareille au service de vos commentaires; merci pour cette confiance que vous savez donner à ceux qui doutent. Ludi : Comment n'as tu pas pensé à prendre un parapluie, surtout pour un rendez-vous galant ! . J'espère quand même que tu as conclu l'affaire! Tu m'aurais demandé avant, je t'aurais dit : « non, ne récite pas mes vers, tu risques de tout faire rater, sois toi-même ! ». Et puis, ne te dévalorise pas : tu n'as pas besoin de ma poésie pour être beau ! Toute plaisanterie mise à part, je pensais que tu n'aimais pas trop les poèmes « paysagers », alors si c'est le cas, je suis bien aise que celui-ci t'ait parlé un peu plus que d'autres, même si c'était pour te faire prendre la sauce ! Merci Ludi RB : Alors-là, vous me posez une colle et vous mettez le doigt sur une de mes contradictions : pourquoi en effet, dire « en vain » ? J'ai bien quelque amorce de réponse : pour le plaisir de l'allitération d'abord et le jeu du rythme ; et ensuite, je crois qu'il aurait fallu, comme après le premier vers, que je laisse un espace après « Fleuve miroir, où donc as-tu tendu ta moire ? », pour indiquer que le poème cesse d'être descriptif et retrouve le fil des pensées intimes. Mais tout ceci n'est sans doute pas des plus limpides, je le conçois bien volontiers ! En relevant « les marins oublieux des frontières », vous avez noté avec beaucoup de justesse qu'il y a en filigrane autre chose que ce simple tableau ; une connotation historique et politique [mais moi, je n'ai pas le talent de Victor Hugo pour en parler : « ce fleuve des guerriers et des penseurs, dans cette vague superbe qui fait bondir la France, dans ce murmure profond qui fait rêver l'Allemagne. Le Rhin réunit tout. » ] autant qu'artistique car ce fleuve fédère par la fascination qu'il exerce et sa puissance d'inspiration : je pense à Wagner, à l'Or du Rhin par exemple mais aussi à Heine et La Lorelei... Pardon d'avoir si largement débordé, vous avez à faire à une passionnée...Et merci encore myndie
Contribution du : 02/07/2014 17:37
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Merci pour Srasbourg |
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Visiteur
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Salut mindie,
Oui c'est vrai, je n'aime pas la poésie "paysagère", mais seulement quand l'auteur la personnifie. Ici, l'orage et le fleuve agissent bien comme des éléments naturels et ne sont pas dotés de sentiments humains. En plus, j'apprécie justement que tu introduises ce "on" qui met en relation la nature et l'individu confronté à elle. Et donc, un poème paysager très expressif car il parle de nous. Lufi qui parle aux orages
Contribution du : 02/07/2014 19:10
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Re : Merci pour Srasbourg |
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Visiteur
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Bonjour Myndie,
Tu sais, toi, combien les histoires d’O nous rapprochent, pas vrai ? ^^ Le Rhin reste tout de même plus impéteux que mon Canal du Midi. Il n’y a qu’à voir les belles images fortes qui t’ont fait vibrer. C’est un effet bizarre cette bride sur le cou qui m’empêche encore de me mettre à la place du poète qui écrit, comme toi tu sais si bien le faire. C’est pour cela que j’aime aussi les commentaires qui accompagnent. Ils vont creuser au plus près de mes ressentis pour éclairer tout ce qui est resté sur le bout de ma plume lorsque je t’ai donné mon avis. Merci d’avoir ouvert ce forum et au plaisir de te relire. Cat
Contribution du : 03/07/2014 15:50
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