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Merci pour un poing sait tout !
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Je remercie les équipes qui ont permis la publication de ma nouvelle.
Et bien sûr, les commentateurs qui se sont arrêtés sur mon texte et ont pris soin de donner leur point de vue. J’en profite pour leur dire que leur aide est précieuse à la fois pour me conforter sur les choix que j’ai pu faire et à la fois pour progresser.


Ce texte était en gestation depuis pas mal de temps. Je ne savais pas comment aborder ce sujet crucial. Et je me suis lancée un défi, me mettre dans la peau d’un homme violent, tenter de rentrer dans cet univers inconnu, tenter de comprendre ce qui est incompréhensible, cette violence contre une personne d’une force physique inférieure à la sienne, contre une personne aimée ou que l'on a aimée, contre la mère de ses propres enfants.


@ Cyrill : Je peux te rejoindre sur l’aspect didactique et les stéréotypes, car j’ai tenté de réunir dans cette nouvelle différents hommes violents avec leurs caractéristiques. Je te rejoins moins sur l’aspect trop sage, c’est peut-être l’impression que cela donne au premier abord. Par souci de réalisme, il y a un contexte que je prends en compte dans l’attitude de chacun, ils savent tous que ce stage va leur permettre soit de réduire leur peine, soit de réintégrer leur domicile, ils ont intérêt à se tenir, ils sont peut-être violents mais pas forcément stupides.
Le narrateur craque émotionnellement à la fin mais cela ne prouve en rien qu’il sort du déni. Ce qui m’intéressait dans la chute c’était d’opposer sa version accidentelle aux faits réels qui sont terribles, frapper sa femme à mort devant son fils. Aucun des protagonistes ne sort du déni, on le constate lors du dernier repas en commun, même Bernard, qui semble le plus avancé dans la prise de conscience, dit qu’aujourd’hui, il frappe "à peine" sa femme comme si frapper à peine n’était plus de la violence.
Et ce stage n’est pas une réussite en soi, ils repartent tous confortés dans le déni de leur responsabilité. Mon intention était de faire une nouvelle crédible psychologiquement sur ce sujet, sans originalité particulière ni poésie ce que tu semblais attendre.
@Cherbi : oui, j’apprécie que vous ayez perçu mon intention, c’était effectivement montrer le déni généralisé sur ce sujet de la part des protagonistes, sans jamais citer le mot, je voulais que le déni soit omniprésent.
@ Plumette : merci Plumette d’avoir été touchée par la fin. Je m’interroge ici sur l’origine de cette violence. Cela n’excuse pas mais cela peut permettre de comprendre.
@Marite : merci d’avoir trouvé le récit bien équilibré entre les dialogues et le ressenti du narrateur. J’aime bien que vous vous attendiez à une explosion de violence, justement, je voulais ce contraste entre cette violence extrême et la faille humaine. La violence peut trouver son origine dans une fragilité profonde.
@Larivière : merci d’avoir pointé l’angle de vue que j’ai choisi à partir des bourreaux, c’était un vrai défi car leur acte peut facilement me mettre très en colère. Ici, il y a un écart gigantesque entre l’auteur et le narrateur, je peux te le dire !
Pour moi, il n’y a pas de dédouanement à la fin. Olivier présente tout le long du texte ce qu’il a fait comme un accident, il se considère différent de ces hommes-là. La description de la scène de violence ne corrobore en rien sa version. Bousculer quelqu’un peut passer pour un accident, s’acharner sur lui, non, et ce devant son fils. Cela ne te paraît pas suffisamment noir ?
@ Dugenou, tu pointes quelque chose qui me touche beaucoup, et les enfants dans tout ça ? Tous ces enfants qui assistent à cette violence sur leur propre mère, on parle peu des conséquences sur leur vie. On en parle généralement pour dire qu’ils risquent de reproduire cette violence plus tard dans leur couple, mais ils peuvent aussi la reporter sur eux-mêmes. C’est destructeur.
@Donaldo : Merci pour ce bravo ! Merci d’avoir apprécié globalement ma nouvelle, c’est vraiment le but recherché d’entrainer mon lecteur jusqu’au bout. C’est un sujet terrible qui fait la toile de fond des faits divers. Un fond de décor qui fait partie de la normalité malheureusement. Dans mon enfance, on parlait des femmes battues comme si c’était aussi normal que de dire des femmes grandes ou brunes, c’était une catégorie comme une autre.
On fait le comptage des mortes chaque année, à part ça ? Cherche-t-on à solutionner vraiment le problème voire à le comprendre ? Cela avance mais lentement, ça résiste beaucoup aussi.
@Corto : Merci pour le titre et d’avoir été captée, cela me fait très plaisir. Merci aussi de dire que ça sent le vécu, cela prouve de mon point de vue que cette fiction est réussie, alors que ce n’est pas du tout du vécu, tout est inventé.


Contribution du : 17/12/2021 10:29
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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@ Cyrill : Je peux te rejoindre sur l’aspect didactique et les stéréotypes, car j’ai tenté de réunir dans cette nouvelle différents hommes violents avec leurs caractéristiques. Je te rejoins moins sur l’aspect trop sage, c’est peut-être l’impression que cela donne au premier abord. Par souci de réalisme, il y a un contexte que je prends en compte dans l’attitude de chacun, ils savent tous que ce stage va leur permettre soit de réduire leur peine, soit de réintégrer leur domicile, ils ont intérêt à se tenir, ils sont peut-être violents mais pas forcément stupides. Le narrateur craque émotionnellement à la fin mais cela ne prouve en rien qu’il sort du déni. Ce qui m’intéressait dans la chute c’était d’opposer sa version accidentelle aux faits réels qui sont terribles, frapper sa femme à mort devant son fils. Aucun des protagonistes ne sort du déni, on le constate lors du dernier repas en commun, même Bernard, qui semble le plus avancé dans la prise de conscience, dit qu’aujourd’hui, il frappe "à peine" sa femme comme si frapper à peine n’était plus de la violence. Et ce stage n’est pas une réussite en soi, ils repartent tous confortés dans le déni de leur responsabilité. Mon intention était de faire une nouvelle crédible psychologiquement sur ce sujet, sans originalité particulière ni poésie ce que tu semblais attendre.


Oui Tira, j'attendais d'être surpris, emmené ailleurs, et j'en suis désolé. Je n'ai pas suffisamment pris en compte la catégorie dans laquelle tu as posté ta nouvelle

Contribution du : 17/12/2021 15:43
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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Cyrill, pas de problème, chacun lit avec ses goûts propres, c'est pourquoi on peut rarement plaire à tout le monde. Ceci dit je te demanderais bien ton avis sur un autre de mes textes qui est réaliste aussi mais assez différemment traité quand même : le noir n'est pas une couleur. J'aimerais juste un commentaire ne te sens pas obligé d'évaluer, et tu peux faire tes remarques ici ou par mp. Si tu as le temps bien sûr.

Contribution du : 17/12/2021 16:55
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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Merci pour ce retour, Tiramisu.

Comme je le dis dans mon com. j'ai failli passer à côté de votre texte, l'ayant lu mais n'y trouvant rien de particulièrement intéressant. Je pense que sa puissance réside justement dans son obsédante pollution de l'esprit. Dans un premier temps on le juge quelconque et on ne trouve rien à dire, forcément. Et le venin gagne petit à petit du terrain. Jusqu'à ce qu'il dévoile toute son utilité et son originalité. Subtil !

Contribution du : 17/12/2021 18:46
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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Merci Cherbiacuespe pour votre retour et surtout pour ce que vous dites sur la lecture que l'on peut avoir au premier abord de mon texte. Car effectivement, il y a plusieurs points que je laisse en creux, je laisse le soin aux lecteurs de les débusquer ou pas. Le déni, mais aussi la possessivité de ces hommes vis à vis de leurs femmes, la notion d'objet, l'absence d'empathie réelle pour elle etc ...
C'est un sujet qui peut vite faire réagir de manière épidermique certains.

Contribution du : 18/12/2021 10:20
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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Merci Bandini pour votre passage, pour répondre à vos remarques :
- Oui ce genre de groupe existe. L’individu qui peut se sentir isolé et coupable dans son coin s’aperçoit qu’il n’est pas seul dans sa galère, il se sent de fait moins stigmatisé, et entendre les autres s’exprimer peut lui permettre de prendre conscience de ses propres actes. C’est la force des thérapies de groupe. Dans la réalité, ces groupes sont accompagnés d’entretiens individuels. Mon texte ne présente pas toutes les minutes de la vie du groupe évidemment, et c’est vu par le prisme du regard d’Olivier.
- Je vous rejoins totalement sur la souffrance sous-jacente de ces hommes, blessure d’enfance sans doute. C’est aussi ce qui apparaît lorsqu’ils finissent par craquer, de gros durs, ils se transforment en petits garçons en larmes (je fais volontairement un raccourci, mais je pense que vous comprenez le sens de mes propos). Ce type de stage peut permettre ça, contrairement à un entretien individuel ou chacun peut mettre en place des mécanismes de défense et s'y tenir. La tension émotionnelle du groupe fissure les carapaces. Et c’est seulement quand la carapace se fissure qu’il y a espoir d’une prise de conscience.
De là à leur donner le statut de victime, je suis beaucoup plus gênée, car autrement, il faudrait le donner à tous les auteurs de violence, y compris les criminels, violeurs etc …
- Pour le titre, je me place du point de vue de ces hommes, l’idée était de mettre en avant que ces hommes ne parviennent pas à avoir recours à un autre mode d’expression vis à vis de leur compagne que le poing, un poing c’est tout, et le jeu de mot avec « sait », car seul le poing semble savoir ce qu’il se passe dans la tête de ces hommes.

Contribution du : 18/12/2021 10:52
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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Bonjour Tiramisu,

Je ne connais absolument rien de ces séances de « thérapie », qu’elles soient collectives ou individuelles. Je ne connais le problème que par un cas particulier : le mien.
J’ignore ce qui est transposable, généralisable, et ce qui ne l’est pas. Je ne peux raisonner concrètement que sur base de ce que je connais.

Ce que je connais, c’est d’être à la fois victime et coupable. Victime collatérale de la violence de mon père à l’égard de ma mère, mais également coupable d’un crime que je n’ai jamais commis, celui dont ma mère m’accusait régulièrement par anticipation, imaginant que je finirais tôt ou tard par suivre les traces de mon père, ce qui n’est jamais arrivé.

J’ai dû me battre très longtemps contre moi-même, contre ma propre colère, celle que j’avais à l’égard de mon père coupable et celle que j’avais à l’égard de ma mère accusatrice. On ne peut pas vivre bien dans la colère, c’est-à-dire contre soi-même, car aux yeux de ma mère, j’étais finalement coupable de ce que j’étais : un homme. Je pense avoir mis au moins trente-cinq ans à me débarrasser de cette colère. Pour m’en débarrasser, ou l’atténuer très significativement car je ne saurais dire qu’elle a totalement disparu, je n’ai eu d’autre choix que de chercher à me détourner de ces notions manichéennes de victime et de coupable, de ne mettre d’étiquette sur personne. Ce travail, je l’ai mené seul et par l’écriture durant plusieurs années. Il a trouvé son point d’orgue d’une manière que je n’avais pas du tout imaginée. J’ai envoyé à mon père les dizaines de pages que j’avais écrites. Très honnêtement, c’était la colère qui m’avait mené à cet envoi. En retour, j’ai reçu des dizaines d’autres écrites de sa plume. J’ai été sidéré par la violence de son enfance et de son adolescence. Je n’ai moi-même jamais subi de violences au point où ils les avaient subies. Oui, mon père était coupable. Oui, mon père était victime. J’ai découvert que ma mère aussi était coupable, ce que dans le fond je ne savais que trop bien pour avoir moi-même été victime de sa violence (verbale et psychologique). Je n’ai jamais eu accès à ma mère comme mon père m’a offert d’avoir accès lui, mais je n’ai guère de doute quant au fait qu’elle aussi a été victime durant son enfance, de violences dont je ne fais que soupçonner la nature. Ce que je sais, en revanche, c’est que l’un et l’autre font partie d’une chaîne transgénérationnelle. Ce que je sais aussi, c’est que malgré la colère que j’avais en moi, j’avais aussi, à l’état d’embryon sans doute et depuis l’enfance, une capacité d’analyse et le refus de considérer intellectuellement les choses aussi simplement qu’en termes de culpabilisation et de victimisation. J’ai peut-être, en quelque sorte, été aidé en cela par le fait que mon père et ma mère étaient tous deux coupables, et tous deux victimes. L’enjeu, c’était d’être le dernier maillon d’une chaîne transgénérationnelle de la violence. Si mon passage sur cette terre peut avoir une utilité, c’est d’être le dernier maillon d’une chaîne et que mon fils soit le premier d’une nouvelle, complètement différente de la précédente.
J’aimerais pouvoir vous dire que mon père et que ma mère ne sont plus du tout aujourd’hui dans le déni. Ce ne serait hélas pas tout à fait la réalité. Je pense qu’on est parvenu à un point d’équilibre satisfaisant, faute de mieux, avant que l’un et l’autre n’en finissent avec leurs calvaires. L’avenir, c’est mon fils qui le porte.

Je précise, et c’est important, que je ne généralise pas ce cas particulier dans ce qui ne peut pas être généralisable, à savoir un père et une mère tous deux violents. A aucun moment je ne prétends qu’une femme est coupable de la violence de son compagnon.

Ce qui me désespère, c’est que bien qu’ayant réglé mon problème personnel comme je l’ai pu, j’y suis confronté en permanence. Hier encore, j’apprenais qu’un acteur célèbre était accusé de viol. Et cela ne s’arrête jamais. Des hommes que je croyais bons et porteurs d’avenir ne sont que les maillons d’une chaîne dont on désespère de voir le bout. Et il m’est alors très pénible de me savoir appartenir à cette moitié de l’humanité à laquelle de je m’identifie pas, car me reviennent alors les accusations de ma mère. Briser cette chaîne est une absolue nécessité, mais comment le faire ? Lorsque je vois qu’un mouvement prend le nom de Balance ton porc, ça ne me plait pas, ça ne me plait pas du tout. Je me sens à nouveau coupable d’être un homme.
Ce qui convient à la maladie, ce sont des soins, pas la guerre. Notre société est en guerre pour de multiples raisons. Je suis fatigué de la guerre.

Pour en revenir à la forme de la « thérapie », du moins la partie que vous exposez dans votre texte, je ne suis pas certain que confronter des hommes entre eux soit une bonne chose, en particulier ceux-là. Les hommes seront peut-être eux-mêmes les dernières victimes du machisme. S’il y a bien une chose qui m’insupporte, c’est lorsqu’un homme me fait une réflexion machiste et que, déçu par mon absence de réaction, il insiste pour obtenir de moi une complicité qu’il n’obtiendra jamais. Le mieux qu’il pourrait obtenir de ma part, ce serait une réponse cinglante s’il insistait vraiment beaucoup.

Il n’y a aucun exhibitionnisme de ma part en évoquant mon histoire. Je suis suffisamment à l’aise avec celle-ci, aujourd’hui, pour l’évoquer en me sentant détaché de cette histoire. Elle ne me représente plus. Je ne suis plus cette histoire. J’espère seulement qu’un témoignage puisse apporter quelque chose au-delà d’un texte de fiction.

Contribution du : 18/12/2021 14:32
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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Merci Bandini pour votre partage personnel.
Oui, je vous rejoins sur l’impact transgénérationnel trop souvent négligé surtout concernant la violence.
Effectivement, pas simple d’être un homme dans le contexte actuel, je ne sais pas si cela vous console, mais ce n’est pas simple non plus d’être une femme. Concernant Balance ton porc, l’idée n’est pas de balancer tous les hommes, mais bien de s’en prendre à ceux qui ont des attitudes inacceptables. Et c’est vrai qu’aujourd’hui il y a une forme de guerre entre les hommes et les femmes, car il se passe une évolution telle que la femme revient de loin (si je pense à ma mère, et à ma grand-mère), et que cette évolution n’est pas complètement acceptée dans les mentalités.
Je ne fais pas la promotion de ce type de stage, pour ma nouvelle, il me permettait de mettre en présence plusieurs hommes violents dans une unité de lieu et essayer d'aller ainsi au cœur du problème.

Contribution du : 19/12/2021 10:41
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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Merci Hersen d’avoir donné ton ressenti sur mon texte. Tout de suite je précise que ce n’est pas la démarche du texte d’amener ces hommes à ne plus nier c’est la démarche de la formation. La démarche du texte c’est de rentrer dans l’univers de ces hommes violents et de comprendre ce qui les caractérise, à la fois en quoi ils se ressemblent et à la fois en quoi ils sont différents. J’ai voulu rentrer dans cet univers, l’approcher pour comprendre, comprendre n’est pas accepter. Ne pas vouloir voir et comprendre, c’est ce que l’on fait depuis des siècles sur ce sujet, et nous en sommes au même point.
Ce que met aussi ce texte en exergue c’est qu’aucun de ces hommes ne sont sortis du déni (cf le dernier repas), et Olivier à la fin craque mais cela ne prouve pas qu’il soit sorti du déni. Juste, j’ai la conviction que derrière cette violence, il y a une souffrance originelle, je ne crois pas que l’humain soit violent par nature, il l’est surtout par culture de mon point de vue.

Contribution du : 19/12/2021 11:00
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Re : Merci pour un poing sait tout !
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Merci de ta réponse, Tira;
même si elle ne m'éclaire toujours pas sur la façon dont ce texte devrait être lu.
Je pense que face à l'ampleur de la gravité sociétale, je reste sur mon impression de "salon de thé", ce qui est ma manière d'exprimer que ce texte ne va pas dans le dur;

Tu es convaincue que l'homme n'est pas violent par nature.

Je suis, moi, convaincue que l'homme, par nature, n'est ni bon ni violent, ni cool ni mauvais : il fait face comme il peut aux événements qui lui tombent dessus, la bonté, la violence et toutes leurs nuances sont une palette sur laquelle il essaie de porter son équilibre. Il ya sur la palette des traits de génies, des évidences d'harmonie, des grosses coulures bien baveuses où tout se mélange sans que parfois on distingue de quoi on est parti, de quelles couleurs nous disposions sur la palette.

Pour tenter non pas de vaincre ce problème de violence conjugale, car je pense que c'est impossible, mais en tout cas pour la freiner, il ne reste que les lois, la justice, tout ce qui est froid. La chaleur de l'être s'engloutit dans le monde qu'il construit.

Contribution du : 19/12/2021 13:38
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