Chères lectrices, chers lecteurs,

Merci d'avoir soumis "La main" au catalogue Oniris et aux commentaires de lecteurs avisés. Il en ressort grosso modo un potentiel pour cette histoire vraie, qui est un condensé de deux faits divers réels et contemporains. Mais comme plusieurs d'entre vous le soulignent, une incohérence dans la façon de parler du prof et des dialogues manquant de peps. Et j'ai bien compris que la chute de la chute ne vous a pas convaincus, trop appuyée. Mais tous les lecteurs ont-ils votre finesse? C'est une question que je me pose réellement, sans ironie.

Sans m'étendre ici, je préfère retourner à ma table de travail et reprendre le texte avec l'idée suivante: introduire le dialogue entre le barman et le narrateur neutre.

Il est très amusant que certains lecteurs trouvent ce narrateur antipathique ou y voient une critique caricaturale de la société pakistanaise. Les intentions qu'un lecteur prête à l'auteur sont bien souvent le reflet de sa propre pensée

Je retourne voir comment amener Lady Papa avec plus de finesse. Mais l'histoire vraie est ce qu'elle est, sans caricature.

Merci encore, et qui sait, peut-être à bientôt avec "La main, le retour!"

Pierrick

Bonsoir et merci de ces explications,

Je crois être la seule à écrire que de votre personnage émane un certain mépris, une forme de condescendance qui me le rend tout à fait antipathique. Cela n'a rien à voir avec la qualité du texte, c'est un ressenti mais vous avez raison, j'ai du dans une vie antérieure me trouver face à un "tout pareil" et j'ai certainement pensé que ce regard et cette distance devant ma mine déconfite, mon air d'épouvantail sorti de son champ avait quelque chose à voir avec le "mépris", le même sans doute que je voyais dans mon miroir tous les matins.

C'est très vrai ce que vous dites.

Bonne ré écriture des dialogues et belle soirée

vendularge

Citation :

Heu... Oui.

C'est celui qui dit qui y est, c'est ça?



Personnellement je ne prête aucune intention à l'auteur, et ne fais que lui livrer mon ressenti.

Je sais en outre, différencier l'écrivant de l'écrit.

Je ne préjuge pas de la pensée de l'auteur donc.
La réciproque est espérée...

Je ne me reconnais en rien dans une quelconque caricature de la société pakistanaise, de n'importe quelle société d'ailleurs.

Après, c'est une histoire vraie, ok. Très bien.

La réalité est aussi, parfois, une caricature.

Bien à vous.

Hello,

Pour le coté finesse des lecteurs Oniriens, d'autres, ailleurs, auront le même ressenti. La seule différence est qu'ici les doutes sont exprimés.

Pour le coté celui kidi cé celui ki est, pfffff ! Franchement...

Pour connaitre les Oniriens c'est un peu plus long que ça. Il faut les lire, en nouvelle, en forum, en commentaires,... pour s'en faire une idée, petit à petit. Grace à ce fil, par exemple, on commence à cerner un peu mieux PierrickBatello.

Pour ma part, le coté "condensé de deux faits divers réels et contemporains" n'a pas pris. J'attends toujours des réponses sur le "qui paie quoi à qui", mais ce n'est pas très important. Si la nouvelle était restée sur un ton humoristique, cela ne m'aurait même pas effleuré.

Bonne soirée

Pepito

PS : que personne ne sorte ! Qui m'a piqué le bouton LIKE ! ;=)

Salut Pepito,

Merci pour ton humour, et dans tes nouvelles, et dans tes commentaires, que j'apprécie beaucoup! Je ne sais pas pourquoi je me mets à te tutoyer... Allez savoir!

Pour ta question, qui paie quoi, à qui:

(2016) "Le Pakistan vient de prouver qu'il était déterminé à lutter contre les crimes d'honneur en adoptant jeudi une loi garantissant une peine de prison à vie à ceux qui tueraient une femme parce qu'ils estiment qu'elle a "bafoué" l'honneur de la famille. Si ces meurtres étaient déjà interdits dans le pays, une disposition controversée permettait à leurs auteurs d'échapper à la condamnation si la famille de la victime leur accordait son pardon (en échange du versement d'une somme compensatoire). Cela ne sera plus possible grâce à ce texte, voté à l'unanimité par le Parlement, et décrit comme "nécessaire pour empêcher ces crimes d'être commis de manière répétée".

C'est notamment la mort de la starlette Qandeel Baloch, étranglée par son frère qui jugeait intolérable son exposition sur les réseaux sociaux, en juillet 2016 qui est un des faits divers relatés ici sous forme détournée.

J'y ai rajouté un peu d'humour et l'univers des cafés glauques de Bruxelles que je pratique à mes heures perdues...

Voilà pour la recette...

A une prochaine, plus drôlatique j'espère! Bon dimanche,

Pierrick, celui qui rit quand on le pique

@vendularge Merci vendularge pour votre ouverture d'esprit et vos commentaires judicieux.

@Pouet: Vous avez absolument raison. Je m'incline devant tant de lucidité.

Pierrick, celui qui le prend bien quand on le pique !

A te lire bientôt.

Citation :

Oui, merci à vous, j'aime quand on s'incline devant ma lucidité. (un peu plus bas siouplaît, voilà comme ça...)

Pouet, auteur sans ironie.