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1 Utilisateur(s) anonymes
Merci pour votre visite dans mon grenier |
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Merci à vous, chers organisateurs, évaluateurs, correcteurs d’avoir pris le temps de lire cette nouvelle et de la publier. Merci à vous tous, chers commentateurs, pour vos petits messages enrichissants et toujours si gratifiants. Cette histoire devait un jour ou l’autre s’écrire, d’une façon ou d’une autre je devais redonner vie à mon grand frère pour quelques temps. J’ai exploré mes souvenirs, là où le chagrin n’avait pas dit son dernier mot, sous ces vieilles poussières de ce grenier qui ne demandaient qu’à être à nouveau époussetées. J’ai ainsi revu comme si j’y étais les images, les épisodes qui ont marqué cette période de ma vie, mes états d’âme bien peu folichons, ma solitude, mes envies de fuite… Et puis Jean-Louis. Jean-Louis, qui peu à peu sera totalement oublié, lui qui a eu une si courte vie, sans importance, avec peu de choses faites, si peu de mots dits, ayant à peine marqué les êtres autour de lui, quelqu’un qui apparaît sans doute comme insignifiant. Mais j’ai de lui ce souvenir si brillant, si bouleversant, que je comprends aujourd’hui qu’il n’était pas un simple passant sur ce monde sans merci, en cette éternité terne. Une vie est unique, irrémédiablement unique, le moindre geste, le moindre mot sera là une unique fois, et jamais ne se répétera. C’est un creux immense et effroyable dans la trame de l’univers que la perte d’une seule vie. Voilà ce que la vie de mon frère m’aura appris. De plus, ce petit carnet découvert dans ce grenier m’a donné le droit d’en ouvrir un à mon tour. Et depuis cet automne 73, ma vie s’est inventée, s’est racontée, ces poèmes commencés par mon frère m’ont permis de grandir, d’avancer, de m’éloigner. Et même si mon écriture est insignifiante, reflétant mon existence, elle est irrémédiablement liée à celle de ce frère à peine connu, tout juste aimé. Je remercie bien sûr plus particulièrement Tadiou pour « la peinture pleine de charme », Asrya pour le « sans chichi, sans prétention », Plumette pour « le remarquablement écrit », cela fait toujours très plaisir de lire cela, Hersen pour « un texte qui laisse une saveur fade, indéfinissable, comme du gâchis qu’il ne faut s’efforcer de ne pas perpétuer », en espérant bien sûr que vous vouliez parler de la vie de ce gamin et non de ma façon de vous l’avoir restituer , Bidis pour vos suggestions de correction pour lesquelles j’ai aussitôt optées, Vincendix pour « l’authenticité » de ce texte. Je vous dis à tous un grand, un très grand merci. Et à bientôt pour de nouvelles aventures, si Dieu et le C.E le veulent.
Contribution du : 07/01/2018 11:14
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Re : Merci pour votre visite dans mon grenier |
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Visiteur
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Bonjour Louis et Rincedalle,
Un grand merci à vous deux d'être passé dans mon grenier. Louis Je tiens à reprendre ici ma réponse à votre commentaire que je vous ai faite en MP, car je pense qu'elle peut intéresser d'autres personnes, pour deux raisons: elle montre le travail que vous avez accompli et le bénéfice réel pour moi, et elle éclaire sur les détails signifiants. Voici cette réponse: "Je tenais à vous dire un grand, un très grand merci, cher Louis, pour être venu visiter ce grenier de mon enfance. Comme vous l’avez bien sûr compris, aucune fiction dans ce texte, juste la dure réalité de la vie. Vous avez pénétré cette nouvelle, cette période de mon existence, avec un doux scalpel, écarté ce chagrin aveugle, cette vieille douleur au fond de moi, et avez restitué au grand jour, comme un fin psychologue, l’essence de cette souffrance, de cet abîme. Vous avez placé mes regards de l’époque dans leur véritable direction, vous m’avez ouvert le cœur d’une plus grande manière, comme jamais je n’aurais su le faire. Vous m’avez montré ce lien qui m’unissait à mon grand frère, sa nature, notre ressemblance. Les mots choisis, « signifiants » comme vous le notez, n’ont en aucun cas été « choisis » ; ils se sont imposés à moi, en une écriture sans frein, quasi automatique, une remontée du subconscient sur un torrent de chagrin que je croyais tari. Je vous remercie plus particulièrement, cher Louis, de m’avoir ainsi par votre commentaire ouvert si grand les yeux, je vous remercie pour avoir donné un sens à ma nouvelle, le pourquoi de son écriture, près de 45 ans après. Jean Louis n’est plus mort aujourd’hui, il est devenu ce personnage qui a guidé mon avenir, il est devenu cet éclaireur d’un autre monde, celui du rêve non-matériel, celui des mots, celui de la vraie vie. Grâce à lui, j’ai agrandi mon esprit sans le savoir, exploré des régions que bien peu explore, et il m’a donné la carte d’un autre univers. Je suis sûr maintenant qu’il est pour quelque chose dans la naissance de cette nouvelle,… et dans ce regard que vous avez posé sur elle. Je pense que Jean-Louis, s’il le pouvait, vous dirait avec moi : « merci ami pour votre temps précieux passé en notre compagnie ». Rincedalle Merci pour votre commentaire particulièrement troublant. Je ne me savais pas psychopathe. . J'ai regardé la définition de ce mot et je ne crois pas que cela peut s'appliquer à moi. La relation que j'ai eu avec mon grand frère ( ceci est un épisode réel, n'est-ce-pas, de ma propre adolescence) même si elle a été courte n'en est pas moins forte. Un psychopathe ne ressent rien pour les autres, premier symptôme, ne s'intéresse qu'à lui, deuxième grand point qui peut orienter vers ce trouble ô combien néfaste, et je m'intéressais à lui si vous avez bien lu. Vous vous êtes trompé cher Rincedalle et heureusement. Je vous invite maintenant à revenir 45 années en arrière, sans télé (juste le soir), sans internet, sans portable, pour un gamin d'ouvrier d'une famille nombreuse, sans argent de poche... Le monde était tout autre, l'imagination avait heureusement un grand rôle à jouer et les tueurs en série ne courraient guère les chemins de campagne, un véritable coin de paradis pour les enfants à cette époque bénie. Ce qui a bien changé aujourd'hui, n'est-ce-pas ? La liberté n'était absolument pas virtuelle. Ma passion pour l'écriture est née dans ce grenier, grâce à ce frère si vite aimé, si peu en fait mais pas à cause d'un trouble éventuel dont le narrateur, c'est à dire moi-même, serait victime, comme vous l'avez cru, mais bien à cause de son effroyable accident. Bien à vous et encore merci pour votre lecture.
Contribution du : 17/01/2018 09:32
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Re : Merci pour votre visite dans mon grenier |
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Visiteur
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Bonjour Eccar,
J'ai lu ta nouvelle lors de sa parution. Toujours en panne d'analyse, excepté quelques soubresauts que je ne contrôle pas, je n'ai pu la commenter comme j'aurais aimé le faire, comme je l'ai lue, vivant à tes côtés ce temps court de ton adolescence près d'un frère sublime d'envergure. Alors, ces quelques mots ici, pour te remercier. Tout d'abord de ton partage mettant ton cœur à nu avec une authenticité indéniable, ensuite pour remercier le magicien Louis. Il sonde comme personne nos âmes au travers de nos mots. Il éclaire pour nous, nos propres intentions... Bref, il dépose sur nos blessures son extrême sensibilité comme un baume exceptionnel. J'ai compris en lisant le mp que tu lui as adressé, que tu connais, toi aussi, le bien fou que Louis nous fait et l'onde de reconnaissance à son égard qui nous submerge après que son regard bienveillant se soit posé sur nos textes. Son commentaire plus ta réponse, disent tout ce que j'ai ressenti en lisant ta nouvelle, toute l'émotion qu'elle a fait surgir en moi. Merci infiniment ! Et, oui, 45 ans ou 60, et même 80, 100 ans après, il y a des moments, des personnes qui resteront gravés dans nos mémoires à tout jamais. On se construit sur les moments marquants de notre enfance, de notre jeunesse... et certains ont la chance d'avoir pour guide des êtes incomparables. Cat
Contribution du : 17/01/2018 10:33
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Re : Merci pour votre visite dans mon grenier |
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Visiteur
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Bonjour Cat, un grand merci à toi pour ton passage sur ce fil de mon grenier. Il n'est pas difficile de mettre son coeur à nu après avoir vécu en acceptant sans honte de ce que le coeur avait à nous dire. En réalité, personne jamais ne m'a appris à conjuguer le verbe "aimer", et il a fallu simplement que je contemple au fond de moi ces offres que la vie me faisait, solitude, grands nuages blancs, campagne, la douce parole d'un vrai grand frère, son départ effroyable, pour comprendre ce que l'univers recelait de magique, ce lien unique qui se tend entre les êtres d'une façon plus ou moins visible et qu'on appelle l'amour, ce mot si galvaudé. Gros bisous à toi, chère Cat Bonjour SQUEEN, un grand merci à toi pour cette petite excursion dans mon grenier. Désolé de t'avoir un peu écorché et merci pour ta compassion. Je suis heureux que grâce à vous, chers lecteurs de cette nouvelle, Jean-Louis soit sorti pour un temps de l'oubli. Lui, qui aurait, à mon sens, tant mérité d'être connu. Bien cordialement à vous tous.
Contribution du : 20/01/2018 10:30
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Re : Merci pour votre visite dans mon grenier |
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Apprenti Onirien
Inscrit:
08/01/2018 07:32 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
201
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Je suis heureux de m'être trompé et vous présente mes excuses si je vous ai choqué. Je maintiens toutefois ma première évaluation "beaucoup+". Votre nouvelle m'ayant réellement beaucoup plus.
A vous relire.
Contribution du : 20/01/2018 15:32
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J'ai de la ponctuation une vision et une approche très balistiques. Soucieux de m'améliorer, je me suis inscrit dans le meilleur stand de tir de la région. J'y ai notamment appris que l'escopette n'était pas l'arme la plus indiquée pour écrire sérieuse... |
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Re : Merci pour votre visite dans mon grenier |
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Visiteur
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Bonjour Rincedalle, pas de souci pour moi, j'avais compris la méprise.
Encore merci pour votre appréciation.
Contribution du : 20/01/2018 18:22
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