Je vous présente d'abord toutes mes confuses pour ce grand retard à exprimer tous mes remerciements :
vers les "grands lecteurs" qui ont écrit leurs avis, le "comité éditorial" qui a permis la publication de ma poésie
ainsi que vous tous commentateurs qui avez pris le temps du retour par l'écriture.

Queribus : merci d'avoir cité les images poétiques qui vous ont touché. J'entends fort bien votre critique d'écriture ampoulée, car le reproche m'est souvent formulé, même pour de simples écrits "administratifs ou professionnels" par exemple... grrr, je n'arrive pas à m'en défaire, j'ai beau y veiller, ça me colle à la peau.
J'avoue qu'ici, souhaitant imprimer une ambiance médiévale, ancienne, y compris dans le language, je me suis un peu lâchée sur ce penchant, sans doute pas avec bon goût.
Quant au travail sur ce texte, en l'occurrence il s'agit d'un premier jet émergé d'une consigne d'atelier d'écriture : le travail consiste, depuis, à le diluer, y inclure une narration, pour en faire plutôt un récit poétique. C'est ce travail-là qui est difficile pour moi, précisément : faire de ce texte quelque chose de plus accessible, plus simple dans le language.

Marite : vous me voyez véritablement ravie de constater que le poème vous a emportée à la fois dans une autre époque et un autre paysage, une autre saison aussi... c'était un peu le but du propos, donc, en tant qu'auteur je suis comblée de votre commentaire, dont je vous suis toute reconnaissante.

papipoete : ... et pourquoi pas en effet "le chasseur de rats de Hamelin" ???... peut-être ce merveilleux conte qui m'enchantait dans mon enfance a-t-il joué du pipeau dans mon inspiration pour s'inviter dans cette forêt hivernale ?... Merci de poursuivre votre balade dans mon récit jusque dans votre commentaire !

Vincente : je suis très touché par votre introduction qui me montre votre sensibilité à ce qui met en mouvement la plume de l'auteur : car en effet, j'ai écrit ce poème dans un contexte privilégié et des états d'âme "douillets" et "sensuels", ouverts aux perceptions venues de la nature... toutes choses que vous avez perçues, et on se sent toujours moins solitaire d'un coup !
Quant à votre 2e paragraphe qui détaille le superflu à éliminer volontiers du texte : je vous reçois à 150% sur ce défaut que j'ai à "intellectualiser" soudain un passage poétique... vous avez précisément relevé les mots qui prouvent cette tendance, et cela me permettra d'améliorer sensiblement le poème. Grand merci pour votre passage !

jfmoods : votre fine analyse (comme souvent !) vous place très proche de mes intentions d'auteur, dans tout ce que j'ai pu mettre dans le style pour évoquer une époque médiévale chargée de visions enchanteresses.
Ceci est particulièrement réconfortant pour un auteur, aussi, je vous en remercie vivement, ainsi que d'avoir toujours cité les passages qui illustrent vos arguments.

STEPHANIE90 : chez vous aussi, la magie des ingrédients de "nature et époque enchanteresses" a opéré, et j'en suis toute réjouie ! Votre commentaire m'a invité à vous suivre dans votre voyage dans mes contrées. Je suis ravie que vous ayez relu ! Merci pour votre passage.