Merci aux membres du CE, aux commentateurs et aux lecteurs.
Je craignais un peu l’accueil de cette fable, sachant que ce n’est plus tellement à la mode mais je constate avec plaisir qu’il y a encore quelques amateurs de ce genre.

Johannes, l’adoption entre animaux différents existe effectivement, c’est assez surprenant quand ce sont deux « ennemis » naturels.
Dom 1, l’incipit apportait la conclusion de cette fable, pas de suspens.
Wall-E, on aurait aimé que la souris soit épargnée, malheureusement il faut se rendre à l’évidence, le chasseur et le chassé sont toujours les mêmes. J’ai écrit quelques fables dans lesquels les rôles sont inversés, elles ne sont pas crédibles.
Robot, exact, l’adage que vous citez se confirme souvent,
Ramana, c’est vrai que l’entourage à une influence sur l’attitude des enfants mais également des adultes, le caractère a tout de même une base, un fond, deux enfants de la même famille peuvent avoir des comportements différents.
MissNeko, chat alors ! Et un persan, l’un des plus beaux. J’aime aussi les chats, sauf dans mon jardin où ils font des trous !
Papipoete, et oui, malheureusement, on le constate actuellement, quelques jeunes deviennent « barbares », poussés par des êtres déshumanisés.
Annick, vous avez raison, un petit dérapage grammatical dans le dernier quatrain.
Alexandre, j’ai pourtant hésité sur le « gandin » trouvant ce mot un peu désuet. Quant au dernier quatrain, comme je l’écrit précédemment, j’ai un peu dérapé et je viens de rectifier ce vers en optant pour le tien, plus conforme.
Leni, j’avais proposé ce poème en néo, les « chefs » ont jugé qu’il valait « mieux », une satisfaction supplémentaire.
Lulu, bien vu effectivement, après une intro plutôt guillerette, les choses sérieuses commencent à se dessiner pour finir par un drame, le ton ne pouvait être le même d’un bout à l’autre.
Proseuse, plusieurs directions c’est vrai mais qui ont des points communs
PIZZICATO, que oui ! Les protagonistes quadrupèdes de cette fable ont des émules chez les bipèdes « intelligents », à part que la génétique n’y est pour rien, c’est un « conditionnement » spécifique.
Marite, je ne vois pas où est vraiment votre problème, tout s’enchaine normalement il me semble ?
Hananke, à part la remarque justifiée sur le dernier quatrain, « à l’encontre » me semble correspondre à la situation, quant au verbe « arborer » c’est le synonyme d’afficher, d’étaler.
Pouet, en tout cas, les nourrissons ne mordent pas… Mais il est vrai que les enfants peuvent être méchants entre eux…
Personne, les animaux sont souvent cités comme féroces mais ils le sont moins que certains humains.

Merci Mina, une excellente idée d’apprendre les fables aux enfants.
Merci Donaldo75, en effet, les deux vers que tu cites résume le message de cette fable. Militaire en Algérie, j’ai été témoin de la bonne entente des enfants chrétiens, musulmans et juifs dans les quartiers populaires, il n’ y avait aucune différence et puis on connait la suite… Ce devait être le même climat dans certains pays du Moyen-Orient.

Un quatrain extrait d’un poème que j’ai écrit sur ce sujet.

Ils partageaient les jeux, les rires et les larmes,
Sans jamais faire état de quelques différences,
Les enfants du quartier bien loin du bruit des armes,
Avaient dans leur esprit les mêmes apparences.

Bonjour
Je me permets d’apporter un complément à mon propos du post précédent.
Conscient que l’avenir de l’Algérie passerait par l’indépendance, en 1957 un groupe de jeunes officiers (aspirants et sous-lieutenants du contingent) avait créé un Comité qui, avec la bénédiction (occulte) d’un colonel (lucide lui aussi), organisait des réunions avec les jeunes d’un quartier populaire d’une grande ville d’Algérie. Notre but était de préparer ces ados à l’indépendance en espérant qu’ils continuent à bien s’entendre. Des jeux, du sport et surtout le football regroupaient les chrétiens (beaucoup d’origine italienne et maltaise), les musulmans (Arabes, Kabyles) et les juifs… Malheureusement, les adultes, de toutes confessions, en majorité étrangers au quartier, nous ont mis des bâtons dans les roues et le projet a capoté deux mois après sa mise en place.
Vincent

résidente pas très loin de " the place not te Be" , à beyrouth , depuis deux ans , ces deux posts m'ont interpellée. Oui, ce sont bien les adultes qui inculquent les croyances aux enfants, des croyances et préjugés ancrés dans des petites têtes innocentes... trop d'individualisme , de communautarisme et la religion pour prétexte ...
On est pas sorti de l'auberge , loin de là... entre les chiites, les sunites,ét tous les trucs en iites, il n'y a plus de limite au désir de l'homme de vouloir imposer sa vérité... les enfants au milieu de tout ça sont pris en otage par des idéologies qui ne prônent pas le rapprochement ... peut - être dans 100 ans... et encore ...

Ce n'est pas un réel problème Vincendix, mais je pense avoir été surprise, dans cette cinquième strophe, par le fait que les deux premiers vers font suite au dialogue commencé dans les vers précédents :
...
– Je dois craindre le chat, notre ennemi juré,
Maman m’a prévenu, c’est dans la génétique.

– Ne crois pas les anciens, ils recherchent les maux,
Et pour quelle raison te ferais-je la chasse ?
...

alors que les deux derniers sont liés à la strophe suivante.
...
À la belle saison les petits animaux
S’amusaient gentiment, parfois sur la terrasse.

Puis l’hiver est venu, la souris se terrait,
...

Bonjour Mina,
Je n’avais pas ajouté un complément à mon post de remerciements pour ouvrir une discussion sur un sujet de société délicat, ce n’est pas l’endroit, mais je comprends votre réaction étant donné votre localisation et je vous remercie de confirmer mes propos. Je suis d’accord avec vous, c’est une nouvelle guerre de 100 ans qui est en cours et cette fois à l’échelon planétaire !
Vincent

Bonsoir Marite,
En effet, je n'ai pas vu ce "cheminement" sous cet angle et votre réflexion est judicieuse, peut-être me fallait-il regrouper les deux quatrains?
Bonne soirée
Vincent

Merci Vincendix, pour cette précision et ce quatrain:

Ils partageaient les jeux, les rires et les larmes,
Sans jamais faire état de quelques différences,
Les enfants du quartier bien loin du bruit des armes,
Avaient dans leur esprit les mêmes apparences.

Je crois que tout est dit et que malheureusement il faudra le redire encore et encore. La poésie est heureusement là pour aider ces messages à mieux passer dans des oreilles rondes qui n'entendent pas des paroles carrées.

Donald

Bonjour Vincendix. Non, je ne pense pas qu'il faudrait changer quoi que ce soit ... c'est au lecteur de s'adapter au cheminement de la pensée de l'auteur je pense. Une fois avoir compris ce qui m'avait arrêtée dans la lecture, j'ai pu tout relire sans problème et apprécier l'ensemble.

Merci Cristale,
Il est possible que le persan soit paresseux mais Bigoudi a de temps en temps des sursauts instinctifs qui le poussent à commettre des forfaits.
Il y actuellement, dans le monde, beaucoup de « Bigoudi » qui se crêpent le chignon, ils semblaient pourtant pacifiques. Pendant ce temps-là certains coupent des cheveux en quatre, on dirait que les actes barbares ne les défrisent pas. (Oui, je sais mes « vannes » sont tirées par les cheveux)
Bonne journée
Vincent