Je viens de lire le post 129 de Palrider et le 130 de Squeen, et le contraste est saisissant !

Palrider: pas très original mais sympa, par les images en "négatif":
Son domaine n’est pas pétri de pureté, ..la mer n’est que bleu de Prusse. Je trouve que ce détail en creux attire le regard et donne le "plus" nécessaire au récit. Belle idée !


Squeen: c'est vraiment une micronouvelle, bravo: une situation (dramatique, ici), une histoire, des sentiments, une chute, tout cela en quelques lignes ! C'est structuré, clair, efficace: belle réussite !

@Squeen: j'ai bien aimé. Belle ambiance.

Paradoxe

Les deux premières phrases installent bien l’ambiance. Je n’aime pas trop : « Il faut dire que l'un conjugué à l'autre », trop terre à terre je trouve. L’idée du paradoxe entre la misanthropie du narrateur et son amour pour Marie passe très bien : des paradoxes de ce type, on en voit si souvent ! J’aurais préféré moins de descriptions de Marie, et une plus grande précision de ce qui la rend unique (la main qui… écosse des petits pois, caresse le chien entre les oreilles, …). L’idée est bonne, en tout cas, et c’est sympa à lire.


Un vélo dans la tête

Très différent de tes thèmes habituels ! Deux ensembles de phrases très réussis :
D'ailleurs, au bout d'un moment, il est parti. En voiture. et Et je me suis perdu.: super chute !

MonsieurF pour Paradoxe, post 131

J'ai un peu moins aimé que les micro-nouvelles précédentes. Peut-être est-ce parce que je n'ai pas réussi à m'identifier au personnage. Il n'aime pas ses semblables, mais est amoureux. Oui, c'est paradoxal, mais j'ai eu du mal à y croire.
Point fort du texte, cependant, c'est que les images qui se dégagent de tout ça sont belles. J'ai aimé la route, et Marie, bien que j'ai trouvé que tu insistais trop sur son personnage. Mais le narrateur le dit lui-même, difficile de dire, parfois.

Toc-art pour Un vélo dans la tête, post 132

J'ai été vraiment émue à la lecture de cette micro-nouvelle. Juste quelques lignes, et touchée, vraiment !
Il y a juste cette petite phrase que j'ai trouvée de trop : "En voiture". C'est un détail, mais je trouve que cette mini phrase brise le rythme d'ensemble sans servir le texte.

Bigre, si les spécialistes hantent trop ce fil, je ne vais plus oser intervenir....

à Monsieur F, no 128
je suis bon public, at j'ai adoré, bien sûr. Le style est cependant un peu trop soutenu par instant, à mon avis.

à MonsieurF no 131
Tout est en adéquation, le titre, le style qui évolue au fil des phrases. Bravo, merci.

à Toc, no 132
Tu me rassures, après la lecture de 2 chapitres de ton roman., Bon j'ai vu aussi que tu avais écrit une chanson pour un concours, remets-toi à la poésie, ça me plairait (tu fais bien comme tu veux, hein...)
Parfait, pas un mot de trop, la voiture après le vélo est indispensable à mes yeux.
Bravo !, encore !

@Eclaircie: comment ça trop soutenu?

@Toc-Art: j'ai adoré cette micro nouvelle (un vélo dans la tête).

Coucou MonsieurF, pour Vénal, post 133

Je me suis bien faite avoir, car je n'avais pas lu le titre… J'ai foncé sur le dialogue que j'ai trouvé superbe. On s'y croirait. En peu de mots… La sensibilité passe. Du coup, la chute fonctionne !

à MonsieurF,
Je ne suis pas sûre de m'être bien exprimée, en fait ce sont les mots "structure", "organisation"
et "sa proposition de braquer la supérette avait remporté la plus vive des adhésions", qui me semblent moins dans le ton. Mais c'est le narrateur qui s'exprime, alors à relire je suis moins convaincue de la pertinence de ma remarque. Sauf que l'ensemble est plutôt exprimé dans le langage usuel des protagonistes.

(j'apprends à commenter les micro, pas facile, je trouve, vraiment pas)

@Eclaircie: c'est surtout que vous vous êtes trompée de nombre. La nouvelle que vous commentez c'est la 126, pas la 128. Je ne comprenais pas comment une nouvelle en 3 phrases (la 128) pouvait être trop soutenue.
Je suis assez d'accord avec votre remarque.

À MonsieurF, désolée de la boulette, c'est pas facile de jongler d'un post à l'autre.
Vénal : plus blague que micro nouvelles, à mes yeux. mais blague méchamment drôle.

À SQUEEN, Amour froid, j'ai d'abord pensé à sa femme décédée, puis la poupée est apparue dans toute sa splendeur malsaine.
Assez prévisible pour moi.
Je me demande comment on parvient à imaginer des histoires somme toute sordides.

Merci à vous deux, un fil vivant...bien vivant lui !